Contrastant avec la morosité du SEDIF hier matin, l’ambiance était à la fête hier soir pour l’inauguration des deux nouvelles régies du Grand Orly Seine Bièvre. Ci-dessous et en lien article de C. Dubois dans Citoyens.com
L’une est gérée par des villes de droite, l’autre par des communes de gauche, mais les deux régies publiques de l’eau potable créées dans l’intercommunalité du Grand Orly Seine Bièvre revendiquent à l’unisson la maitrise de ce service public. Et les deux n’ont pas peur des bras de fer. Ambiance ce jeudi soir à Orlytech, dans le nouveau siège des deux régies rebelles, qui devraient être rejointes par de nouvelles villes dès 2025.
Ce jeudi 25 janvier, l’heure est à la fête dans le siège en fin de chantier des deux nouvelles régies. D’un côté, Eau Seine et Bièvre regroupe neuf communes du Val-de-Marne (Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre, Orly et Vitry-sur-Seine) dirigées par la gauche. De l’autre, la Régie des Eaux de Seine et Orge (Reso) regroupe Morangis, Paray-Vieille-Poste et Savigny-sur-Orge (cette commune rejoindra la régie partir de 2025) en Essonne, et Villeneuve-Saint-Georges en Val-de-Marne. Quatre villes gérées par la droite. Deux entités distinctes qui travailleront néanmoins main dans la main. “On n’est pas de la même famille politique, mais on peut se retrouver sur beaucoup de sujets”, rappelle Brigitte Vermillet, présidente de Seine et Orge et maire de Morangis.
Les deux régies s’appuieront sur une équipe commune actuellement composée de 37 agents et qui compte doubler ses effectifs pour passer les 70, et une direction générale unique assurée par Quentin Deffontaines, lequel a travaillé à la préfiguration des régies dès le début 2022.