Prem Sikka, professeur émérite de comptabilité à l’Université d’Essex et à l’Université de Sheffield, membre travailliste de la Chambre des Lords et rédacteur en chef de Left Foot Forward, analyse comme une reprivatisation les mesures gouvernementales spéciales visant à renflouer les entreprises privées de l’eau en quasi-faillite. Au final, les usagers de l’eau et les contribuables vont encore devoir payer. Il dénonce la vrai fausse régulation à l’œuvre dans le secteur de l’eau.
En Région bruxelloise, tout le monde (ou presque) connaît aujourd’hui le marais Wiels à Forest qui a surgi à la place d’un projet abandonné de bureaux. Plus récemment, un nouveau venu émerge à Biestebroeck. Mais bien d’autres villes abritent des zones humides dont l’avenir a priori scellé par des projets immobiliers suscite protestations et attachements. Petit tour d’horizon des lacs, marais et zones humides nourrissant la contestation en Europe. Extraits d’un article de par Allan Wei (LIEU-ULB), Claire Scohier (IEB), Michel Bastin (TJF – EGEB) dans Bruxelles en mouvements. Lire aussi Marais Wiels une semi reconnaissance.
Les écosystèmes aquatiques et l’eau doivent être considérés et gérés dans le domaine public, comme des communs, accessibles à tous mais non appropriables par quiconque, a indiqué lundi 16 septembre, Pedro Arrojo-Agudo, expert indépendant des Nations Unies, fustigeant l’approche considérant « l’eau comme une marchandise » qui devrait être gérée selon la logique du marché.
Le journal l’âge de faire de l’été 2024 est consacré pour l’essentiel aux enjeux de l’eau. On y retrouve un article et des photos de Daniel Hofnung, co-président de la Coordination EAU IDF, qui a effectué un voyage au Rajasthan (Inde) en début d’année pour étudier les réalisations de Rajendra Singh et de son organisation, Tarun Bharat Sangh. On y retrouve aussi le nouveau paradigme de l’eau de Michal Kravcik, ingénieur slovaque, un mode d’emploi des jardins de pluie et bien d’autres choses. Voir lien vers les articles ci-dessous. Le journal en version papier sera disponible (3€) auprès de notre association en septembre, notamment dans les forums des associations. Le trimestriel Naturellement de l’été 2024 consacre lui aussi une large place à l’eau avec notamment un article de Daniel Hofnung sur son voyage en Inde et un témoignage sur la pollution de la Tamise.
Comment Thames Water est-elle passée du statut de chouchou des fondamentalistes du marché à celui de catastrophe financière qui a coûté un milliard de dollars aux retraités canadiens de l’Ontario?John Cartwright, président du Conseil des Canadiens et Maude Barlow, ancienne présidente du Conseil et ancienne conseillère principale des Nations Unies sur l’eau, tirent les leçons d’une catastrophe pourtant prévisible, dans le Toronto Star.
Le 16 juillet au village de l’eau à Melle, lors d’une table ronde consacrée aux politiques publiques et luttes sur l’eau dans le bassin méditerranéen, la situation de l’oasis de Figuig (Maroc) en lutte contre la privatisation de l’eau, a été présentée par Majda HAMMOU, originaire de l’oasis – première partie à lire ci-dessous. Mehdi LAHLOU, président d’honneur de l’Association pour le contrat mondial de l’eau au Maroc, membre de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques en charge des partenariats ONG-UNESCO, empêché de venir par une panne informatique mondiale, a envoyé un message (à écouter ci-dessous) qui replace la lutte de Figuig dans le contexte plus large de la privatisation de l’eau rurale au Maroc et dans d’autres pays africains.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…