Parmi les contreparties au plan de sauvetage de 2010, Bruxelles a imposé une redevance sur l’eau courante, jusque-là gratuite. Depuis plusieurs semaines, la population ne décolère pas.
Le gouvernement ne comprend tout simplement pas. Il croit qu’il lui suffit de réduire le montant de la redevance sur l’eau pour que les manifestants rentrent chez eux et que tout revienne à la normale. L’opposition à la facturation de l’eau n’est pourtant pas près de disparaître. La manifestation du 10 décembre devrait à nouveau rassembler les foules et, au bout du compte, une majorité de gens ne paieront pas cette nouvelle redevance. Les Irlandais estiment que l’eau est un droit fondamental et que cette ressource ne doit pas devenir une marchandise sur laquelle on peut faire des profits.
Ils pensent qu’une fois introduite cette redevance risque d’augmenter considérablement comme cela s’est passé pour la redevance pour la collecte des ordures ménagères. Ils pensent aussi que le service des eaux sera ensuite privatisé comme celui de la collecte des ordures.
Lire l’article complet dans le N°1256 (27/11 au 3/12) du Courrier international.