Après l’abandon du projet pilote d’Arvigny, le SEDIF tente de relancer par une campagne médiatique (lire ci-dessous les articles de 20 minutes et du Parisien) l’eau osmosée. Les montants des investissements sont toujours effarants (400 millions d’euros par usine, soit plus d’un milliard d’euros pour trois usines, selon 20 minutes) et une hausse des tarifs de 20 centimes par m3 est annoncée pour les usager.e.s. Le choix de commencer par l’usine de Méry-sur-Oise montre que le projet ne répond à aucune utilité pour la qualité de l’eau des usager.e.s. Car Méry-sur-Oise dispose déjà d’une technique plus sophistiquée (la nanofiltration) que les autres usines du SEDIF. S’il y avait un impératif à améliorer la qualité de l’eau, il aurait fallu commencer par les autres usines (Choisy-le Roi et Neuilly-sur-Marne) moins performantes. Le durcissement des normes sur les micropolluants annoncé par André Santini et un fake : la directive européenne eau potable en décembre 2020 ne prévoit rien de tel. La seule motivation de l’eau osmosée est inavouable : maintenir à haut niveau la rente de Veolia au SEDIF.
Mais on ne nous dit pas tout. Citée dans l’article de 2 minutes, Anne-Laure Colon qui était cheffe du service études de faisabilité et filières haute performance, en charge du dossier technique de l’eau osmosée depuis 2016, a quitté le SEDIF. Qui croit encore à l’OIBP?
A l’occasion des élections municipales partielles les 15 et 22 mai 2022 à Mantes la jolie, l’Association pour le Retour de l’Eau en Régie Publique -Val de Seine (AREP-VS) rappelle ses positions et décrypte les programmes des différentes listes.
Le 29 avril dernier, un incendie a frappé l’usine d’assainissement des eaux usées de Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Les causes de l’accident ne sont pas encore connues, aucune communication officielle n’avait été faite jusqu’à ce que Marianne s’y intéresse. Par Marc Laimé.
L’équilibre du cycle de l’eau verte, absorbée par les végétaux et indispensable à l’humidité des sols, a atteint des seuils inquiétants. Au point que les chercheurs estiment qu’une limite planétaire est dépassée. Par Eléonore Disdero.
Les conditions de sortie du Syndicat des eaux d’Ile-de France (Sedif) se clarifient pour 9 communes de Grand Orly Seine Bièvre (Val-de-Marne). Au menu, la répartition du patrimoine technique, les travaux de déconnexion et le tarif d’achat de l’eau. Un passage transitoire obligé, avant de monter un nouveau modèle de gestion publique. Par Sylvie Luneau.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…