Les plus exclus, les plus fragilisés sont en première ligne aussi pour l’accès à l’eau et à l’assainissement. Pour les Roms, c’est l’été de tous les dangers. D’abord parce que les multiples démantèlements de camps depuis le début de l’année ont encore accru la précarité de leur existence. Ensuite parce que l’approche des municipales pousse certains maires à toutes les postures démagogiques et autoritaires sur le dos des plus faibles. Enfin parce que la chaleur rend la situation intenable sans eau.
Le droit à l’eau et à l’assainissement doit s’appliquer ici et maintenant! C’est un droit humain fondamental, c’est à dire qu’il ne peut pas souffrir de restrictions, de conditions… Sinon cela signifie un déni d’humanité pour ces familles.
La France se veut en pointe dans la gestion de l’eau -la fameuse école française de l’eau-, et plus récemment dans la reconnaissance du droit à l’eau et à l’assainissement, mais en réalité, il reste encore beaucoup à faire pour rendre ce droit effectif dans notre pays. Selon la Commission nationale des droits de l’homme en juin 2011, l’accès à l’eau et à l’assainissement n’est pas satisfait pour plus de deux millions de personnes.
En juin, l’action solidaire d’élus et d’associations à Vitry (94) VOIR ICI a marqué des points et permis une évolution de la situation. Depuis juillet, une autre alerte vient de Wissous (91): LIRE ICI « le maire de Wissous coupe l’eau aux Roms », un article d’Essonne Info du 26 juillet, et VOIR ICI l’appel de deux élus. Ces diverses initiatives contribuent à la réalisation du droit à l’eau pour tous. A soutenir et à multiplier!