Depuis le 1er janvier 2022, le service public de la distribution de l’eau à Corbeil-Essonnes est assuré par la Régie de l’eau de Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, compétence qu’elle exerce depuis 2017 sur l’ensemble du territoire de l’agglomération. La qualité du service de proximité s’en trouvera renforcée avec une amélioration du réseau, une maîtrise du rendement et une maintenance efficace et régulière. L’eau, à la fois bien commun et ressource précieuse, ne doit pas être traitée à la légère. Chaque habitant doit en disposer à un prix juste, selon ses besoins, sans gâchis et selon un niveau de qualité écologique exigeant.
Un changement au nom de l’intérêt général
Par le biais d’un contrat de délégation, l’eau potable de Corbeil-Essonnes était jusqu’ici distribuée et gérée par la société privée Suez. Ce contrat, conclu en 2006, arrive à échéance le 31 décembre 2021.
En accord avec la volonté politique portée par la municipalité, la commune a donc décidé de rejoindre la Régie publique de distribution d’eau potable de la communauté d’agglomération dont nous faisons partie, la Régie de l’eau. Les élus ont fait le choix de ce changement au nom de l’intérêt général. L’eau étant un bien commun, elle ne doit pas faire l’objet d’une marchandisation et chaque habitant doit pouvoir y avoir accès à moindre coût et en toute transparence.
Une ressource précieuse … et publique !
À compter du 1er janvier 2022, le service public de la distribution de l’eau à Corbeil-Essonnes sera donc assuré de manière directe par la Régie de l’eau de Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, compétence qu’elle exerce depuis 2017 sur l’ensemble du territoire de l’agglomération. La qualité du service de proximité s’en trouvera renforcée avec une amélioration du réseau, une maîtrise du rendement et une maintenance efficace et régulière. L’eau, à la fois bien commun et ressource précieuse, ne doit pas être traitée à la légère. Chaque habitant doit en disposer à un prix juste, selon ses besoins, sans gâchis et selon un niveau de qualité écologique exigeant.
3 questions à Pascale Prigent. Maire adjointe déléguée à la régie publique de l’eau, à la promotion des services publics et au quartier de Montconseil.
Pourquoi la ville souhaite-t-elle passer à une régie publique de gestion de l’eau ?
Nous l’avions annoncé dans notre programme électoral. L’eau est un bien commun vital qui ne doit ni être marchandisé ni être introduit en bourse. Or, une gestion privée entraîne forcément une marchandisation, des augmentations de prix, une incitation à la consommation pour la payer moins cher… Au-delà de cette base idéologique, nous avons étudié ce qui se faisait dans d’autres communes de la communauté d’agglomération Grand Paris Sud qui sont déjà en régie, c’est-à-dire en service public. Nous avons constaté que l’entretien était mieux réalisé et que le rapport qualité-prix était bien meilleur.
Les villes sont-elles en capacité de gérer l’eau ?
Précisons d’abord que nous serons, pour le moment, en régie sur la distribution, pas sur la production ni l’assainissement. Par ailleurs, la régie existe déjà. Elle n’est pas gérée au niveau de la ville, mais au niveau de la communauté d’agglomération et nous la rejoignons avec d’autres communes de l’agglo. Oui, non seulement les collectivités sont en capacité de gérer l’eau, mais elles sont aussi plus efficaces ! Suite à l’audit sur l’état de nos canalisations, nous avons pu déterminer que les villes qui sont en régie ont un taux de rendement de 92 % alors que nous sommes à 83 %. Nous avons donc actuellement plus de fuites et l’objectif est de nous mettre à niveau.
Pourquoi défendez-vous la gestion de l’eau en régie publique ?
D’un point de vue idéologique, nous jugeons que l’eau ne peut être un produit marchand. Encore moins avec les dérèglements climatiques que nous connaissons. Les spécialistes prévoient une baisse de 30 % du niveau de la Seine dans les dix années à venir malgré les crues. Nous ne pouvons pas nous permettre de gâcher cette ressource vitale. Il est temps de passer à une gestion responsable qui répond aux besoins des gens et non à une logique de rendement.
Lire le dossier complet sur le site web de Corbeil-Essonnes
bien , il faut que votre exemple soit suivi , les métropoles commencent à s’y mettre . en touraine ce n’est pas encore gagné ….