QSEC-Contexte

LE CONTEXTE

Les particularités hydrographiques et historiques des territoires français ainsi que les enjeux économiques et la complexité des réseaux de potabilisation, distribution et traitement, détermineraient la valeur économique de l’eau et sa conséquente variation du «prix » par mètre cube d’eau de domicile dans l’hexagone. Prix qui n’a pas cessé de croître atteignant en France une évolution annuelle moyenne sur 8 ans de 3,1%, bien au-delà de la croissance française établie par l’INSSE à 1,1% pour la même période (2003-2010).

Nombreux sont les cas de communes appartenant à un même territoire hydrique (approvisionnées par le même écosystème, nappe, rivière, grands travaux…) ayant d’importantes différences de tarification. Par ailleurs, il est avancé par l’Institut français de l’environnement qu’une gestion réalisée par une commune peut donner une unité d’eau (m3) 44% moins cher que par une gestion réalisée en affermage intercommunal. A cela s’ajoute une facturation considérée peu claire par des usagers qui peinent à identifier ce qu’ils payent et pour quel service. Ceci a été dénoncé par les enquêtes menées récemment par UFC Que Choisir et 60 millions de consommateurs.
En France comme à l’étranger, où le modèle du progrès par la croissance s’applique depuis au moins 60 ans, chaque année les incidents et crises hydriques frappent nos territoires avec plus de force. Ces évents à répétition permettent de nous questionner sur la capacité du modèle de gouvernance de l’eau guidé par la croissance économique à assurer une gestion durable, équitable et transparente de l’eau

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