Les effroyables attaques terroristes du 13 novembre de Paris et Saint-Denis s’inscrivent dans une lignée d’actes sanglants et criminels, perpétrés par des individus téléguidés, organisés par Daech autour d’une idéologie fasciste, sectaire, porteuse de haine et de guerre. Nous condamnons ces actes barbares.
Le texte préparatoire d’un accord pour la conférence des Nations Unies sur le climat [COP21] a été rendu public. Pour la Coordination eau bien commun France et pour l’initiative Eau, planète et peuples qui regroupent des associations directement concernées par l’eau, la déception domine, car l’eau est la grande absente de ce document.
Voici un outil de sensibilisation innovant pour informer sur les enjeux de ce secteur de marché et valoriser les bonnes pratiques, pour réfléchir à notre rapport à l’eau et à nos modes de vie en société.
Quand l’histoire du marketing de l’eau en bouteille croise les aspects financiers, environnementaux et législatifs de ce secteur, ce mode de consommation se décrit peu à peu comme un portrait du monde, vu à travers le prisme de l’eau que nous buvons. Et derrière ce mode de consommation sommeille une question centrale : l’eau est-elle une marchandise ou un bien commun ?
Henri Smets, membre de Académie de l’Eau, analyse l’évolution du texte de la loi relative à la transition énergétique dite « loi Royal » sur les coupures d’eau et réductions de débit en France.
Du suspense jusqu’à la fin
Jusqu’à la fin des débats sur la loi relative à la transition énergétique, dite loi Royal, beaucoup ont cru que l’Assemblée nationale et le Sénat allaient voter une disposition pour autoriser les distributeurs d’eau à réduire le débit d’alimentation en eau en cas d’impayés. Il n’en fut rien. Le législateur a finalement choisi (juillet 2015) de ne pas risquer de priver d’eau de nombreux ménages incapables de la payer. Au vu des décisions du Conseil constitutionnel, le député François Brottes a retiré son amendement destiné à autoriser les réductions de débit dans certains cas et l’art. L 115-3 du Code de l’action sociale et des familles tel que modifié par la loi Brottes est resté inchangé.[1]
Neuf millions de Mexicains vivent sans accès à l’eau potable. Le gouvernement s’apprête pourtant à renforcer la politique de libéralisation du secteur, en partie responsable de la situation actuelle. Les multinationales détiennent déjà d’immenses concessions d’eau, et leurs activités entraînent pollutions, raréfaction des ressources et conflits sociaux. Les entreprises françaises ne sont pas en reste : Suez et Veolia gèrent de manière controversée des systèmes de distribution d’eau, et l’entreprise Total veut y lancer l’exploitation très polluante du gaz de schiste. Une coalition citoyenne lutte pour mettre fin à la privatisation, l’accaparement et la surexploitation de l’eau. Mais la bataille s’annonce rude. Enquête de Marie-Pia Rieublanc dans l’Observatoire des multinationales.
La Cour d’appel de Paris a condamné Veolia pour avoir fourni à un habitant d’Abbeville la Rivière (Essonne) une eau potable ne respectant pas les normes de qualité en vigueur. Une première en France qui pourrait faire jurisprudence.
Le 17 septembre dernier, la société Veolia et la Société Française de Distribution d’Eau (SFDE) ont été condamnées in solidum pour avoir fourni une eau de mauvaise qualité à un usager d’Abbeville la Rivière. La Cour d’appel a condamné les deux sociétés à lui verser au total la somme de 12 560 euros : 7560 euros pour le remboursement des factures d’eau, 1000 euros pour le préjudice moral et 4000 euros pour les frais de justice. Elle pointe notamment le fait que Veolia et SFDE ont relevé pendant 3 ans les anomalies pointées par l’usager, sans y remédier de façon efficace.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…