Les régies « sœurs » Eau Seine & Bièvre et RESO, toutes deux sur le Territoire du Grand-Orly Seine Bièvre, ont repris le service de distribution d’eau potable au 1er janvier 2024. (Publi-reportage)
Deux régies aux territoires différenciés. Eau Seine & Bièvre est une régie publique de distribution d’eau potable qui concerne 29 000 abonnés pour 320 000 habitants, un ratio qui s’explique par un fort taux de logements collectifs sur le périmètre des 9 communes qui la composent. RESO de son côté, regroupe 22 000 abonnés pour 100 000 habitants, sur un territoire moins dense que sa voisine.
Une implantation au cœur du territoire. Après un an et demi de structure de préfiguration dans des locaux mis à disposition par l’Établissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre, et afin de garantir un service de proximité et une efficacité renforcée, les régies Eau Seine & Bièvre et RESO ont intégré des locaux au centre du territoire qui les composent.
Cette implantation, située à Paray-Vieille-Poste en limite d’Orly, rassemble l’ensemble des services des régies, permettant ainsi l’échange rapide des informations. Sur une surface de 1400 m² sont donc regroupés les Services Supports composés, à date, de 17 personnes (Direction Générale, Ressources Humaines, Finances, etc.), les Services Techniques avec 26 personnes (Exploitation, Travaux Neufs, etc.), et le Service Relation abonnés et facturation avec 13 personnes.
Les sièges sociaux des régies quant à eux sont situés à l’Hôtel de Ville de Vitry-sur-Seine, également siège de l’autorité organisatrice Grand-Orly Seine Bièvre.
Les régies Eau Seine & Bièvre et RESO rassemblent 13 communes des 24 qui composent l’Etablissement Public Territorial du Grand-Orly Seine Bièvre. À noter que la commune de Viry-Châtillon situé sur le Territoire est également en régie publique de distribution de l’eau.
Eau Seine & Bièvre regroupe en son sein Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre, Orly et Vitry-sur-Seine. Un périmètre induisant 470 km de réseau d’eau potable. Elle est actuellement desservie en eau par le SEDIF (une convention a été passée pour la vente d’eau en gros jusqu’en 2029) via l’usine de Choisy-le-Roi, à hauteur de 20 millions de m3 par an.
RESO, de son côté, est composée des 4 communes que sont Morangis, Paray-Vieille-Poste, Villeneuve-Saint-Georges et Savigny-sur-Orge (dont la reprise du service pour cette dernière sera effective au 1er janvier 2025), pour 250 km de réseau. Une convention avec le Syndicat Mixte Fermé Eau du Sud Francilien pour la vente d’eau en gros permet l’approvisionnement de la régie RESO pour un total de 6 millions de m3 chaque année.
Un service public de l’eau pour une meilleure qualité de service. Depuis la reprise du service par les régies, les abonnés et usagers du service public de l’eau ont pu constater quelques changements : côté facturation, le rythme est passé de trimestriel à semestriel et le prix de l’eau a été gelé depuis 2023. Sur RESO, il sera en baisse en 2025 pour 3 des 4 communes aux tarifs anormalement élevés. Les agents techniques, bien qu’ayant une connaissance globale du territoire, sont affectés sur une ou deux communes afin d’en avoir une parfaite connaissance, de pouvoir échanger avec leurs collègues et de tisser des relations au plus proche des usagers.
Depuis le 1er janvier, plus de 10 000 interventions ont été recensées sur le réseau des régies Eau Seine & Bièvre et RESO.
Un service relation abonnés et facturation assuré en interne. Les régies ont fait le choix d’intégrer, en amont même de la reprise du service au 1er janvier 2024, un service relation abonnés et facturation au sein de la structure. Décision qui ne coule pas de source , puisque ce n’est pas chose commune pour les régies en création que d’internaliser immédiatement ce service.
La relation avec les abonnés a montré une extrême intensité avec la première facturation ; le cumul de cette première facturation avec de nombreuses questions sur les tarifs, les consommations, les modalités de paiement, etc. ont induit plusieurs centaines d’appels contacts divers par jour.
Ces reprises du service et première année réussies auront permis un gain d’expérience à deux structures naissantes et ouvrent de belles perspectives pour l’avenir.