Chronique d’un flop annoncé

Une étude pointe les risques de la baignade en Seine pour les athlètes aux Jeux olympiques et paralympiques 2024. Un article de Mathieu Lehot-Couette pour France télévisions. Mais cela ne semble pas inquiéter les triathlètes français, selon un article de Nicolas Stival dans 20 minutes. Enfin Jean-Claude Oliva s’est exprimé à ce sujet dans l’émission bienvenue en Île-de-France du FigaroTV le 10 juin.

Des professionnels de santé ont passé en revue les risques pour la santé des nageurs. Les auteurs estiment que les taux de bactéries indicatrices de contaminations fécales sont « préoccupants ».

Pourront-ils se jeter à l’eau ? A bientôt un mois de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, le 26 juillet prochain, sera-t-il possible de se baigner sans risque dans la Seine ? La question reste en suspens après l’annulation début juin des entraînements de l’équipe de France de natation en eau libre. Les autorités se veulent malgré tout rassurantes et promettent que les épreuves prévues dans le fleuve parisien pourront bien se tenir comme prévu. Mais à quel prix ? La question des risques auxquels seront exposés les athlètes a fait l’objet d’un article paru samedi 8 juin dans le dernier numéro de la revue Archives des maladies professionnelles et de l’environnement. Ce travail a été réalisé par un groupe d’internes en infectiologie, de microbiologistes et de spécialistes des questions de santé, dans le cadre d’un cursus en santé publique dispensé par l’Ecole Pasteur-Cnam.

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En conclusion, l’étude recommande de bien informer les athlètes tout au long des épreuves. « Une communication transparente sur les différentes analyses réalisées et leurs résultats semble être primordiale afin d’instruire les athlètes sur les risques encourus », écrivent les auteurs. La ville de Paris a lancé des analyses quotidiennes de la qualité de l’eau de la Seine depuis le 1er juin. Il avait été annoncé que des bulletins hebdomadaires devraient être publiés. Mais aucun résultat n’a encore été communiqué à ce jour.

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JO de Paris 2024 : « Pas un vrai sujet pour nous »… Promis, les triathlètes ne s’inquiètent pas pour l’eau de la Seine

POLLUTION, JE DIS NONAlors que les récentes analyses de l’eau du fleuve sont inquiétantes, les sportifs tricolores et leur fédération se disent confiants à un mois des épreuves olympiques.

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« L’an dernier, le « test event » s’était bien passé, donc pour moi, ce n’est pas une préoccupation non plus cette année », évacue aussi la jeune et très prometteuse Emma Lombardi (22 ans). Les triathlètes nagent parfois dans des eaux douteuses, peuplées de vilains microbes, de rats crevés et d’autres Ofnis (objets flottants non identifiés).

Forcément, il y a des conséquences. « Il arrive que trois ou quatre jours après la course, on souffre d’un petit mal de ventre ou d’une petite gastro, reprend la benjamine tricolore, accompagnée à Paris par Cassandre Beaugrand et Léonie Périault. Ça se gère, ça finit par passer. C’est comme une chute à vélo, ce sont des choses qu’on ne peut pas forcément contrôler. »

L’été dernier, après avoir remporté une course des championnats du monde (WCTS) à Sunderland (Angleterre) et avant le « test event » de Paris, Pierre Le Corre avait souffert pendant une dizaine de jours de maux intestinaux, comme 57 autres concurrents. Des analyses effectuées quelques jours plus tard dans la flotte britannique avaient révélé un taux d’e. coli 39 fois supérieur à la normale, comme l’a rapporté Le Monde.

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