Mayotte: la peste ou le choléra?

Alerte sur un lot d’eau Cristaline défectueux, en pleine épidémie de choléra. L’Agence régionale de la Santé demande de ne pas consommer cette eau, alors qu’une pénurie due à une sécheresse sévère est en cours, et que le choléra a fait sa première victime mortelle. Extraits et liens vers les articles du Parisien, de Médiapart et de Reporterre.

L’irresponsabilité de l’Etat français atteint des sommets! Incapable de remettre à niveau un réseau d’eau potable vétuste  qui fait quand même  les beaux jours de Vinci et de Veolia, il ne parvient pas non plus à répondre de façon sécure à l’urgence.  Quelle honte!

Dans le cadre des analyses qu’elle conduit, l’Agence régionale de la Santé mahoraise a mis en évidence lundi un lot de Cristaline ELENA défectueux, identifié sous la numérotation M1 03/11/25. Le numéro d’identification se trouve juste en dessous du bouchon de la bouteille. L’Agence demande à la population « de ne pas consommer les bouteilles appartenant à ce lot », sans préciser pourquoi elles sont impropres à la consommation.

« Aucune anomalie n’a été détectée sur les autres eaux embouteillées aujourd’hui distribuées ou vendues à Mayotte. Toutes les autres bouteilles d’eau Cristaline disponibles, y compris celles de source ELENA portant un numéro de lot différent, peuvent être consommées », précise l’ARS.

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Un lot de bouteilles d’eau défectueux détecté à Mayotte

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L’accès à l’eau potable reste perturbé pour les Mahorais. Malgré le retour de la pluie, la population est toujours privée d’eau du robinet un jour sur trois, faute de production suffisante.

Alors que les infrastructures de potabilisation produisent 40.000 m2 d’eau chaque jour au maximum, la consommation est actuellement de 45.000 m2.

D’août à janvier, l’eau courante a même été coupée deux jours sur trois, tandis que l’Etat parait au plus pressé en distribuant gratuitement des bouteilles d’eau. Une épidémie de choléra sévit sur l’île depuis deux mois.

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À Mayotte, la crise de l’eau perdure sur fond de gabegie gouvernementale

Alors qu’un planning des coupures d’eau entre en vigueur ce 4 septembre à Mayotte, le ministre Philippe Vigier a promis des actes. Mais promesses non tenues et corruption empêchent depuis des années les solutions. Par Grégoire Mérot.

Bandrélé (Mayotte), reportage

Le musicien change, pas la partition. « Un effort considérable consenti au plus haut sommet »« une mobilisation sans précédent »« une attention de tous les instants »… Cette fois-ci, c’est un « plan Marshall » qui est même évoqué par le ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier, pour faire face à la crise de l’eau qui touche Mayotte, dans un concert de promesses aux allures de déjà-vu.

Depuis 2016, le département français de l’océan Indien vit chaque année au rythme des tours d’eau et des discours emphatiques venus de Paris pour « rassurer la population ». Avec à clé, « un plan d’urgence » et quelques dizaines de millions d’euros débloqués ou « consentis » avec autant de célérité. Cette fois-ci, l’enveloppe est d’une trentaine de millions d’euros.

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