Forum Citoyen : Quel futur pour l’eau et les biens communs en Europe ?

INVITATION

Le Samedi 24 novembre 2012, 14h-18h

Au Pavillon de l’Eau, 77 avenue de Versailles, 75016 Paris

Le forum parisien sur les biens communs s’inscrit dans le cadre du projet « People, Power, Participation », qui réunit des milliers de citoyens à travers l’Europe. Dernière étape d’un processus conduit dans plusieurs pays (Italie, Bulgarie, Roumanie, Grande Bretagne, Espagne), le forum du 24 novembre permettra de présenter les initiatives citoyennes menées en Europe sur la question des biens communs.

Les réflexions menées et échangées lors de cette rencontre feront l’objet d’une restitution directe devant le Parlement Européen en décembre 2012.

L’objet du forum est de présenter les enjeux liés à la gestion des biens communs et de discuter des capacités des citoyens européens à agir pour leur défense. Il est organisé à partir d’une conférence-débat et d’ateliers de discussion ouverts à tous (élus, professionnels, associations, public).

Ce forum proposera une approche multidimensionnelle des biens communs et se concentrera sur la Charte Européenne des biens communs et sur les cas de remunicipalisation des services d‘eau (Paris, Naples, Viry-Châtillon, Coordination Eau Ile-de-France). Il sera proposé aux participants de contribuer à la rédaction d’un manifeste pour une gestion publique de l’eau, qui sera présenté devant le Parlement Européen en même temps que les travaux du programme « People, Power, Participation ».

Il sera animé par des représentants de la société civile, des universitaires et des praticiens français et européens francophones qui échangeront sur la question des biens communs et sur leurs expériences d’actions citoyennes. Anne le Strat, adjointe au Maire de Paris pour l’eau, l’assainissement et la gestion des canaux, et Présidente de la régie municipale Eau de Paris, et Alberto Lucarelli, adjoint au Maire de Naples pour les biens communs feront part de leurs propres expériences d’institutionnalisation des biens communs.

Cette manifestation doit permettre de diffuser le message porté par les mouvements citoyens européens qui se lèvent contre la privatisation de ce qui appartient à tous. 

Le forum sera suivi d’un cocktail à 18H

VOIR LE PROGRAMME ICI 


Veuillez confirmer votre inscription à paris@euroalter.com en précisant l’atelier qui vous intéresse avant le mercredi 21 novembre 2012, 19h.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre

du projet  People, Power, Participation soutenu par la Commission Européenne


Fracture la facture : réunion publique

 

 

 

RÉUNION PUBLIQUE le jeudi 15 novembre, 20h30

Avec Jean Claude Oliva, président de la Coordination eau Ile-de-France

Le Pré-St Gervais, Salle Danton, 9 rue Danton.

En  2010, la communauté d’agglomération Est Ensemble a choisi de se saisir de la compétence Eau.
Les communes constituant cette agglomération avaient toutes, auparavant, délégué au SEDIF (syndicat des eaux d’ile de France) la gestion de l’eau, qui elle – même l’avait déléguée à la multi nationale Véolia.
Une occasion unique était donc offerte à l’agglomération : rompre le contrat avec le SEDIF et revenir à une gestion publique de l’eau.
On n’en attendait pas moins d’une communauté majoritairement de gauche.

On n’en attend plus, car il n’en a rien été.
La coordination Eau-Ile de France et quelques élus siégeant au sein de la communauté d’agglomération ont milité, agi pour tenter de convaincre les élus prêts à suivre le président de l’agglomération de l’époque de se désengager, rien n’y a fait.

Il a fallu un recours devant le tribunal administratif de Montreuil déposé par la coordination Eau-ile-de- France pour annuler le vote de novembre 2011. Ce recours a été gagné en juin 2012.

Tout est de nouveau ouvert, et il s’agit désormais de se battre pour :

  • La réalisation d’une étude de faisabilité pour la régie publique
  • L’information et la consultation de la population de chaque commune concernée
  • Le remboursement des factures perçues par Véolia depuis la création de la communauté d’agglomération. >>>voir le modèle de lettre de demande de remboursement ICI

C’est une question de justice sociale : la population d’Est ensemble « bénéficie » d’un des tarifs les plus chers de France. Nous payons l’eau de 40 à 58% plus cher que nos voisins parisiens. Ce scandale doit cesser !
C’est une question de santé, nous voulons une eau de meilleure qualité, sans sels d’aluminium par exemple, à titre de précaution.
C’est une question de démocratie : la population doit être entendue!

La Commission européenne oblige à privatiser l’eau

Un communiqué de presse : France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand, Coordination Eau Ile de France et ATTAC


Bruxelles – La Commission européenne promeut délibérément la privatisation des services de l’eau comme l’une des conditions imposées dans le cadre des plans de sauvetage, a-t-elle reconnu dans une lettre adressée aux groupes de la société civile. La direction du commissaire européen Olli Rehn a répondu aux questions posées dans une lettre ouverte, écrite par des organisations de la société civile, concernant le rôle joué par la Commission quant à l’obligation de privatisation imposée par la Troïka à la Grèce, au Portugal et dans d’autres pays. Aujourd’hui, dans une deuxième lettre au commissaire Rehn, les organisations exigent qu’il « s’abstienne dorénavant de toute pression imposant des conditions de privatisation de l’eau ».

>>>lire la suite ICI

Nouvel outil pour le Droit à l’eau…en ligne!

Bonne nouvelle : RAMPEDRE, le Rapport Mondial Permanent en ligne sur le Droit à l’Eau, est disponible à l’adresse www.rampedre.net


Suite à la reconnaissance par l’ONU le 28 juillet 2010 de l’accès à l’eau et à l’assainissement comme un droit humain, RAMPEDRE se veut un outil collaboratif d’information et de communication sur l’état de la concrétisation du droit à l’eau dans le monde. Un réseau international de chercheurs joue le rôle de moteur, mais RAMPEDRE se fonde principalement sur la coopération et les apports de tous celles et ceux qui sont intéressés à contribuer à faire du droit humain à l’eau universel une réalité irréversible.


Il est structuré en cinq parties : contexte juridique et institutionnel international de la reconnaissance du droit à l’eau ; état d’avancement de la concrétisation du droit tant au niveau territorial que par grands thèmes et catégories sociales ; l’évolution de la jurisprudence en la matière, les « nouvelles » (pour suivre les principaux évènements de l’actualité concernant le droit à l’eau); les sources (selon la grande variété aujourd’hui disponible).


D’ores et déjà, vous pouvez consulter le contenu de base proposé par le Réseau RAMPEDRE, mais aussi partager, réagir et contribuer en prenant contact avec nous dans la rubrique « Réseau ».


Vous êtes également invités à vous inscrire à la newsletter qui sera envoyée tous les 3 mois, afin de vous tenir informés des dernières mises à jour du site.


RAMPEDRE est un outil d’information et de communication pour et par le citoyen! Il sera participé ou il ne sera pas. Il est libre, sans charges, accessible à toutes et à tous.


La couverture des coûts de la conception et mise en route de RAMPEDRE a été assurée par l’IERPE sur base d’autofinancement. Nous comptons asseoir la viabilité de RAMPEDRE sur des bases durables grâce aux soutiens spontanés (par vous aussi, si possible) et à un « Pacte coopératif » ouvert entre organismes actifs dans la concrétisation du droit humain à l’eau. Il sera de notre devoir de donner, dès que possible, toutes les informations disponibles à ce sujet.


Départ, donc, d’une nouvelle initiative citoyenne !

Le talon de fer de la Lyonnaise

VOIR AUSSI: La Lyonnaise dans les Yvelines- 78

La Lyonnaise à Courgent – 78

La Lyonnaise à Poissy – 78

La Lyonnaise à Mantes – 78



La Lyonnaise des eaux (Suez), seconde multinationale de l’eau dans le monde derrière Véolia, rêve de passer pour une entreprise socialement responsable. Elle ne lésine pas sur les moyens, à preuve sa dernière campagne de communication, ainsi répercutée dans Le Monde :  « A Dunkerque, la Lyonnaise des eaux se lance dans la tarification progressive ». Nous qui croyions naïvement que, dans une délégation de service public (DSP), c’était les élus, les donneurs d’ordre, eux qui prenaient toutes les décisions importantes comme le tarif et que l’entreprise prestataire était là pour exécuter leur politique ! On voit que là où sévit Suez (comme Véolia ou la Saur), ce n’est pas le cas, c’est l’entreprise (et son intérêt particulier) qui commande : il y a quelque chose de pourri au royaume de la DSP !


Plus fort encore, selon l’hebdomadaire Marianne, la multinationale aurait saisi un « cabinet de conseil en stratégie de communication et gestion de crise », pour discréditer le choix politique de l’agglomération des Lacs de l’Essonne de créer une régie publique de l’eau et de chercher à se fournir auprès d’Eau de Paris plutôt qu’auprès de la filiale locale de Suez. Le cabinet se serait proposé de « limiter et réduire, en la discréditant sur le fond, la communication » de la Régie publique. Mais surtout, d’ « empêcher in fine la collaboration entre Eau des Lacs de l’Essonne et Eau de Paris ». Ces révélations témoignent de la violence que les multinationales de l’eau sont capables de mettre en œuvre pour maintenir leur position hégémonique. Gabriel Amard, président de l’agglomération des Lacs de l’Essonne, a porté plainte pour trafic d’influence.
La Coordination EAU Île-de-France soutient bien sûr le combat de cet élu courageux et déterminé.


>>>Pour en savoir plus, lien avec le dossier sur le site de la régie ICI


Mais la Lyonnaise ne rechigne pas à s’attaquer directement aux usagers récalcitrants ! A Courgent, dans les Yvelines, le maire a confié en catimini la distribution de l’eau à la Lyonnaise avec pour résultat, le doublement ou le triplement de la facture pour les usagers ; ceux qui consomment le moins étant les plus pénalisés ! A cette occasion, la Lyonnaise a même ajouté à ses méthodes « sociales », l’entrée par effraction (avec découpage du grillage) pour changer le compteur !!! Heureusement les usagers ne se laissent pas faire ; ils ont créé l’Association pour le retour en régie publique de l’eau à Courgent (membre de la Coordination Eau Île-de-France), ont déposé un recours pour faire constater l’illégalité de ce contrat et même organisé une grève des factures. La Lyonnaise et le maire les menacent maintenant de leur couper l’eau !

Pour ne pas les voir écrasés par le talon de fer de la Lyonnaise, une rencontre publique aura lieu
Samedi 20 octobre, à 14h30
A l’hôtel « Le Crépuscule », route des Longs Champs, à Houdan



Avec la participation de :
Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne
Maurice Martin, président de l’association Arep Camy (Mantes en Yvelines)
Jean-Claude Oliva, président de la coordination Eau Île-de-France
Jean-Luc Touly, conseiller régional d’Île-de-France et ex-employé de Véolia

un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…