Nappes d’eau
L’eau est un formidable réservoir d’imaginaire. Pourquoi ne pas faire appel à la dimension poétique pour imaginer les transformations sociales et politiques que nous souhaitons pour demain? Comment faciliter les échanges entre « experts » et novices, pour valoriser tous les savoirs et franchir la frontière entre spectateurs et acteurs ?
Auteur et plasticienne, artiste associée » l’Eau est les pont », Joëlle Naim propose une modalité particulière d’échanges : par petites tables, sur une nappe de bistrot en papier, « territoire » de la rencontre, les participants armés de crayons couleurs, feutres et autres instruments, sont invités à écrire, dessiner, représenter leurs connaissances, réflexions et questions. Cet échange donne lieu à une oeuvre picturale collective, mémoire de ce qui s’est dit autour de la table. Dans ce dispositif, la discussion s’engage naturellement, d’abord par petits groupes, ensuite avec l’ensemble des participants. La séance est émaillé de lectures de textes courts et hétéroclites autour de sujet traité. Toutes les compétences sont mobilisées! « Cette nappe est à la fois un espace et un temps commun, pour penser plus librement et se rencontrer ».
Découvrez le projet « Nappes mondes, vers une géopoétique de la relation ».
A venir: le livre « Nappes mondes, vers une géopoétique de la relation », Editions Chèvre-feuille étoilée, Préface de Bernard Noël