Quelle eau à Jutigny (77) ?

 Le Mercredi 12 décembre 2018, la Municipalité a proposé une réunion d’information destinée aux habitants du village. Cette réunion, co-animée par le Maire de Jutigny, Fabrice Génon, et le Président du SIAEPPEM[1], Bruno Corbisier, a été l’occasion pour notre collectif d’habitants de participer à un débat public à propos de l’eau potable et surtout à propos des énormes travaux prévus dans le cadre du TransprEauvinois,  et de sa fusion avec le Syndicat de l’Eau Est-Seine et Marne (dit S2E77), qui réunira à terme 100 à 150 communes.

C’est pour le moment, à notre connaissance, le seul débat de ce type proposé par une mairie concernée par la fusion au sein du TransprEauvinois. Il a soulevé des questions qui nous concernent tous.

Ce débat a été filmé, nous vous proposerons d’en découvrir prochainement le contenu sur un site Internet. Il pose entre autres les questions suivantes :

 

  • A Jutigny, l’eau du robinet est polluée aux pesticides et aux nitrates depuis plus de 10 ans sans solution, pourquoi ?

Et le problème persistera encore jusqu’en 2020. L’eau distribuée à Jutigny contient de l’Atrazine, une substance cancérigène utilisée par l’agriculture et interdite depuis 20 ans. Chacun sait que les pesticides, par leur nature chimique, persistent dans les sols et ont tendance à se concentrer dans les organismes vivants pour les détruire. C’est fait pour ça : ils tuent, et, même à faible dose, sont toxiques. Ils se retrouvent aujourd’hui dans l’eau, et constituent un danger pour la santé humaine. L’eau contient aussi un fort taux de nitrates, pas très bons pour la santé non plus. Ils sont issus des engrais, leur nature est différente. Ils s’éliminent plus facilement, car ils servent de nourriture aux plantes.

Ce sont en fait toutes les nappes phréatiques alentours qui sont contaminées par les pratiques agricoles en cours depuis des années, au point de rendre l’eau impropre à la consommation pour la plupart des habitants de cette zone.

L’eau à Jutigny est actuellement gérée par le SIAEPPEM – un petit syndicat intercommunal réunissant 5 communes, 2 000 habitants en tout. Mais depuis plus de 10 ans, le syndicat n’a rien fait, et a pu continuer à distribuer de l’eau polluée en obtenant 3 dérogations de l’Agence Régionale de Santé de 3 ans chacune. Ce qui est le maximum. En 2015, il fallait trouver une solution de remplacement en urgence mais le problème reste entier à ce jour.

Pourquoi tout ce temps sans solution ?

Le petit syndicat adhère en 2012 au TransprEauvinois dans la perspective de régler vite son problème et d’être approvisionné en eau de meilleure qualité. Mais il faut d’abord effectuer les travaux de raccordement beaucoup trop coûteux pour eux-seuls car le point d’alimentation est à 15 km. D’années en années, le problème est repoussé toujours plus loin.

Ce projet de « maillage » autours de Provins était déjà dans les cartons depuis longtemps, mais n’a pu être mis en œuvre faute de moyen nous dit-on. Il coûte en effet en tout 40 millions d’euros. Il réunira une cinquantaine de communes, et permettra de créer ou de remplacer 149 km de canalisation. Car l’idée pour les décideurs est de récolter le maximum de subventions et surtout de faire un grand Provinois le plus étendu possible pour vendre cette eau puisée à Noyen-sur-Seine, et traitée à Hermé. Au passage, l’eau sera vendue plus chère que son prix coûtant et dégagera donc un profit.

Le Maire de Jutigny ne nous a pas caché que les élus Provinois nous ont poussés à les rejoindre plutôt que d’aller de l’autre côté, c’est-à-dire vers la communauté de La Bassée-Montois. Pourtant, celle-ci aurait pu proposer une solution plus simple, plus rapide et moins coûteuse en se raccordant au réseau de Donnemarie-Dontilly.

Car finalement le raccordement ne sera effectif qu’en 2020.

Et pour­ atteindre l’objectif, on nous propose aujourd’hui un jeu subtil de poupées russes qui a servi dirait-on à faire durer cette situation inacceptable.

Ce que nous a appris Bruno Corbisier c’est que désormais le TransprEauvinois sera en fait fusionné au sein du S2E77 avant même d’attaquer les travaux. Dès janvier 2019, plus de cent communes seront gérées ainsi par cette nouvelle entité, qui englobera toutes les communes du Provinois et celle d’un autre syndicat regroupant toutes les communes du Nord Est Seine et Marne (le SNE77) centré sur Rebais. Et à terme, le S2E77 englobera aussi la communauté du Montois (Donnemarie/Bray sur Seine) pour atteindre finalement 150 communes.

Il s’agit donc d’un jeu d’emboitement entre tous les syndicats pour aboutir à un énorme syndicat dont la surface, pour donner un ordre d’idée est celle d’une grande ville comme Paris. Pour ce qui est du nombre d’habitants nous n’avons pas encore la réponse.

  • Quel est l’intérêt d’un tel regroupement ?

Mutualiser les coûts et prendre de l’avance sur la loi NOTRe – loi de juillet 2015 qui incite les regroupements inter-communaux d’ici 2020 à 2026 – c’est ce qui a motivé le président du SIAEPEM dans cette démarche. L’intérêt étant de récupérer aussi des subventions qui financeront les travaux nécessaires à la normalisation de la distribution d’eau potable. Ces subventions financeront environ 30 à 40 % des 4 tranches du maillage, soit au mieux 16 millions sur les 40 millions nécessaires. Restent encore 24 millions qui seront financés par la facture d’eau et donc les consommateurs, c’est-à-dire nous.

 Engager nos communes dans un tel projet, c’est nous engager dans un effort financier, reposant sur l’emprunt (et donc la dette) d’au moins 24 millions d’euros d’entrée de jeu. Parallèlement, le schéma directeur devrait préciser dans 4 ans l’état des lieux du réseau sur l’ensemble du territoire du S2E77. Il est probable que la facture s’alourdisse avec ce système, mais nous ne savons pas encore dans quelles proportions.

Ce qui est certain, c’est que le TransprEauvinois et son délégataire ont tout intérêt à ce type de regroupement. Car l’eau est vendue avec un bénéfice, et permet de dégager du profit et des marges de manœuvre pour le pouvoir central, tout en facilitant la tâche des gestionnaires, en l’occurrence Véolia. En réduisant le nombre des points d’alimentation notamment.

Il se trouve que les études préalables ont été réalisées par le cabinet Artelia un groupe qui travaille régulièrement avec le groupe Véolia. N’y a –t-il pas conflit d’intérêt ?

  • Cette solution n’est-elle pas un peu précipitée ?

Évidemment, il fallait trouver une solution car la loi française oblige les syndicats à distribuer de l’eau potable. Mais adhérer au TransprEauvinois a lié le SIAEPPEM au TransprEauvinois pendant presque 10 ans sans solution concrète pour les habitants qui ont payé au prix fort une eau polluée. Aujourd’hui cette adhésion nous oblige encore à faire des travaux de raccordement lourds et coûteux, en dépendant d’un mode de décision opaque. Rien sur le prix de l’eau, ni les DSP…

Pour le remplacement des canalisations sous-dimensionnées ou les plus fuyardes, les fuites étant à l’origine d’un gaspillage et d’un surcoût, certes il était nécessaire de trouver aussi une solution. Mais à quel prix ?

Actuellement, cette question reste très floue, on ne connait pas encore l’augmentation du prix du M3 et nous n’avons aucune garantie d’encadrement des prix à moyen terme (4 ans). De même, nous ne savons pas encore quels seront les modes de gouvernance, les délégataires éventuels, ou encore les mesures de préservation de la ressource… Nous nous engageons à des gros travaux à venir, à une augmentation du prix de l’eau, et à une centralisation du pouvoir de décision, mais le résultat n’est pas garanti au-delà des 4 ans à venir et nous n’avons aucune visibilité sur l’évolution du prix de l’eau.

  • Et si c’était une juste une manœuvre de Véolia pour étendre sa zone de délégation ?

Aujourd’hui, le TransprEauvinois nous vend l’image d’une eau pure pour tous puisée dans la Bassée. Il envisage de raccorder une cinquantaine de communes sur un captage situé à Noyen s/Seine. Le captage actuel est dans une Réserve Naturelle qui filtre gratuitement l’eau et la débarrasse des polluants du milieu. Mais pour combien de temps ?

L’eau est puisée dans une nappe de la Seine dans la zone humide de la Bassée, soi-disant inépuisable… mais chacun sait que rien n’est inépuisable dans la nature, surtout devant l’avidité de certains. Qui aujourd’hui peut encore nier le réchauffement climatique, ou la pollution de l’air ? La pollution de l’eau devrait nous alerter et pourtant ici, tout le monde la nie, continuant une fuite en avant effrénée poursuivant un objectif désormais assez clair pour tout le monde.

L’augmentation importante des pompages accélérera mécaniquement les flux d’eau, risquant vraisemblablement de déséquilibrer le milieu dans les années à venir. Pour combien de temps l’eau sera-t-elle encore filtrée naturellement par le milieu ? Nul ne le sait.

Rien n’est envisagé pour réduire les intrants chimiques dans les champs, alors que ceux-ci continuent à s’accumuler et à se concentrer dans les sols et ne manqueront pas de migrer avec les flux d’eau. Les élus ont admis qu’aucun intérêt n’a jamais été apporté à l’environnement. Aujourd’hui, nous payons – très cher – les conséquences de ce « laxisme » et pourtant nous continuons à accepter que cette pollution continue ?

Quel avenir pour les générations à venir ? 

Pour ajouter encore un peu à l’absurdité de la situation, non seulement nous continuons à accepter toujours plus de pollution, mais en plus le nombre de sablières autours de la Bassée a explosé. Il suffit de voir les photos aériennes pour s’en rendre compte. Or c’est aussi ce sable extrait chaque jour qui filtre l’eau, ce sable que l’on extrait pour faire des routes ou des immeubles. Toutes ces constructions qui rendent les sols étanches et qui concentrent encore les polluants dans les cours d’eau. Bref, tout est réuni pour accélérer encore et toujours plus un processus destructeur.

Nous risquons d’être dans un futur proche confrontés à l’obligation de construire une station de traitement, de nous enfoncer dans l’endettement, et de payer l’eau toujours plus cher.

Le collectif d’habitants, en soulevant cette question, souligne l’intérêt de prévenir plutôt que guérir. Qui plus est guérir à court terme et en urgence, en proposant des solutions « pansement », à grand renfort de moyens financiers, le tout proposé par ceux qui ont des intérêts opposés aux nôtres et à ceux de nos enfants.

Il est facile d’imaginer un scénario qui déboucherait sur l’obligation de créer, quelques années après les raccordements du TransprEauvinois, une nouvelle station pour traiter l’eau parce qu’elle dépasserait à nouveau les normes. Le syndicat, déjà englué dans les dettes pour rembourser la création du réseau, ne pourrait pas le financer à moins de s’endetter encore plus et d’augmenter encore nos factures d’eau.

De toutes façons, il n’y aura plus d’autre nappe – car la nappe de Noyen-sur-Seine est la dernière encore propre d’Ile de France – ni d’autre captage de secours – les captages locaux étant tous rebouchés… il ne restera à nouveau que l’eau en bouteille en attendant la nouvelle station de traitement.

6) N’est-ce pas une débauche de moyens gaspillés pour une solution à court terme ?

Boire de l’eau en bouteille ne résout rien, on le sait. L’eau est polluée par le plastique des emballages, et les emballages polluent eux-mêmes l’environnement : fabrication, transport, recyclage, et surtout déchets plastiques. Il faut savoir que 75 % des emballages ne sont pas recyclés en France et se retrouvent dans les décharges ou dans la nature…

Rappelons aussi que l’eau en bouteille revient à l’achat 100 à 300 fois plus chère que l’eau du robinet.

Mais n’est-il pas possible d’envisager la solution d’une toute autre façon ?  Soulignons aussi que l’eau du robinet dite potable sert à 99 % à autre chose qu’à la consommation ! Seule 1 % de l’eau distribuée sert à la boisson. A quoi bon durcir les normes d’une eau qui a 99 % finit à l’égout chargée de polluants multiples (WC, douches, machines à laver, médicaments rejetés dans les urines) ?

N’y avait-il pas d’autres solutions ?

Le collectif demande l’examen d’autres solutions plus durables et visant à protéger l’environnement et la ressource en eau.

L’eau est déjà beaucoup plus chère à Jutigny qu’à Paris par exemple, surtout si vous consommez peu d’eau : jusqu’à 10 fois si votre consommation n’excède pas 10 m3 par an. Ce qui est absurde en plus car le forfait d’abonnement sanctionne les foyers qui consomment peu et n’incite pas à faire des économies d’eau. Or une partie des tuyaux doivent être remplacés pour suivre l’augmentation des volumes distribués. Non seulement parce que la population augmente légèrement mais surtout parce que la consommation par personne a grossi. Passant de 25 litres/jour/personne dans les années 60 à 150 l/J/P aujourd’hui. Les délégataires comme Véolia ont intérêt à encourager la consommation, répondant à une logique de croissance et de profits.

Rappelons que Véolia, qui est le délégataire du syndicat des eaux, fait 25 milliards de chiffre d’affaires par an. Pourtant, l’eau est au départ une ressource gratuite…une ressource qui appartient à tout le monde… Notre intérêt de citoyen/habitant/consommateur est-il le même qu’un délégataire privé qui facture en moyenne 30 % plus cher qu’une régie publique ? A priori, non. Et pourtant nous avons appris au cours de cette réunion que les études et les conseils aux élus sont fournis pas bureau d’étude du groupe Artélia. N’y a-t-il pas là conflit d’intérêt ? L’étude pour le schéma directeur, par exemple, a aussi été commandée à ARTELIA VILLE ET TRANSPORT pour 780 mille euros hors taxes.

Il y a fort à penser que de telles études, outre leur prix exorbitant, favorisent des solutions qui répondent à la même logique que celle des autres groupes, comme Véolia. Une logique de croissance, de profits, où l’intérêt commun n’est qu’une contrainte de plus à gérer… ou à contourner.

Par exemple : le réseau de Jutigny a été particulièrement mal entretenu. Il date de 1936 et fuit énormément, faute d’avoir été réparé ou remplacé à temps :  pendant des années seulement 65 % de l’eau arrivait au robinet. En 2017, des travaux ont permis de ramener le rendement à 79 %. Mais 21 % de l’eau continue à fuir dans la nature. Les travaux évidemment coûtent cher, mais cette eau nous est facturée et augmente le prix du m3. D’autant que Véolia facture très cher ses services. Proposer d’allonger encore les réseaux en centralisant l’approvisionnement augmente les risques de fuites, et facilite la gestion au quotidien pour le délégataire. Ce qui répond avant tout à une logique de profit.

7 ) Quelles évolutions possibles?

2019 sera une année d’ajustements. Rien ne bougera le temps d’harmoniser un peu ce vaste ensemble de communes, de faire un rapide état des lieux des priorités et de désigner les décideurs.

A l’avenir, les consommateurs/citoyens seront-ils consultés, informés, écoutés, concernés ? Quel engagement est prévu notamment à l’égard des Délégation de Service Public (DSP), avec quel opérateur, avec quelles garanties de qualité, et quelle garantie de prix… ?

La proximité de la centrale nucléaire de Nogent à 15 km en amont de la zone de captage, ne constitue-t-elle pas un risque très grave pour l’ensemble des habitants ?

Autant de questions qui, aujourd’hui, restent en suspens à l’issue de cette première réunion.

Néanmoins, de nouvelles pistes de réflexions, et des esquisses de solutions beaucoup moins coûteuses se sont profilées :

  • Bruno Corbisier a déclaré qu’il est envisagé de passer peu à peu en régie publique directe sur l’ensemble du S2E77, la taille du nouveau réseau (100 à 150 communes) serait suffisante et l’expertise du SNE77 déjà en régie publique, nous permettrait de la mettre en œuvre sans difficulté. C’est une très bonne solution qui dégagerait de l’auto-financement pour l’entretien du réseau notamment, mais aussi qui permettrait d’envisager tout autrement la distribution de l’eau auprès des usagers en développant un volet éducatif et préventif par exemple.

Mais il est fort à parier qu’il va falloir être très vigilant et qu’il faudra s’opposer aux volontés de certains élus et du prestataire Véolia qui verront la mise à mal de leur intérêt. Cette solution se fera seulement si les citoyens l’exigent et s’unissent pour soutenir les élus qui souhaitent rester ou passer en Régie publique directe. Le cas échéant c’est l’inverse qui risque de se produire. C’est-à-dire que toute la zone passe en DSP avec Véolia, ce qui ferait encore augmenter le prix de l’eau bien sûr sans aucune préservation.

  • Pour le SIAEPPEM, il est tout à fait possible de se raccorder à Eau de Paris dont la station d’affinage est située à l’entrée de Jutigny à 300 m du puits d’alimentation actuel. Cette station traite déjà les pesticides et il serait possible de s’y raccorder moyennant une convention avec Eau de Paris. Aujourd’hui, nous constatons d’ailleurs que cette solution aurait pu être adoptée depuis plusieurs années avec un investissement très faible avec Eau de Paris. Nous aurions bénéficié d’une eau de source locale de bonne qualité et à un coût défiant toute concurrence. Aujourd’hui, le seul frein est le taux de nitrates qui flirte avec la limite de qualité et qui ne passerait pas les futures normes. Mais cette solution mériterait d’être envisagée quand même en agissant sur les zones de protection des captages qui est déjà la politique d’Eau de Paris. Il reste un an avant que les travaux de raccordement au TransprEauvinois ne débutent. Est-il possible de dénoncer l’adhésion à ce dernier ? En soulignant que les études préalables ont été effectuées par le cabinet  Artelia qui de toute évidence ne propose qu’un seul type de solution, allant toujours dans le sens de l’augmentation des investissements, alors qu’il en existe d’autres.
  • Nous souhaitons chercher des solutions préventives plutôt que dépolluer l’eau à posteriori. En particulier pour les nitrates, qui sont mangés par les plantes, et s’éliminent avec des méthodes naturelles moins coûteuses que les solutions techniques. Élargir et planter (d’arbres par exemple) les zones de préservation des captages permettraient d’améliorer rapidement la qualité de l’eau. N’est-ce pas la compétence de l’agence de l’Eau ? Ne pourrait-elle pas nous aider à interdire l’épandage de nitrates et de pesticides sur des zones plus vastes notamment sur les bassins versants ?

 Il suffirait aussi simplement de mettre moins de nitrates dans les champs, et de favoriser l’agriculture bio…

En ce moment, le soulèvement national des Gilets Jaunes, mais aussi les différentes attaques par la société civile contre l’Etat ou l’Europe pour absence de protection de l’environnement et du climat, nous montre que nous avons en tant que citoyens et consommateurs intérêt à nous exprimer et à exiger des comptes.

 

Cette réunion est un début. Elle montre qu’il est nécessaire de poser des questions à nos élus de proximité, d’exiger des réponses et des changements.

 

Cette situation présente plusieurs nœuds très troubles qui doivent pouvoir être remis en question, notamment la question du coût des travaux, du prix de l’eau, de la souveraineté, du temps écoulés sans solution, de l’absence de consultation citoyenne…

[1] Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du plateau Est du Montois

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