Archives de catégorie : Batailles pour une gestion publique

Fracture la facture : réunion publique

 

 

 

RÉUNION PUBLIQUE le jeudi 15 novembre, 20h30

Avec Jean Claude Oliva, président de la Coordination eau Ile-de-France

Le Pré-St Gervais, Salle Danton, 9 rue Danton.

En  2010, la communauté d’agglomération Est Ensemble a choisi de se saisir de la compétence Eau.
Les communes constituant cette agglomération avaient toutes, auparavant, délégué au SEDIF (syndicat des eaux d’ile de France) la gestion de l’eau, qui elle – même l’avait déléguée à la multi nationale Véolia.
Une occasion unique était donc offerte à l’agglomération : rompre le contrat avec le SEDIF et revenir à une gestion publique de l’eau.
On n’en attendait pas moins d’une communauté majoritairement de gauche.

On n’en attend plus, car il n’en a rien été.
La coordination Eau-Ile de France et quelques élus siégeant au sein de la communauté d’agglomération ont milité, agi pour tenter de convaincre les élus prêts à suivre le président de l’agglomération de l’époque de se désengager, rien n’y a fait.

Il a fallu un recours devant le tribunal administratif de Montreuil déposé par la coordination Eau-ile-de- France pour annuler le vote de novembre 2011. Ce recours a été gagné en juin 2012.

Tout est de nouveau ouvert, et il s’agit désormais de se battre pour :

  • La réalisation d’une étude de faisabilité pour la régie publique
  • L’information et la consultation de la population de chaque commune concernée
  • Le remboursement des factures perçues par Véolia depuis la création de la communauté d’agglomération. >>>voir le modèle de lettre de demande de remboursement ICI

C’est une question de justice sociale : la population d’Est ensemble « bénéficie » d’un des tarifs les plus chers de France. Nous payons l’eau de 40 à 58% plus cher que nos voisins parisiens. Ce scandale doit cesser !
C’est une question de santé, nous voulons une eau de meilleure qualité, sans sels d’aluminium par exemple, à titre de précaution.
C’est une question de démocratie : la population doit être entendue!

La Commission européenne oblige à privatiser l’eau

Un communiqué de presse : France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand, Coordination Eau Ile de France et ATTAC


Bruxelles – La Commission européenne promeut délibérément la privatisation des services de l’eau comme l’une des conditions imposées dans le cadre des plans de sauvetage, a-t-elle reconnu dans une lettre adressée aux groupes de la société civile. La direction du commissaire européen Olli Rehn a répondu aux questions posées dans une lettre ouverte, écrite par des organisations de la société civile, concernant le rôle joué par la Commission quant à l’obligation de privatisation imposée par la Troïka à la Grèce, au Portugal et dans d’autres pays. Aujourd’hui, dans une deuxième lettre au commissaire Rehn, les organisations exigent qu’il « s’abstienne dorénavant de toute pression imposant des conditions de privatisation de l’eau ».

>>>lire la suite ICI

Le talon de fer de la Lyonnaise

VOIR AUSSI: La Lyonnaise dans les Yvelines- 78

La Lyonnaise à Courgent – 78

La Lyonnaise à Poissy – 78

La Lyonnaise à Mantes – 78



La Lyonnaise des eaux (Suez), seconde multinationale de l’eau dans le monde derrière Véolia, rêve de passer pour une entreprise socialement responsable. Elle ne lésine pas sur les moyens, à preuve sa dernière campagne de communication, ainsi répercutée dans Le Monde :  « A Dunkerque, la Lyonnaise des eaux se lance dans la tarification progressive ». Nous qui croyions naïvement que, dans une délégation de service public (DSP), c’était les élus, les donneurs d’ordre, eux qui prenaient toutes les décisions importantes comme le tarif et que l’entreprise prestataire était là pour exécuter leur politique ! On voit que là où sévit Suez (comme Véolia ou la Saur), ce n’est pas le cas, c’est l’entreprise (et son intérêt particulier) qui commande : il y a quelque chose de pourri au royaume de la DSP !


Plus fort encore, selon l’hebdomadaire Marianne, la multinationale aurait saisi un « cabinet de conseil en stratégie de communication et gestion de crise », pour discréditer le choix politique de l’agglomération des Lacs de l’Essonne de créer une régie publique de l’eau et de chercher à se fournir auprès d’Eau de Paris plutôt qu’auprès de la filiale locale de Suez. Le cabinet se serait proposé de « limiter et réduire, en la discréditant sur le fond, la communication » de la Régie publique. Mais surtout, d’ « empêcher in fine la collaboration entre Eau des Lacs de l’Essonne et Eau de Paris ». Ces révélations témoignent de la violence que les multinationales de l’eau sont capables de mettre en œuvre pour maintenir leur position hégémonique. Gabriel Amard, président de l’agglomération des Lacs de l’Essonne, a porté plainte pour trafic d’influence.
La Coordination EAU Île-de-France soutient bien sûr le combat de cet élu courageux et déterminé.


>>>Pour en savoir plus, lien avec le dossier sur le site de la régie ICI


Mais la Lyonnaise ne rechigne pas à s’attaquer directement aux usagers récalcitrants ! A Courgent, dans les Yvelines, le maire a confié en catimini la distribution de l’eau à la Lyonnaise avec pour résultat, le doublement ou le triplement de la facture pour les usagers ; ceux qui consomment le moins étant les plus pénalisés ! A cette occasion, la Lyonnaise a même ajouté à ses méthodes « sociales », l’entrée par effraction (avec découpage du grillage) pour changer le compteur !!! Heureusement les usagers ne se laissent pas faire ; ils ont créé l’Association pour le retour en régie publique de l’eau à Courgent (membre de la Coordination Eau Île-de-France), ont déposé un recours pour faire constater l’illégalité de ce contrat et même organisé une grève des factures. La Lyonnaise et le maire les menacent maintenant de leur couper l’eau !

Pour ne pas les voir écrasés par le talon de fer de la Lyonnaise, une rencontre publique aura lieu
Samedi 20 octobre, à 14h30
A l’hôtel « Le Crépuscule », route des Longs Champs, à Houdan



Avec la participation de :
Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne
Maurice Martin, président de l’association Arep Camy (Mantes en Yvelines)
Jean-Claude Oliva, président de la coordination Eau Île-de-France
Jean-Luc Touly, conseiller régional d’Île-de-France et ex-employé de Véolia

Une page se tourne à Est Ensemble

Lire l’article paru sur le mag Est Ensemble ICI

La démission de Bertrand Kern de la présidence de l’agglomération Est Ensemble constitue selon celui-ci la fin de « la première phase de mise en place ». Le débat sur la gestion de l’eau a fortement marqué les débuts de l’agglomération. Avec de nombreuses associations et citoyens et une partie importante des élus du conseil communautaire, la Coordination EAU Île-de-France s’est opposée à l’adhésion au SEDIF et a finalement obtenu gain de cause au tribunal administratif. Bien entendu, ce combat n’était pas dirigé contre des élus mais visait à ouvrir la possibilité d’une gestion publique. C’est le cas maintenant et la communauté d’agglomération se trouve au pied du mur : il y a un choix à faire, un choix économique, politique, écologique.

Le magazine hors-série Est Ensemble, adressé à tous les habitants de l’agglomération, pointe d’ailleurs la gestion de l’eau potable dans « les enjeux de demain ». L’article indique que l’adhésion au SEDIF « n’était pas un parti pris politique ». Dont acte. Mais on a du mal à comprendre que « «la seule alternative aurait été d’acheter directement de l’eau à Véolia » (sic) : le réseau est celui du SEDIF, Véolia n’est que son délégataire. L’alternative c’était de continuer, le temps de la mise en place d’une régie, avec le SEDIF sans y adhérer … comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui ! Décidément, les arguments en faveur de l’adhésion au SEDIF ne sont pas avouables, pas plus aujourd’hui qu’hier !

Dans le même article, on apprend qu’ « Est Ensemble a décidé de faire appel de cette décision (du tribunal) pour le principe ». Cela semble plutôt léger comme motif, les juges apprécieront ! Plus important, l’article confirme que l’agglomération attendra jusqu’au printemps prochain les conclusions d’une nouvelle étude pour arrêter sa décision entre une ré-adhésion au SEDIF et un partenariat avec Eau de Paris. Plus question donc dans l’immédiat d’adhésion au SEDIF (1), contrairement aux prédictions imprudentes entendues ici ou là ! Et, un an avant les élections municipales, choisir le SEDIF et Véolia ne sera pas la meilleure façon d’entrer en campagne pour des élus…

Un nouveau cycle commence : souhaitons pour la réussite de cette agglomération et son avenir, qu’il soit celui de la mise en place d’un véritable service public de l’eau. Et faisons plus que le souhaiter, continuons à agir ensemble !

(1)Au passage, remarquons que l’article 46 du contrat entre le SEDIF et Véolia, qui concernait Est Ensemble, est définitivement caduc car sa validité nécessitait une adhésion d’Est Ensemble dans les deux ans après la signature du contrat, soit jusqu’à juin 2012.

Cyberaction – Est Ensemble

Vos pétitions seront envoyées à Mr Kern, président de la communauté d’agglomération Est Ensemble.
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Billet d’humeur

Est Ensemble, on t’aime!
Mazette, l’est drôlement beau le bâtiment d’Est ensemble, pas à l’Ouest du tout. Ca fait plaisir de voir comme l’argent des contribuable est bien utilisé. Dehors avec Stefania on distribuait le tract de la coordination eau Ile de France. La Cegette était là, mais y nous ont pas cassé la gueule, au contraire. Ah, c’est  plus ce que c’était ! Même qu’ils étaient contents de nous voir et on bavassait tranquilles quand soudain arrive un phare breton monté sur roues, avec dessus marqué  » la divagante » et deux marins qui font de la musique. Non, je vous assure, j’avais rien fumé. Ces gardiens particuliers des phares et balises n’étaient pas au courant que la manif prévue n’avait pas lieu car l’ordre du jour du conseil avait changé après le bourre-pif que leur avaient mis la coordination et les juges. Du coup des cégettes se sont mis à danser, tout ça sous les fenêtres de la grande salle du conseil, c’était d’un kitch!Elle est  très belle la salle, j’y mets 3 étoiles au moins. Elle est est ronde, claire et donne en panoramique sur la banlieue. Z’étaient pas nombreux, les conseillers, à peine une cinquantaine (sur 91) mais faut les comprendre les  pontes avaient été contraints d’aller au pince-fesses de Barto, à l’hôtel delassé ( ça s’écrit comme ça, j’étais pas invité), qu’elle corvée !  Bon v’la t’y pas qu’on fait l’appel, ça dure bien une demi-heure. Finalement la présidente qui remplaçait au pied levé le Président  déclare que le quorum est là. Moi, je l’ai pas vu, mais puisqu’elle l’a dit. Nous de Bajo on était en force, presque tous étaient là, manquait le plus beau, Everbad-le-magnifique. Comme j’étais pas loin de l’un d’eux je lui demande si quelqu’un n’aurait pas pu représenter not’ maire. L’a k’à s’débrouiller, l’a mon n° de portable non ? l’a ka appeler quoi ! Bonjour l’amour dans la majorité.  Après v’la une  vice-présidente qui démissionne, je me souviens plus qui, elle laisse sa place à un autre lascar qui se lève pour qu’on le voit, mais ne dit mot. « Un bel homme » lance une voix taquine, la présidente par intérim se mouille pas  » Joker » qu’elle dit. Peut-être qu’elle s’y connait pas en bel homme. Pas d’autre candidat, on passe au vote. Pendant que cette belle assemblée vote et dépouille (une autre demi-heure car pour désigner quelqu’un à cette haute responsabilité, il faut que chacun mette son petit papier dans une urne située au centre de l’hémicycle) la présidente suggère de voter les indemnités du petit nouveau. Ah, enfin du croustillant, mais non pas du tout, sur la forêt d’écrans accrochés au plafond, rien pas une petite idée même des indemnités du ci-devant. La curiosité me tuera. On allait donc voter les indemnités. Mais non ! Un conseiller perspicace fit remarquer qu’on ne pouvait voter les indemnités de quelqu’un qui n’était pas encore complètement élu. Voilà une remarque qu’elle est bonne comme aurait dit un cher disparu. Bon, alors  on passe au budget, plus de 300 patates quand même ! On rentre dans le dur, Stéfania fatigue et elle n’est pas sûre qu’elle aura ses heures sup. L’a ka se syndiquer ! Bon, on se casse content. Avec cette assemblée, c’est sûr,  les citoyens peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
By : Groteskman

En avant pour l’eau publique à Est Ensemble !

Le tribunal administratif de Montreuil a annulé la délibération par laquelle la Communauté d’agglomération Est Ensemble (CAEE) * a demandé son adhésion au Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF).
C’est une première victoire pour le mouvement citoyen sans précédent qu s’est développé à Est Ensemble depuis 2010.
Cette annulation constitue une seconde chance pour remettre à plat la gestion de l’eau à Est Ensemble et mettre en œuvre une gestion publique comme s’y était engagée la CAEE, il y a deux ans. Le changement politique en cours au niveau national -avec plusieurs ministres qui sont retournés à une régie publique de l’eau dans leur collectivité- doit se retrouver sur le terrain à Est Ensemble.
C’est une question de justice sociale  : la population d’Est ensemble « bénéficie » d’un des tarifs les plus chers de France. Nous payons l’eau de 40 à 58% plus cher que nos voisins parisiens. Ce scandale doit cesser !
C’est une question de santé, nous voulons une eau de meilleure qualité, sans sels d’aluminium par exemple, à titre de précaution.
C’est une question de démocratie : la population doit être entendue. Nous exigeons maintenant que :
  •  un nouveau dispositif provisoire soit établi avec le SEDIF, sans adhésion de la CAEE au SEDIF, le temps de réaliser l’étude de faisabilité et de mettre en place la régie publique ;
  • les associations et les usagers fassent partie du comité de pilotage du nouvel audit et disposent en temps réel de toutes les informations ;
  • l’organisation d’une consultation citoyenne dans chaque commune de l’agglomération avant toute décision.
 *La CAEE regroupe Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré Saint Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-sec, Romainville et Pantin.


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