Le 30 novembre 2010, une majorité du conseil d’agglomération (53 voix contre 38) votait pour l’adhésion au Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), c’est-à-dire pour confier la gestion de l’eau à la transnationale VEOLIA.
Or selon une première délibération votée le même jour, la Communauté d’agglomération souhaitait créer une régie publique de l’eau potable et se donnait un délai de deux ans, c’est à dire jusqu’à la fin de l’année 2012, pour se prononcer.
Cela exprimait sans ambiguïté aucune, la volonté de la Communauté d’agglomération Est Ensemble (CAEE) d’adhérer au Syndicat des Eaux d’Ile-de-France à titre provisoire pour assurer la continuité du service public, dans l’attente du résultat des études engagées.
Mais ce n’est pas légal. La CAEE ne peut se retirer qu’avec l’accord de l’ensemble des communes membres du SEDIF. Et à imaginer qu’elles acceptent, la CAEE serait encore liée par le contrat VEOLIA-SEDIF.
L’adhésion d’Est Ensemble au SEDIF doit donc être annulée ! C’est l’objet du recours au tribunal administratif déposé par la Coordination EAU Île-de-France avec l’avocat William Bourdon.
Les démarches en justice sont longues et coûteuses : nous avons besoin de votre soutien financier.
Chèques à l’ordre de la Coordination Eau Île-de-France, Espace comme vous émoi, 5 rue de la Révolution, 93 100 Montreuil.
En attendant, la population d’Est Ensemble « bénéficie » d’un des tarifs les plus chers de France. Nous payons de 40 à 58% plus cher que nos voisins parisiens !
En attendant, les études qui doivent s’achever à la fin de l’année ne sont toujours pas commencées !!! Ce qui en dit long sur la vraie volonté du Conseil d’agglomération…