L’accord de Paris a conclu la conférence internationale pour le climat (COP21). Son objectif à long terme est louable: maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C, voire de 1,5°C. Mais selon la Coordination SUD (pour solidarité urgence développement, qui regroupe les ONG françaises de solidarité internationale), les mécanismes proposés pour y parvenir semblent bien faibles; ils reposent sur la base du volontariat pour la plupart. L’accord ne permet pas de rattraper significativement et rapidement l’écart avec la trajectoire de +3,5°C qui se dessine avec les contributions nationales actuelles et qui ne seront pas revues avant 2023. LIRE ICI. De bonnes intentions sans moyens d’action: rien de gagné donc pour le moment.
Alors que les pourparlers sur le climat sont en cours à Paris cette semaine, la conférence Eau, mégapoles et changement global, ouverte le 1er décembre à l’UNESCO, porte sur la ressource la plus menacée au monde par les changements climatiques : l’eau. Spécialiste mondialement reconnue en matière d’eau douce, Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens, est intervenue lors de la cérémonie d’ouverture de cette conférence internationale.
Les effroyables attaques terroristes du 13 novembre de Paris et Saint-Denis s’inscrivent dans une lignée d’actes sanglants et criminels, perpétrés par des individus téléguidés, organisés par Daech autour d’une idéologie fasciste, sectaire, porteuse de haine et de guerre. Nous condamnons ces actes barbares.
Le texte préparatoire d’un accord pour la conférence des Nations Unies sur le climat [COP21] a été rendu public. Pour la Coordination eau bien commun France et pour l’initiative Eau, planète et peuples qui regroupent des associations directement concernées par l’eau, la déception domine, car l’eau est la grande absente de ce document.
Neuf millions de Mexicains vivent sans accès à l’eau potable. Le gouvernement s’apprête pourtant à renforcer la politique de libéralisation du secteur, en partie responsable de la situation actuelle. Les multinationales détiennent déjà d’immenses concessions d’eau, et leurs activités entraînent pollutions, raréfaction des ressources et conflits sociaux. Les entreprises françaises ne sont pas en reste : Suez et Veolia gèrent de manière controversée des systèmes de distribution d’eau, et l’entreprise Total veut y lancer l’exploitation très polluante du gaz de schiste. Une coalition citoyenne lutte pour mettre fin à la privatisation, l’accaparement et la surexploitation de l’eau. Mais la bataille s’annonce rude. Enquête de Marie-Pia Rieublanc dans l’Observatoire des multinationales.
Les habitants des villes de Tanger et de Tétouan ont manifesté symboliquement samedi 17 octobre 2015 contre les très fortes hausses des tarifs de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité appliquées dans leurs villes – comme partout ailleurs au Maroc – en éteignant les lumières dans leurs logements de 20h à 21h. Communiqué du Bureau national de l’ACME Maroc le 18 octobre 2015.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…