La France, mauvaise élève du droit à l’eau ?

En décembre 2006, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) reconnaissait dans son article premier «le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous».

Mais une enquête a révélé depuis qu’en Île-de-France un ménage pauvre pouvait consacrer jusqu’à près de 10% de son budget à l’eau. On est très loin de conditions économiquement acceptables !

Une « loi de solidarité » adoptée en février 2011, confie l’attribution d’une aide au Fonds de solidarité logement qui a fait la preuve de son inefficacité dans ce domaine jusqu’à présent et se traduit par une nouvelle taxe pour les usagers. Et ce dispositif est optionnel, il ne s’agit pas d’un droit.

Au-delà de la tarification, la question de l’accès à l’eau et à l’assainissement reste entière pour les SDF, les squatters et les gens du voyage. Selon un avis adopté en juin 2011 par la Commission nationale consultative des droits de l’homme, il y a « en France plus de deux millions de personnes pour qui le droit à l’eau potable et à l’assainissement reste insatisfait ».

Quid de l’information des usagers qui fait pourtant partie du droit à l’eau, réduite à la facture …pour ceux qui la reçoivent (ce n’est pas le cas dans l’habitat collectif) ? Quant à la participation, elle est le plus souvent inexistante.

Et comment défendre le droit à l’eau si on ne préserve pas sa qualité pour les générations présentes et futures ? La France fait l’objet de plusieurs contentieux avec l’Union européenne pour ne pas avoir respecter la directive concernant les eaux rejetées par les stations d’épuration.

Mieux encore, le 27 février, à quelques jours de l’ouverture du Forum mondial de l’eau,  la commission européenne traduit la France devant la cour de justice pour non-respect de la directive nitrates. Les nitrates sont notamment à l’origine des algues vertes qui envahissent le littoral. La commission européenne évoque « la lenteur et l’insuffisance des changements proposés » par les pouvoirs publics français !

Et l’exploitation des gaz et pétroles de schistes constitue une nouvelle menace contre laquelle les pouvoirs publics s’empressent de …ne rien faire !

Madame NON

Le ministère de l’écologie regrette l’organisation du Forum alternatif, c’est la curieuse conception qu’a Mme Kosciusko-Morizet du dialogue avec les associations.

Répondant à une question orale de la sénatrice Laurence Cohen sur l’absence de financement du Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) par le ministère de l’écologie, le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie a déclaré «  regretter l’organisation de forums « alternatifs », qui ne pourront pas créer les conditions d’un véritable débat au sein du Forum mondial de l’eau. » et confirmé que « le ministère ne soutiendra pas le forum alternatif » !
Dans un monde idéal, il n’y aurait pas besoin de forum alternatif. Le forum mondial de l’eau serait organisé par l’ONU et permettrait le dialogue entre les Etats, les parlementaires, les élus locaux, les gestionnaires publics de l’eau et la société civile. Les multinationales attendraient à la porte les déclarations du Forum.
Malheureusement nous ne sommes pas dans un monde idéal et le Forum mondial de l’eau, tel qu’il est aujourd’hui, est le jouet de puissants intérêts privés et non l’expression de l’intérêt général.
Pour « créer les conditions d’un véritable débat au sein du Forum mondial de l’eau », il faut le réformer radicalement ! C’est de la responsabilité des pouvoirs publics, notamment français. Mais évidemment, il est sans doute plus facile de ne rien faire et de s’en prendre au Forum alternatif !
Contrairement à ce que dit le secrétaire d’Etat, le Forum mondial de l’eau n’est pour rien dans la reconnaissance du droit à l’eau par l’ONU. A Istanbul en 2009, le dernier Forum mondial de l’eau a refusé cette reconnaissance qui a fait l’objet d’une déclaration, en dehors du Forum, par une vingtaine de pays. Maintenant est posée la question de reconnaître le droit à l’eau dans la déclaration ministérielle de Marseille et, paraît-il, ce n’est pas gagné ! C’est dire à quel  point, le Forum mondial de l’eau est à la traîne et constitue un frein et non pas un moteur dans l’action politique en faveur de l’eau et de l’assainissement au niveau international.
Ses « solutions » sont toujours commerciales et sont battues en brèche partout dans le monde car elles ne répondent pas aux défis de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour l’humanité, de la préservation de la ressource pour la vie.
Ce sont toutes ces raisons qui rendent plus nécessaires que jamais la tenue d’un Forum alternatif. En regretter la tenue ne témoigne pas d’un bien grand respect des associations et des citoyens. Mais surtout, c’est se voiler la face devant l’échec du Forum mondial de l’eau et ne pas prendre ses responsabilités face à la crise mondiale de l’eau.

2012: nouvelles perspectives pour notre association

Après une année 2011 foisonnante d’activités, avec notamment les Assises régionales des associations pour l’eau et la préparation du Forum alternatif mondial de l’eau (FAME), l’Assemblée générale de la Coordination Eau Île-de-France qui s’est tenue le 28 janvier, a permis de dresser un bilan d’étape et de soulever des questions nouvelles.

Les luttes pour la gestion publique de l’eau, qui font partie des fondamentaux de la Coordination, se sont poursuivies sur le terrain juridique dans la Communauté d’agglomération Est Ensemble et ont connu des succès avec les baisses spectaculaires de tarifs obtenues par l’AREP-CAMY ; le terrain de luttes a tendance à se déplacer vers la périphérie de la région parisienne où de nouvelles associations d’usagers, en lien avec la Coordination, se créent pour les mener.
Les nouveaux thèmes abordés avec le colloque « eau et terre », puis les forums départementaux sur la pollution en Seine et Marne, sur l’habitat dans le Val de Marne ou sur l’accès à l’eau en Seine Saint Denis, ont élargi de façon considérable le potentiel d’activités de la Coordination. Les Assises ont bien joué leur rôle de renforcement et de développement du réseau des associations pour l’eau.
De nouvelles activités ont vu le jour : édition d’un livret de « capacitation citoyenne »  sur la bataille menée à Est Ensemble, mise en place de l’atelier « eau, jeunes, citoyenneté » suivi de la réalisation d’une vidéo par « Regarde à vue », autant d’expériences enrichissantes pour tous. Enfin la Coordination joue un rôle national dans la préparation du FAME.

La Coordination emploie deux salariées et réalise aussi de façon professionnelle certains de ses projets par des missions rétribuées. Il est bien évident que la relation à l’association n’est pas la même pour la salariée qui travaille tous les jours pour l’association et, à l’extrême, l’adhérent qui participe à une ou deux actions dans l’année. Dans ces conditions, il faut être attentif à la participation différenciée de chacun, pour ne laisser personne de côté.
Les élus sont de plus en plus nombreux à rejoindre la Coordination, ce qui est positif car cela donne plus de rayonnement à notre association mais cela pose aussi la question de leur rôle particulier. Nous souhaitons bien évidemment que nos idées soient reprises par les politiques et, en même temps, nous voulons que cela se traduise par des engagements et des actions de la part des élus.  Dans la discussion est venue l’idée d’élaborer une charte des élus pour clarifier les conditions de leur participation à la Coordination.
La place des experts a également été interrogée. Leur apport est précieux pour une association comme la nôtre. Mais la Coordination ne peut pas être le lieu de débats trop spécialisés. Une expertise de terrain se forme dans la vie associative, pour autant chacun n’a pas vocation à devenir un expert professionnel. La question d’inventer un dispositif pour permettre et valoriser l’apport des experts (chercheurs, consultants, etc) au sein de la Coordination est posée. La mise en mouvement des citoyens et l’expertise apparaissent complémentaires.
Un travail de formation spécifique doit être mené. L’atelier « eau, jeunes, citoyenneté » a donné envie d’aller plus loin dans ce sens. Mais il a fait ressortir la difficulté, par exemple, à expliquer comment est organisée la gestion de l’eau et de l’assainissement en Île-de-France.
La Coordination a aussi besoin d’approfondir des questions importantes pour son orientation. C’est le rôle du Conseil d’administration de mener à bien ces réflexions. A cette fin, des séminaires du CA, ouverts à tous les adhérents, pourraient être organisés. Le bureau jouant un rôle d’animation plus quotidien du fonctionnement de l’association.

La question du rassemblement a été évoquée : sommes-nous assez audacieux dans ce domaine, prenons-nous les initiatives nécessaires, alors que tout montre que notre conception de l’eau bien commun est aujourd’hui largement partagée ?

Après discussion, le rapport d’activités 2011 et le rapport d’orientation ont été adoptés à l’unanimité des 35 présents, moins une abstention. Les grandes lignes du budget 2012 ont été présentées. Dès que le compte de résultats 2011 sera disponible auprès de notre comptable, les documents seront envoyés à tous les adhérents et une nouvelle AG sera organisée pour les valider (fin février-début mars). Enfin le CA et le bureau ont été élus à l’unanimité.

Voir la composition du Conseil d’Administration
Voir le Rapports d’Activités 2011
Voir le rapport d’orientation 2012

Le FAME, c’est parti !

2012, ça y est, nous y sommes ! Le Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) est maintenant bien lancé. La réunion de préparation qui s’est tenue les 7 et 8 janvier à Barcelone en témoigne par la forte affluence (plus de 90 participants) et les décisions qui ont été prises. L’Espagne, l’Italie, et la France, bien sûr, étaient très représentées. Mais il y avait aussi des militants de Belgique, de Norvège et d’Allemagne. Et d’autres venus d’encore plus loin : USA, Canada, Mexique, Uruguay… Les ateliers et les réunions plénières ont permis à la fois un travail en profondeur et l’adoption de l’essentiel du programme du FAME, le tout dans une ambiance constructive.
Après différentes initiatives préparatoires (journées de France Libertés les 9 et 10 mars à Marseille, initiative du MNLE à Martigues le 10 mars, forum des autorités locales à Aubagne le 13 mars), le FAME ouvrira ses portes le mercredi 14 mars à Marseille, dans le Dock des Suds, étendu sous tentes, à un espace voisin. Dans l’après-midi, une session de formation pour les militants aura lieu pour démonter les discours du Forum mondial de l’eau. Puis les caravanes de l’eau qui auront sillonné la France et la région de Marseille arriveront sur place. La soirée commencera par une « digital performance » un mélange de musique, d’images numériques, de vidéos et d’interventions graphiques sur scène, un flot numérique pour anticiper le flot de luttes et d’idées qui va déferler pendant trois jours. Le président de la région PACA adressera ensuite son salut aux participants du FAME. Une quinzaine d’interventions diverses (personnalités connues ou militants de base, du nord comme du sud, femmes et hommes, artistes…) témoigneront des succès du mouvement pour l’eau au cours des dernières années, d’enjeux locaux forts (à l’exemple de Marseille) et donneront un aperçu des messages portés par la FAME : l’eau considérée comme un bien commun ; la valorisation de la gestion publique et des formes de gestion communautaires et citoyennes, l’indispensable démocratisation, le combat écologiste pour la qualité de l’eau et pour la vie. La soirée s’achèvera par une présentation détaillée du déroulement du FAME.
Les 15 et 16 mars, 44 ateliers regroupés en 11 axes thématiques, se dérouleront. Ils résultent du regroupement de 180 propositions de près de 50 pays qui sont parvenues aux organisateurs du FAME ! Une richesse qui constitue le principal moteur de la participation et du succès du FAME. A noter la préfiguration d’un tribunal international de l’eau… A cela s’ajoutent des initiatives transversales : une demi journée de controverse sur des questions qui font débat au sein des associations ; une demi-journée présentant les initiatives et les points de vue des jeunes, un gage d’avenir pour nos luttes ; un pas dans la construction d’un mouvement européen… Reste encore en discussion, la possibilité d’interpeller les candidatEs aux élections présidentielles, pour mettre l’eau à l’agenda politique et éviter toute récupération. Ces deux jours, en soirée, auront lieu des séances plénières, destinées à un public plus large : sur les perspectives du droit à l’eau le 15 mars, sur l’eau et les femmes d’une part et sur la gestion des ressources naturelles (avant le sommet de Rio+20) d’autre part, le 16 mars.
Le 17 mars verra se succéder le matin, une réunion des militants sur les suites du mouvement qui s’est cristallisé au travers du FAME, puis la plénière de clôture, qui adoptera un texte de référence dont la préparation est lancée dès maintenant, destiné à marquer les orientations communes et à donner des leviers d’action sur chacun des axes thématiques du FAME. Enfin, une grande initiative publique, dont les formes sont encore à préciser au niveau local, sera organisée le samedi après-midi. Toutes les propositions de cette feuille de route ont été retenues en désignant les personnes et les organisations responsables de leur mise en oeuvre. La Coordination EAU Île-de-France a dans ce cadre des responsabilités importantes : mise en oeuvre notamment des séances d’ouverture et de clôture (en collaboration avec la Coordination PACA et le comité international), des controverses, de la demi-journée jeunes…
Le budget a aussi été examiné à la loupe avec une volonté de faire face ensemble. Si la situation reste tendue et rend indispensable l’obtention de financements supplémentaires, la réalisation du programme ambitieux du FAME semble plus que jamais à notre portée. Des mesures d’urgence pour permettre la venue d’associations d’Amérique du Sud et d’Afrique ont été prises. La communication et la logistique ont fait l’objet aussi d’un
travail particulier.
Notre délégation à Barcelone fera un compte-rendu détaillé vendredi 13 janvier à 19h à l’espace Comme vous émoi (5 rue de la Révolution à Montreuil, métro Robespierre), en présence du représentant d’Emmaüs International. C’est le bon moment pour s’informer et surtout pour participer !

En 2012, construisons ensemble l’eau bien commun!

La soirée des victoires du bien commun a été à la hauteur de nos espérances !
(VOIR CI-DESSOUS TOUTES LES ACTIONS PRIMÉES)

Un moment fort et chaleureux, qui a permis de savourer ensemble les
avancées réalisées ces derniers temps, en Île-de-France comme dans le monde.
Il est important de mesurer le chemin parcouru en quelques années et le
changement dans les têtes mais aussi, et déjà, dans les faits.

Cela donne courage et confiance pour aborder les défis qui nous attendent : la
reconquête de la gestion publique en Île-de-France, l’arrêt de la pollution
et du mésusage de l’eau, la démocratisation de la gestion…
Merci à toutes et à tous, nous restons en contact .

Prochain grand rendez-vous : le Forum alternatif mondial de l’Eau, à Marseille en mars prochain !

L’équipe de la coordination Eau Ile-de-France vous donne rdv dès janvier, avec la publication des résultats des Assises.
Bonnes fêtes à tous, et à bientôt !

PHOTO: Vladimir Cruells, plasticien: il a crée les victoires du bien commun, sous forme de 8 pièces d’art uniques.   Il est entouré par Jean-Claude Oliva et Stefania Molinari, Coordination eau Ile-de-France.–

Action récompensée :

Remunicipalisation de l’eau à Paris depuis le 1er janvier
Victoire remise à :
Anne Le Strat, présidente d’Eau de Paris, Adjointe au Maire de Paris, chargée de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des canaux

Par Jean-Claude Oliva, président de la Coordination EAU Île-de-France

Action récompensée :

Droit à l’eau comme bien commun inaliénable dans la nouvelle constitution de l’Equateur en 2007

Victoire remise à :

Carlos Jativa, ambassadeur d’Equateur en France
Par Franck Pupunat, porte-parole d’Utopia

Action récompensée :

Mouvement citoyen contre les gaz et pétrole de schiste


Victoire remise à :

Christine Arfeuillères pour les les Collectifs NON aux gaz et pétrole de schiste Ile-de-France et Seine et Marne

Par Martine Le Bec, rédactrice en chef du magazine H2O.net

Action récompensée :

Festival de l’Oh ! pour son dixième anniversaire en 2011

Victoire remise à :

Son directeur, Olivier Meïer

Par Françoise Gigleux de l’association « l’eau est le pont ».

Action récompensée :

Référendum victorieux contre la privatisation de l’eau en juin 2011 avec une mention spéciale à la ville de Naples pour ses décisions en faveur d’une gestion publique en octobre 2011.

Victoire remise à :

Michaella Bracciaferri du comité italien à Paris et Alberto Lucarelli, maire-adjoint aux biens communs communs et démocratie participative de Naples.

Par Jacques Perreux, conseiller général du Val de Marne, conseiller régional IDF.

Action récompensée :

Création de la régie des Eaux des Lacs de l’Essonne en 2010.

Victoire remise à :

Bernard Maurin, vice-pdt régie des eaux des lacs de l’Essonne, au titre des usagers.

Par Michel Partage, président association nationale EAU

Action récompensée :

Présentation de résolution sur le droit à l’eau à l’A.G. de l’ONU le 28 juillet 2010 par la Bolivie.

Victoire remise à :

Tupac Soriano Pérez, Chargé d’ Affaires, AMBASSADE DE L’ETAT PLURINATIONAL DE BOLIVIE EN France

Par Achille du Genestoux, de la Fondation France Libertés.

Action récompensée :

Combat pour le retour à gestion publique de la CAMY qui a permis de gagner une baisse importante des tarifs pour tous.

Victoire remise à :

Maurice Martin, pdt AREP-CAMY

Par Marc Laimé, journaliste.

Coordination eau Ile-de-France
tel 09. 82.31.73.84

VENDREDI 9 DECEMBRE, RETENEZ VOTRE SOIREE !

Après l’échec du tout-privé, la nouvelle donne de l’eau bien commun!

Il y a dix ans à peine, dans le Monde du 26 octobre 2001, sous le titre « de
l’eau pour tous, vite ! » Gérard Mestrallet, alors PDG d’Ondeo-SUEZ, livrait
un impudent plaidoyer en faveur des partenariats publics privés, pour
résoudre la question de l’accès à l’eau dans le monde ; il multipliait les «
bons » exemples, de Buenos Aires en Argentine à La Paz en Bolivie, en
passant par Atlanta aux USA, Manille aux Philippines, Casablanca au Maroc :
patatras, autant de contrats perdus depuis par SUEZ ou fortement contestés
et en sursis ! De l’eau a coulé sous les ponts en dix ans. Un boulevard
s’ouvre maintenant pour une gestion publique, démocratique et écologique de
l’eau. Que l’on songe à la reconnaissance de l’accès à l’eau comme un droit
humain fondamental par l’ONU, à la remunicipalisation de l’eau à Paris ou
encore au référendum victorieux contre les privatisations en Italie, nous
sommes entrés dans une nouvelle période : le temps des victoires pour l’eau
bien commun.

Ce sont ces victoires (et bien d’autres) ainsi que leurs acteurs que nous
voulons célébrer le vendredi 9 décembre à Paris, en ouverture des Assises
régionales des associations pour l’eau. C’est le sens de cette soirée
festive avec le musicien Fantazio

Sept victoires seront décernées, sous la forme d’oeuvres d’art réalisées par
le plasticien Vladimir Cruells

Ces victoires seront remises par des personnalités emblématiques des combats
pour l’eau dans notre région ou au plan national et international: Michel
Partage
, président de l’association nationale EAU, Jacques Perreux, conseiller
régional et conseiller général, Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation
France Libertés, Franck Pupunat, porte-parole du mouvement Utopia, Jean-Luc
Touly
, conseiller régional …

En présence de:

Hélène Gassin, vice-présidente de la région Île-de-France, en charge de
l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie, Anne Le Strat, présidente
du Comité de bassin Seine-Normandie et d’Eau de Paris, maire-adjointe, Marc Laimé, journaliste, Maurice Martin, président de l’AREP-CAMY, Bernard Maurin, vice-président de la régie de l’eau des Lacs de l’Essonne, Olivier Meïer, directeur du
festival de l’Oh!, Jean-Claude Oliva, président de la Coordination EAU
Île-de-France…

Déroulement de la soirée
Accueil du public à partir de 19h
Début de la soirée à 20h
Alternance de remise de prix et de musique
Buffet, boissons.

Accès
Pavillon de l’eau
77 avenue de Versailles à Paris
*Stationnement : Maison de la radio
* Métro : Ligne 10 – Stations Mirabeau, Javel, Eglise d’Auteuil
* RER : Ligne C – Station Javel
* Accès en bus : Lignes 22, 62 ou 72 – Arrêt Mirabeau
* Station Vélib’ Pont Mirabeau

un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…