Le rapport d’inspection de la Direction Régionale de l’Environnement du 09/07/2024 chargée d’inspecter le remblayage de la carrière CALCIA à Guitrancourt est accablant. Maurice Martin, président de l’AREP-VS, demande sa publication et le non-renouvellement de l’autorisation d’exploiter le site, qui arrive à échéance le 31 décembre. Voir aussi l’article du Courrier de Mantes.
La carrière de Guitrancourt des CIMENTS CALCIA est désormais comblée par des matériaux en provenance, par péniche ou par camion, des travaux du métro du Grand Paris.
Or, « le Ru de la Vallée aux Cailloux est alimenté par les eaux des nappes tertiaires qui s’infiltrent en totalité au passage sur les alluvions de la Seine. Les eaux du Ru ne rejoignent pas la Seine mais participent à l’alimentation de la nappe de la craie rive gauche (Flins) ».
(Rapport de Suez du 25/10/2018 qui signalait l’infiltration de bromures en provenance de la carrière).
Le rapport d’inspection de la Direction Régionale de l’Environnement du 09/07/2024 chargée d’inspecter le remblayage de la carrière CALCIA signale :
Le contrôle des opérations de stockage est effectué par une société GSM qui appartient au même groupe que la société CIMENTS CALCIA !
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La société n’effectue « aucune surveillance » sur les déchargements dans le port de Limay et l’acheminement par camion jusqu’à la carrière (2000 t. par bateau, une centaine de rotations par camion le 9 juillet 2024).
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Les résultats d’analyse des terres acheminées « montrent des non-conformités majeures sur les sulfates », qui n’ont été contrôlées qu’après avoir été déchargées (4400 t la première semaine de juillet 2024).
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« L’exploitant n’a pas transmis les conclusions d’une mission d’expertise géologique visant à évaluer la stabilité des fronts de taille existants »… qui doivent recevoir 145 000 m3 de terre de remblais en 2024.
– « L’exploitant n’a pas confirmé s’il avait bien fourni ce document aux maires des communes de Guitrancourt, Gargenville et Issou ».
– « La gestion du réseau de surveillance piézométrique (24 polluants et métaux, pH….) sur la carrière de Guitrancourt n’est globalement pas satisfaisante ». (Or, tout ceci se retrouve dans l’eau du Ru et s’infiltre dans la nappe phréatique (voir plus haut le document de Suez à Flins).
– « Présence d’un transformateur ayant contenu des huiles polluées au PCB ».
Il ne s’agit que de quelques extraits de ce rapport accablant dont nous demandons qu’il soit porté à la connaissance de tous et pour lequel nous demandons l’intervention ferme des autorités pour mettre fin à cette situation d’ores et déjà scandaleuse contre laquelle nous devons nous mobiliser.