Six communes nouvellement intégrées dans la communauté d’agglomération CAMY viennent de changer de « délégataire » (au profit de Suez-Lyonnaise des Eaux), sans que la population ait été consultée, ni même préalablement informée ! Des contrats ont été signés pour une durée de 5 à 9 ans, et ceci, à un an des élections municipales de 2014 qui auraient pu donner lieu à un débat public et à un choix clair du mode de gestion par les habitants des communes concernées.
Ce qui est en train de se passer sur le plateau de Perdreauville a de quoi nous interroger !
Dans une interview au Courrier de Mantes du 6 mars 2013, le Président de la Communauté de Communes du Plateau de Lommoye (CCPL) annonce son intention louable de reprendre en régie la compétence « eau » pour les 10 communes de la CCPL autour de Bréval-Lommoye – ce dont nous nous félicitons.
Mais la répartition des communes entre les différentes intercommunalités implique de dissoudre l’ancien « Syndicat des Eaux de Perdreauville » qui regroupait à la fois certaines communes de la CCPL et d’autres qui sont maintenant entrées dans la CAMY.
Or, la dissolution de ce Syndicat va « libérer » ces dernières – comme Fontenay-Mauvoisin, Jouy-Mauvoisin, Favrieux, Le tertre Saint Denis, par exemple – qui ont été intégrées à la CAMY en 2012 ou en 2013 et qui entrent ainsi dans le « périmètre » confié à Veolia ou à Suez-Lyonnaise des Eaux… dont la CAMY est la généreuse pourvoyeuse !
L’AREP-CAMY avait donc raison d’écrire : la contrepartie des baisses de tarifs consenties par Veolia et Suez en 2011, c’est l’élargissement à l’ensemble des 35 communes de leurs périmètres d’intervention, « équitablement » répartis !
Tout ceci se réalise en catimini, dans le dos des citoyens à qui on refuse la possibilité de se prononcer démocratiquement à l’occasion des prochaines élections municipales ! C’est un déni de démocratie !