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Forages, les préparatifs continuent, l’action aussi

Environ 450 personnes se sont rassemblées le samedi 3 août devant la plate forme installée par la société Hess Oil au lieu-dit « la Petite Brosse » près de Jouarre (Seine et Marne).

Officiellement, il s’agit d’exploration profonde. Les militants qui ont examiné le dossier sont sceptiques : il s’agit bien d’aller dans la roche-mère, là où l’exploitation nécessite la fracturation.

Lors du permis de 2009 sur Château-Thierry (qui inclut Jouarre), les industriels (à l’époque la société Toréador) prévoyaient bien de procéder à la fracturation hydraulique pour leurs recherches. La loi de 2011 l’interdit, mais un recours a été déposé : Hess se tient donc prêt, au cas où elle serait remise en cause.

Les manifestants, avec l’appui de plusieurs élus (dont la Maire de la Ferté sous Jouarre) ont dit non à la fracturation hydraulique, non à l’exploitation mais aussi non à l’exploration : beaucoup ont demandé que les efforts soient menés non pour chercher de nouveaux gisements de pétrole ou de gaz « non conventionnels » mais pour développer les énergies renouvelables. Daniel Hofnung (ATTAC, Coordination EAU Île-de-France) a appelé à se centrer sur la transition énergétique, qui signifie avant tout consommer moins d’énergie… donc ne pas chercher de nouveaux gisements. Plusieurs militants ont dénoncé le partenariat transatlantique en cours de négociation et les portes qu’il ouvrirait en Europe pour ce type d’exploitation.

Depuis les buttes surplombant le site, les installations prêtes à servir sont bien visibles: la foreuse de 26 m de haut, les cuves pour le mélange du fluide de forage, puis de fracturation, le bassin de décantation, les forêts prêts à servir, les tas de sacs de ciment pour le puits de 4.000 m, les piles de tuyaux d’acier, le mélangeur marqué H2S, les baraquements du personnel…

Ils sont prêts à forer, continuons l’action pour les en empêcher !

VOIR ICI les photos de l’action et des installations

Sans eau, quelle vie?

Les plus exclus, les plus fragilisés sont en première ligne aussi pour l’accès à l’eau et à l’assainissement. Pour les Roms, c’est l’été de tous les dangers. D’abord parce que les multiples démantèlements de camps depuis le début de l’année ont encore accru la précarité de leur existence. Ensuite parce que l’approche des municipales pousse certains maires à toutes les postures démagogiques et autoritaires sur le dos des plus faibles. Enfin parce que la chaleur rend la situation intenable sans eau.

Le droit à l’eau et à l’assainissement doit s’appliquer ici et maintenant! C’est un droit humain fondamental, c’est à dire qu’il ne peut pas souffrir de restrictions, de conditions… Sinon cela signifie un déni d’humanité pour ces familles.

La France se veut en pointe dans la gestion de l’eau -la fameuse école française de l’eau-, et plus récemment dans la reconnaissance du droit à l’eau et à l’assainissement, mais en réalité, il reste encore beaucoup à faire pour rendre ce droit effectif dans notre pays. Selon la Commission nationale des droits de l’homme en juin 2011, l’accès à l’eau et à l’assainissement n’est pas satisfait pour plus de deux millions de personnes.

En juin, l’action solidaire d’élus et d’associations à Vitry (94) VOIR ICI a marqué des points et permis une évolution de la situation. Depuis juillet,  une autre alerte vient de Wissous (91): LIRE ICI « le maire de Wissous coupe l’eau aux Roms », un article d’Essonne Info du 26 juillet, et VOIR ICI l’appel de deux élus.  Ces diverses initiatives contribuent à la réalisation du droit à l’eau pour tous. A soutenir et à multiplier!

Bruxelles, les habitants prennent la gestion de l’eau en main!

françoise-naufragée

La balade des naufragés est la première d’une série de quatre sur le versant d’un affluent de la Senne dans la commune bruxelloise de Forest. Ces promenades exploratoires, organisées par les Etats Généraux de l’eau à Bruxelles avec des groupes d’habitants de la commune organisés en comités, quartiers durables ou contrats de quartier durable, permettent un diagnostic des problèmes liés à l’eau. Elles sont suivies d’ateliers de cartographie collaborative (Map-it) pour l’élaboration de propositions de solutions et idées.

Après les quatre promenades et cartographies, une carte de synthèse est prévue. Elle sera présentée et discutée comme proposition d’un versant pilote à l’occasion d’une table ronde visant à réunir les habitants, les institutions locales compétentes en matière d’urbanisme et les gestionnaires de l’eau : institutions régionale, communale et fédérale et opérateurs de l’eau.

Cette première promenade dédiée au radeau des naufragés a réuni une bonne vingtaine de personnes : habitants du fonds de la vallée, et du haut du versant, militants de l’eau bien commun, curieux-curieuses bruxelloisEs ou venuEs de loin, la Coordination Eau Ile-de-France, radio PanikGlobradio, l’échevin (adjoint au maire) à l’urbanisme de Forest, et les experts, Kevin De Bondt,  géologue du département Earth System Science, Vrije Universiteit Brussel (VUB), Valérie Mahaut, ingénieure civile architecte, enseignant à l’Université de Montréal et particulièrement intéressée par les « nouvelles rivières urbaines ».

groupe-naufragésNotre petite troupe est guidée par Françoise, habitante depuis 25 ans du bas Forest, et sa fille qui porte les cartes et panneaux préparés par la mère pour illustrer ses propos. Françoise nous a fait observer en détail l’océan de bitume qui encercle et forme le radeau, et les derniers espaces où l’eau fait surface, tristement sale et malodorante. En vraie naufragée-militante, elle s’est préparée comme une pro et nous conte avec passion, comment au fil des siècles et de l’industrialisation, la fréquence des inondations s’est accrue et les forestois du bas ont appris à vivre les pieds dans l’eau et dans le caca !

Le Geleytsbeek, affluent de la Senne, et sa vallée n’ont plus grand chose du havre de paix qu’ils étaient jusqu’au XIXème siècle. Etangs, bois et noues qui attiraient autrefois la bourgeoisie et ses loisirs ont disparu sous les industries, le bitume et le béton. Après la construction de la gare et l’arrivée de la voie ferrée, les entreprises s’installent au fil de l’eau, les habitants des villas fuient ce bas de vallée où migrent des pauvres à la recherche d’emploi… Même les religieuses de l’Abbaye de Forest abandonnent leurs étangs et leurs canaux. L’industrialisation et l’urbanisation se poursuivent, les étangs sont asséchés, les canaux enterrés.

La tendance n’a jamais faibli, et s’est même amplifiée à partir des années 1980. Depuis, le fonds de vallée a vu pousser, une station d’épuration, une gigantesque usine de construction automobile (anciennement Volkswagen, désormais Audi), le centre de compostage de Bruxelles, deux centres de tri des déchets et une usine de production d’électricité gaz-vapeur !

L’imperméabilisation massive des sols empêche l’infiltration des eaux de pluie et c’est bien là une des causes principales d’inondation du quartier de Saint-Denis, trois à quatre fois par an. Le Geleytsbeek, depuis longtemps devenu un égout puant, en-tuyauté, enterré sert désormais de collecteur. Sans aucun dénivelé et avec un tracé qui entoure le quartier et remonte son cours d’antan, il ne trouve plus d’autre exutoire que les cave-cuisines des habitants. Une partie du collecteur, sous l’usine automobile, ne peut plus être curée. Le sable des chantiers de tout le versant, la graisse à frite et de mystérieux vêtements s’accumulent et le bouchent… L’eau n’a plus qu’à déborder.

C’est ainsi que les habitants du quartier, les plus persévérants, chaussent régulièrement leurs bottes pour aller vider des seaux d’eau et d’excréments accumulés dans leurs caves. D’autres ne restent pas longtemps. Les plus aisés du quartier, par des systèmes plus ou moins coûteux de pompe, de surélévation des bouches d’évacuation ou de cuvage des caves se protègent précairement. Mais ces solutions individuelles apportent autant d’eau supplémentaire dans les caves des plus démunis. Les sans-papiers, notamment, à qui des propriétaires peu scrupuleux louent les entresols, sont régulièrement chassés par l’eau… et sans préavis !

Seul point positif dans ce sombre tableau que nous peint cette habitante exaspérée (mais loin d’être désespérée), une entreprise de design dans une ancienne usine, a aménagé dans sa cour, un tout petit étang verdoyant, offrant ainsi un échantillon minuscule des potentialités de paysage du quartier. Les petites maisons peintes de toutes les couleurs et les vieilles usines en brique rouge ne sont pas si désagréables à regarder lorsque la végétation trouve sa place dans le cadre.

Après plus de deux heures de marche rapide et le récit détaillé de Françoise, nous arrivons au TNG, bien essoufflés et étourdis d’information cartographique et catastrophique. Nous piqueniquons rapidement avant de nous retrousser les manches. C’est Dominique qui prend maintenant la parole pour orienter notre travail pour la fin de la soirée.

Aujourd’hui nous avons exploré le quartier le plus en difficulté du versant, le fonds de la vallée est logiquement le plus affecté par les inondations. Une partie des solutions viendront du haut du versant, mais il est important de nous concentrer sur ce que nous avons observé. Ce sera le but des prochaines balades que de tisser les liens de solidarité entre les habitants des collines et les naufragés, pour aller vers une gestion intégrale du bassin versant. Le géologue et la chercheuse nous conseillent de penser aux opportunités que nous avons pu observer pour l’eau de refaire surface, ils évoquent les « nouvelles rivières urbaines » comme solution possible pour ralentir, faire évaporer ou infiltrer l’eau…

mapping-naufragésTrois groupes se forment autour de cartes vierges du quartier, des étiquettes symboliques pour marquer les problèmes observés, les points positifs et les idées, les rêves mêmes. Les participants s’interrogent : doit-on rêver ou être réalistes ? Et je pense à cette phrase attribuée à Shakespeare : « Ils ont échoué parce qu’ils n’ont pas commencé par le rêve », et cette autre d’Oscar Wilde : « La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit ». Un peu des deux sans doute, du rêve le plus fou au projet le plus pragmatique, un panel de solutions peut émerger de ce bouillonnement collectif…

Après une promenade aussi riche, malgré la fatigue et la nuit tombante, les cartes se couvrent vite de nombreuses étiquettes. Certains rêvent de voir l’usine disparaître, d’autres de voir les noues refaire surface, d’autres encore imaginent des marais permettant à la fois de faire tampon pour les crues et de filtrer l’eau tellement polluée… Nous n’avons pas le temps de faire la synthèse entre les trois groupes, mais une grande excitation et émulation animent encore les conversations jusque dans la nuit.

hope-naufragés

Les prochains rendez-vous pour les trois autres balades sont pris aux mois de septembre et octobre. Il faudra être prêts, solidaires, plein d’idées et de force pour la table ronde du 15 novembre.

Aventure à suivre…

SEDIF: Santini verrouille encore!

Echaudé par les exemples des Lacs de l’Essonne et d’Est Ensemble, où la création d’une communauté d’agglomération et la reprise par celle-ci de la compétence eau a permis la sortie du Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) aux communes qui en étaient toutes membres auparavant, M. André Santini, président du SEDIF, veut tout faire pour empêcher que cela se reproduise! Et verrouiller encore plus le SEDIF en interdisant aux communes toute possibilité de sortie du syndicat.

Ainsi, dans un cas voisin, l’extension d’une communauté d’agglomération membre du SEDIF à de nouvelles communes, elles aussi membres du SEDIF, équivaut selon la réglementation à un retrait de ces communes du SEDIF et ouvre du coup une fenêtre de tir pour un autre choix, ce que M. Santini veut à tout prix éviter. Aussi il a écrit par deux fois au Ministre de l’Intérieur pour éviter « ces situations inutilement complexes de retrait imposées par les textes« .

Car, quand on est au SEDIF, c’est pour y rester! M. Santini en sait quelque chose, lui qui préside le SEDIF depuis trente ans. La Générale des eaux -Veolia aussi, qui est délégataire du syndicat depuis 90 ans!

Lire la note N°20 de la séance du comité syndical du SEDIF du 20 juin 2013

 

Alerte générale à Cergy-Pontoise

Cessons de faire de l’eau un marché

Communiqué de  l’association Alerte générale sur l’eau (AGLEAU).

Le 2 juillet 2013, le Conseil communautaire de l’’Agglomération de Cergy-Pontoise a décidé, à la majorité, de conduire jusqu’’à son terme, le contrat de 30 ans, voté en 1992, confiant à Veolia la gestion de l’’usine de traitement des eaux usées de Neuville-sur-Oise. Il eut été possible, en application de la loi Barnier de 1995 et de l’’arrêt du Conseil d’’Etat dit arrêt Olivet émis en 2009, limitant à 20 ans les contrats signés avant 1995, de remettre à l’’étude ce contrat très ancien et d’examiner la possibilité de faire gérer un service public majeur par les pouvoirs publics eux-mêmes.

Ce choix n’’a pas été fait. Et ce en fonction de deux arguments principaux : la Communauté d’’Agglomération ne serait ni financièrement ni techniquement prête à assumer, actuellement, la charge d’un passage à la gestion publique. On en restera donc à la gestion privée déléguée jusqu’’en 2022 !

Dominique Lefèbvre, le député-président de la CACP (dans l’’attente de la mise en œoeuvre de la prochaine loi sur le non-cumul des mandats qui pourrait le concerner en 2017), s’exprimant sur VO News2prétend, en effet, que « nous n’’avons pas de fonctionnaires possédant la technicité nécessaire », (ce qui est fort humiliant à l’’égard des agents des services publics capables de prouver leur savoir technique -notamment ceux du SIARP-) ! Il affirme, par ailleurs, qu’« il y a un intérêt financier car une interruption avant le terme nous aurait obligé à payer une indemnité ». L’’argument est incohérent ! Comme si cela ne devait pas nous coûter, à moyen et long terme, voire dès à présent (sur nos factures!), plus que des indemnités, même lourdes ! Sans compter, pour une collectivité, l’’humiliation de devoir gérer sous la menace d’’une éventuelle punition financière ! En réalité, c’est une volonté politique qui s’’est exprimée : celle de continuer à gérer aussi longtemps que possible l’’Agglomération de Cergy-Pontoise par le biais de Délégations de Service Public (DSP), que ce soit Veolia ou Vinci qui en profite.

Dans son RAPPORT D’EVALUATION DE LA POLITIQUE DE L’EAU EN FRANCE, paru en ce début juillet 2013, Michel Lesage, Député des Côtes d’Armor, Parlementaire en mission auprès du gouvernement, écrit dans sa conclusion :

« Une véritable démocratie de l’eau reste à construire. Il faut promouvoir un large débat national afin de bâtir une vision partagée, développer une conscience collective sur la question de l’eau et identifier les grands enjeux qui s’y rattachent. Parce que l’eau est l’affaire de tous, elle doit concerner et préoccuper chacun. Sa gouvernance doit être rééquilibrée au profit des usagers domestiques et des élus pour aller dans ce sens ».

AGLEAU ne dit rien d’autre !

Oui, la démocratie de l’eau est insuffisante et « reste à construire ».

Oui, il faut «promouvoir un large débat national », parce que « les défis et les nouveaux enjeux liés à l’eau sont considérables » et parce que « le modèle français de gestion de l’eau inventé il y a plus d’un demi-siècle, s’il a permis des avancées, a aujourd’hui atteint ses limites».

Oui, « l’eau est l’affaire de tous » mais, dans la pratique, on en est loin encore…

Oui, « sa gouvernance doit être rééquilibrée au profit des usagers domestiques et des élus », car, à l’évidence, ce n’est pas encore le cas…

AGLEAU travaille à faire prendre conscience de ces évidences oubliées et se réjouit que des parlementaires s’y consacrent tout comme nous. Là est la cohérence : qu’il y ait, au niveau local comme au niveau de l’État tout entier, le même discours, celui non d’un « retour » vers le passé mais celui d’un « accès » actualisé à la gestion publique, dût-il être progressif.

En fait d’intérêt, nous estimons que le temps est venu où les usagers et les élus cesseront d’être, de fait, la chose d’entreprises dont la préoccupation ne peut être l’intérêt général ! Car cet intérêt général, aujourd’hui, c’est, tout à la fois, l’intérêt économique (un mètre cube d’eau de moins en moins cher), l’intérêt sanitaire (une eau protégée, de moins en moins polluée), l’intérêt européen (le « modèle français » favorisant de grandes entreprises privées est devenu obsolète), l’intérêt écologique (afin de préserver la ressource, sa qualité et sa distribution en période de bouleversement climatique) et, enfin, l’intérêt démocratique (afin que les usagers –et non les clients!- aient toujours leur mot à dire quand il s’agit de ce dont dépend leur vie quotidienne).

« Ce sont les collectivités locales, d’abord les communes et leurs groupements (EPCI), en lien avec les départements et les régions, qui doivent structurer la nouvelle gouvernance de l’eau, grâce à des outils adaptés » lit-on encore dans le rapport Lesage. Cela ne se fera pas sous la dépendance des entreprises qui ne cherchent qu’à élargir leur « part du marché de l’eau » et ont les moyens de dominer les collectivités territoriales petites ou grandes..

Nous ne lâcherons plus cette question même si nous devions nous en tenir à la préparation de la prochaine échéance au tout début des années 2020. Mais nous sommes persuadés que, bien avant, la question du service de l’’eau sera réexaminée ainsi que le laisse apparaître le rapport Lesage. Nous ne nous tairons plus. L’’approche des élections municipales de 2014 nous permettra de rouvrir très largement ce dossier devant tous les candidats, quels qu’’ils soient.

AGLEAU et un nombre croissant d’associations citoyennes ont un autre objectif de plus en plus populaire : se préparer à sortir, tôt ou tard, des DSP. Cesser de faire de l’’eau un marché.

8 juillet 2013

Lire l’article de la Gazette du Val d’Oise

Eau et municipales

Le Mouvement Utopia vient de publier La commune, lieu du « buen vivir », 15 propositions en vue des élections municipales de 2014. Parmi elles, la numéro neuf retient toute notre attention;

Se réapproprier l’eau bien commun

« Considérer l’eau comme un bien commun c’est refuser qu’il fasse l’objet d’une marchandisation. La recherche de profit par un opérateur privé n’a pas sa place dans la gestion de l’eau. Nous défendons une gestion publique, démocratique et transparente de l’eau. Elle doit s’accompagner d’un véritable contrôle citoyen impliquant une pluralité d’acteurs: les associations, les élus, les citoyens, les salariés. C’st ce que nous appelons l’appropriation publique de l’eau.

Par ailleurs, nous privilégions le préventif par rapport au curatif pour préserver et améliorer la qualité de l’eau face aux nombreuses pollutions (agricoles, médicamenteuses, individuelles, etc.) et pour éviter le développement de coûteuses usines de traitement. »

La proposition suivante sur la gratuité concerne aussi l’eau. « Sur le territoire de la commune, nous proposons que les premières tranches d’eau et d’électricité soient gratuites et financées notamment par un renchérissement du mésusage.« 

De la même manière qu’ils et elles s’investissent au sein de la société civile, les militantEs d’Utopia considèrent les partis politiques de gauche et écologistes comme des vecteurs importants pour promouvoir leurs orientations et les mettre en oeuvre.

Le Mouvement développe ainsi une stratégie cohérente, globale au sein des différents partis et principalement à Europe Écologie Les Verts, au Parti de Gauche et au Parti Socialiste. L’objectif est de faire avancer ses idées, de soutenir toutes les démarches favorisant la convergence et l’unité sur la base d’orientations altermondialistes et écologistes.