Tous les articles par admin

Veolia nominé aux prix Pinocchio

Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre France, en partenariat avec le CRID et Peuples Solidaires, ont pour but d’illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu’elles utilisent pourtant abondamment.

Cette année, Veolia est nominé pour favoriser les abus et les profits plutôt que le droit à l’eau, en Inde, dans la catégorie « Une pour tous, tout pour moi ! » Prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles.

1 planète/7 milliards d’êtres humains, l’équation paraît simple. Pourtant certaines entreprises s’approprient une part excessive du gâteau, et dévorent celle des autres. Leur but ? Gaver une minorité au détriment du plus grand nombre.

Vous pouvez voter ICI

La cérémonie publique de remise des Prix se déroulera le  mardi 19 novembre 2013 à la Java, 105 rue du Faubourg du Temple, 75010 Paris

Pour en savoir plus, lire l’article « Veolia en Inde, le retour des vieux démons » sur le site de l’Observatoire des multinationales.

Gaz de schiste : la mobilisation ne doit pas faiblir !

RENDEZ-VOUS SAMEDI 19 OCTOBRE A 11h00

Péniche Alternat

Quai Anatole France, port de Solférino (à côté de la passerelle Solférino)

Métro Assemblée Nationale/ RER Musée d’Orsay

Lundi 14 octobre 2013 – Nos organisations prennent acte de la décision du Conseil Constitutionnel qui vient de déclarer conforme à la Constitution les articles 1 et 3 de loi du 13 juillet 2011 qui interdit le recours à la fracturation hydraulique en France pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux. Le Conseil Constitutionnel a légitimé vendredi dernier la possibilité pour un État de mettre un terme à la fuite en avant visant à extraire des énergies fossiles toujours plus loin, plus profond avec toujours plus de conséquences environnementales et sanitaires.

Au regard des exigences climatiques et conformément aux engagements de François Hollande lors de la dernière conférence environnementale – réduire de 30% la consommation d’énergies fossiles d’ici 2030 et de 50% la consommation d’énergie finale d’ici 2050 – deux tiers a minima des ressources fossiles déjà identifiées devront rester dans le sous-sol, selon les chiffres de l’AIE. Ce qui n’est manifestement pas compatible avec de nouvelles explorations et extractions d’hydrocarbures.

Cependant, malgré les déclarations du Président de la République et du Ministre de l’environnement, le débat n’est pas entièrement clôt puisque l’article 2 de la loi du 13 juillet 2011 prévoit une possibilité d’ « expérimentation » de la fracturation hydraulique. C’est une commission d’expérimentation, dont les membres n’ont pas encore été nommés, qui décideraient au cas par cas d’autoriser ces forages.

Les industriels ont déjà commencé leur lobbying sur cette question de l’expérimentation. Ils jouent sur les difficultés de preuve et jusqu’ici des incertitudes légales pour poursuivre les recherches d’hydrocarbures non conventionnels. C’est le cas en Seine et Marne où Hess Oil a lancé des travaux exploratoires pour les pétroles de schiste ou MouvOil l’entreprise suisse qui entend mener des recherches sismiques dans le Gard.

Logo_confédération_paysanneLOGO-EDSTMlogo_amis_de_la_terrelogoEAUIDFcmjn blogo-attacLogo-mouvement-Utopia350logo-france-libertésLogo Agir pour l'Environnementlogo_RAC-F_MDlogo_aitecLogo TacaLogo IDF'EAU

C’est pourquoi, nous nous associons à la journée mondiale contre la fracturation hydraulique et l’extractivisme, qui aura lieu ce samedi 19 octobre, à l’initiative de collectifs citoyens et d’associations du monde entier. En France, il y aura de nombreuses mobilisations, par exemple à Montélimar, Toulouse, Saint-Claude, Lille, Montereau, Etampes.

A Paris, nous vous donnons rendez vous à 11h00 sur la péniche Alternat (Quai Anatole France, port de Solférino) pour une action visuelle spectaculaire. Point presse, possibilité d’interviews et de prise de photos.

Cette journée nous permettra d’affirmer une fois encore notre refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, quelque soit la technique utilisée et de demander au Président de la République et au gouvernement d’arrêter de délivrer de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux et à annuler les permis existants ciblant des hydrocarbures de schiste et les gaz de couche. Il en va de la cohérence de la politique gouvernementale.

Nous l’appelons aussi à prendre des mesures concernant les activités de multinationales françaises telles que Total, GDF Suez ou Perenco qui, faute de pouvoir exploiter les hydrocarbures non conventionnels dans notre pays, se tournent vers d’autres territoires dans le monde, en Pologne, en Tunisie, en Argentine, etc.

Tous en Seine lève l’ancre

La Région Ile de France initie un très grand événement populaire, autour de la Seine, de la Marne et de l’Oise.

Cet événement va être construit de façon participative avec les collectivités locales, las associations, les acteurs de l’eau. Il vise à créer un sentiment de communauté autour du fleuve et de ses rivières et à promouvoir l’appropriation sociale de tous leurs enjeux. Après une courte parenthèse historique où la ville et ses habitants se sont détournés du fleuve, au fur et à mesure qu’ils le surexploitaient, ils se retournent à nouveau vers lui.>>>lire la suite

Reconduction de contrat de délégation contestée par les associations

Suite à la délibération du Syndicat des Eaux de la Presqu’ile de Gennevilliers (SEPG) reconduisant la délégation de service public (DSP) pour une période de 9 à 12 ans, lors d’un conseil d’administration controversé le 29 mai dernier, sept associations et collectifs, dont Environnement 92, Naturellement Nanterre,  ATTAC 92 et la Coordination EAU Île-de-France, ainsi que des usagers de cinq villes, ont adressé un recours gracieux au président du SEPG. C’est la première étape avant le tribunal administratif. Une démarche qui vise à laisser ouverte la possibilité de choisir une gestion publique et …à laisser les électeurs trancher le débat à l’occasion des élections municipales.

Les principaux arguments motivant ce recours sont:

-l’absence d’affichage public pour convoquer la réunion;

-la tenue de la réunion dans un lieu privé dont l’accès était interdit au public par des vigiles; de fait, la réunion s’est tenue à huis-clos, sans motifs et sans délibération préalable des élus pour le décider;

-le refus de faire participer à la réunion et voter la nouvelle déléguée de la ville d’Asnières, désignée le 23 mai; or le résultat du vote a été très serré (13 voix contre 11).

Sur le fond, il faut remarquer l’affirmation non démontrée et erronée d’un surcoût de 3% d’une régie par rapport à une future DSP, de nature à induire les élus en erreur. A noter également l’absence de bilan de la gestion passée dont les errements ont pourtant été mis en lumière.

Enfin, l’actuel contrat de DSP se termine le 30 juin 2015 ce qui rend particulièrement suspecte la précipitation dans laquelle s’est prise cette décision.

Lire le texte intégral du recours

 

La consommation massive d’eau, face cachée de la production d’énergie

L’eau est indispensable à la production d’énergie. La consommation croissante d’énergie en mobiliserait donc de plus en plus. Centrales à charbon, agrocarburants et gaz de schiste constituent ainsi une charge lourde sur des ressources en eau de plus en plus disputées.

La quantité d’eau douce consommée pour produire l’énergie à travers le monde va doubler sur la période allant jusqu’en 2035. Selon les calculs de l’Agence internationale de l’énergie (voir page 9) plusieurs facteurs provoqueront cette augmentation vertigineuse des besoins en eau. Mais le rapport pointe surtout du doigt, d’une part, le boom prévu des agrocarburants et d’autre part, l’utilisation massive du charbon.

La planète pourra-t-elle supporter cet abus d’une ressource naturelle qui sera de plus en plus rare ?

Lire l’article complet sur le site REPORTERRE

 

Occupation de la plateforme de forage en Seine-et-Marne

 

hess-stop-forage-zoom.previewCommuniqué des Dindons de la Farce. « Dimanche matin de 06h53 à 12h30, le collectif des Dindons de la farce occupe la plateforme pétrolière de la Petite Brosse à Jouarre (Seine-et-Marne). 30 personnes pénètrent sur le site. Quatre « dindons » escaladent la tour de forage pour s’y enchaîner. Les gendarmes, arrivés une demi-heure plus tard, quadrillent le site et évacuent les occupants restés au sol. Fouille à corps, relevés d’identités, convocation à se présenter à la gendarmerie de Coulommiers à 9h15.

Mais les quatre alpinistes sont toujours sur la tour! Les dindons sur le beffroi n’ont même pas froid, ils tiennent bon en haut du mât et sont prêts à donner à qui veut l’entendre une véritable conférence au sommet : sur la farce qui se déroule depuis bientôt trois ans autour des hydrocarbures de schiste, sur les dangers de la fracturation hydraulique, sur notre refus catégorique des énergies extrêmes, sur notre vision d’une véritable transition énergétique et écologique.

Par cette action résolue, ils souhaitent attirer l’attention du public et des médias sur la farce qui se déroule sous nos yeux et dont ils refusent d’être les dindons.

La plateforme occupée est celle de la compagnie états-unienne HESS Oil, l’entreprise qui cette dernière année a réalisé plusieurs forages préparatoires sur des permis de recherche d’hydrocarbures officiellement déclarés comme portant sur l’huile de schiste. Il est de notoriété publique que l’huile de schiste est impossible à extraire sans recourir à une fracturation et qu’aujourd’hui seule la technique de fracturation hydraulique présente les conditions de rentabilité jugées satisfaisantes par les pétroliers.

Pourquoi  HESS Oil avance dans ses travaux alors qu’une loi (Loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 ) lui interdit de passer à l’acte ? Pourquoi cherche-t-elle des hydrocarbures qu’elle ne pourrait pas exploiter ? Difficile d’imaginer qu’un industriel entreprenne ces opérations coûteuses (12 millions d’euros par forage, soit plusieurs dizaines de millions d’euros par permis) sans attendre un possible retour sur investissement. Alors, pourquoi ? Spéculation?  Ou bien les dirigeants d’HESS Oil sont-ils si sûrs que l’interdiction sera levée comme le laisse craindre la Question Prioritaire de Constitutionnalité déposée par la compagne texane Schuepbach qui cherche à invalider la loi du 13 juillet (la décision du Conseil Constitutionnel sera rendue début octobre) ? Espèrent-ils, aussi, qu’à force de lobbying, un miracle ne rende les dangers de la fracturation hydraulique « socialement acceptables » jusqu’à ce que les dégâts, irréversibles, ne commencent à apparaître?

Les sites forés sont prêts pour la suite des opérations. Après en avoir terminé avec Jouarre, la foreuse HH300 de la COFOR (filiale de Vinci), utilisée par HESS Oil et conçue pour forer dans les schistes, partira sur une autre plateforme, probablement celle de Fonteney-de-Bossery (10 Aube), site qui offre une vue plongeante sur la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, à moins de 110 km de Paris, en bord de Seine.

Alors cette foreuse, pour l’instant, nous la gardons. Pour mettre en lumière la farce en cours. Pour rappeler au Président Hollande – qui déclarait qu’il n’y aurait pas d’exploration d’hydrocarbures non conventionnels en France – de tenir sa parole. Pour que la Conférence environnementale en cours ne soit pas un nouveau catalogue d’intentions. Pour exiger la fin des forages exploratoires visant le gaz et le pétrole de schiste, de houille et l’huile lourde, l’abrogation de tous les permis de recherche portant sur ces hydrocarbures, le rejet de toutes les demandes de permis en cours d’instruction, l’abandon de tous les projets similaires et un ferme engagement pour une vraie transition énergétique et écologique. »

Pour en savoir plus, cliquer ICI