Les agglos du Val d’Orge et de Grand Paris Sud tiennent bon le cap de la gestion publique

Suite à la lettre ouverte adressée par la Coordination Eau Île-de-France et l’association Aggl’eau publique Val d’Orge, à MM. Sylvain Tanguy et Philippe Rio, Vice-Présidents en charge de l’eau au sein des Communautés d’Agglomération Cœur d’Essonne et de Grand Paris Sud (GPS), cela bouge dans le bon sens ! Philippe Rio, Maire de Grigny, Vice-Président de Grand Paris Sud, chargé du développement durable, de la transition énergétique, du cycle de l’eau et de la biodiversité réaffirme dans le message ci-dessous, les objectifs de réappropriation publique de la distribution et de la production d’eau potable dans l’agglomération GPS. Un communiqué de presse avait aussi dénoncé l’usage indu du logo de l’agglomération dans une opération de communication de Suez (voir en fin d’article).

« Il est logique que les citoyens se saisissent de la grande question de l’eau, c’est un bien commun. Cela ne peut pas être une marchandise

A Grand Paris Sud il n’y a ni confusion, ni connivence. Un travail sérieux est engagé.

Dès le 23 novembre 2015, le Président Francis Chouat, dans un courrier adressé au président de la régie « Eau des Lacs de l’Essonne » a précisé sa position : «  La question de la production et de la distribution de l’eau potable et de sa maitrise publique est un enjeu majeur pour nos territoire », constatant que « l’essentiel de la production d’eau potable est assurée par des opérateurs privés sans aucun contrôle de la puissance publique ». Il ajoutait à ce sujet : « je continuer à penser qu’il est essentiel que les acteurs publics du Sud Francilien s’accordent sur une stratégie de maitrise publique de la production d’eau potable». Son message est clair.

En tant que Vice-Président au Cycle de l’eau de Grand Paris Sud, J’ai sollicité le 17 février par courrier mesdames Hidalgo, maire de Paris, et Blauel, Présidente de la régie de l’eau « Eau de Paris », au sujet des volumes, et des prix, disponibles auprès de leur régie et ce en vue d’une fourniture en eau potable au bénéfice du territoire de Grand Paris Sud dans la perspective de contrats avec Suez arrivant à terme.

Avec le conseiller délégué au cycle de l’eau Jacky Bortoli, nous avons exposé, le 10 Mars lors d’un rendez-vous de travail, au directeur Général adjoint et à la secrétaire Générale de la régie Eau de Paris, les besoins et les attentes de Grand Paris Sud. 

Les Services de l’agglomération Grand Paris Sud, depuis le 1er Janvier 2017, date de la prise de compétence eau sur tout le territoire, procèdent au  rapprochement technique financier et juridique de chacun des contrats en cours permettant de définir les éléments concrets  d’un contrat nouveau d’approvisionnement en Eau qui devrait se traduire par une baisse importante du prix d’achat et par une offre concurrente à celle de Suez /Lyonnaise. Cela  faciliterait également l’harmonisation des tarifs de l’eau et des services aux usagers.

Cette démarche est à rapprocher de la mise en garde à l’égard de la Lyonnaise, de Jacky Bortoli, délégué au cycle de l’eau de Grand Paris Sud, le 17 mars à propos de l’opération eau douce de la Lyonnaise dans le salon d’un d’hôtel Evryen. Cette même opération qui a été qualifiée par Mr Sylvain Tanguy VP au cycle de l’eau de Cœur d’Essonne de«  manœuvre visant à conforter une position monopolistique qui va à l’encontre des intérêts des usagers ».

Voilà autant d’éléments concrets qui témoignent d’une volonté de se défaire du monopole de la lyonnaise que subissent les élus et les usagers et d’y substituer un service tant de distribution que de la production d’eau publique. »

Télécharger le communiqué de presse

 

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