Françoise Gigleux qui anime l’association « l’eau est le pont », a recueilli le témoignage d’une famille victime d’humiliations en cascades avec une coupure d’eau. Ce récit est publié sur le site « raconter la vie« qui vise à produire « le roman vrai de la société d’aujourd’hui » à l’initiative du sociologue Pierre Rosanvallon.
Comment vivre sans eau courante ? Ce récit sensible montre que la coupure d’eau est la limite, « le seuil critique », avant le basculement dans la précarité absolue.
La famille habitait jusque-là une maison de trois étages avec jardin, à Soissons, dont elle a été expulsée au milieu d’un torrent de difficultés économiques et sociales.