Les entreprises de l’eau représentées par la FP2E ont reconnu en novembre 2015 que « l’interdiction de couper l’alimentation en eau dans les résidences principales en cas d’impayés a été établie » et qu’il « en résulte que les services publics d’eau et d’assainissement ne peuvent plus émettre d’avis de coupure dans les logements principaux en cas d’impayés, ni même procéder à ces interruptions de service ».
Enfin! La FP2E (fédération professionnelle des entreprises de l’eau) qui regroupe les trois multinationales du secteur (Veolia, Suez et la Saur) et quatre autres comparses, avale une pilule amère : l’illégalité des coupures d’eau. Dans le numéro de novembre 2015 d’Aquae, sa lettre mensuelle, un article intitulé « le régime des coupures d’eau clarifié » prend acte de la loi Brottes. Extraits ci-dessous:
Le 16 décembre sur France Inter, Nicole Ferroni a décidé de consacrer son billet à Veolia, dont le patron, Antoine Frérot, était justement l’invité de la matinale. « Il y a quand même des choses très positives dans Veolia« , a tenu à rappeler dans un premier temps l’humoriste, citant notamment les nombreux emplois financés par le géant français. Nicole Ferroni a aussi salué les « missions » nobles de Veolia, évoquant le recyclage, l’approvisionnement en eau et en électricité de pays en développement. « Rien que pour ça, parce que Veolia est un semeur de lumière et d’eau pure à travers le monde, on peut vous dire merci !« , a ironisé la billetiste.
« Mais qu’ils sont sournois ces élus ! Quel peu de cas ils font de leurs administrés ! C’est estomaqués que nous avons découvert que Robin Reda, président de la communauté d’agglomération les Portes de l’Essonne (CALPE), avec la complicité des maires, faisait voter deux avenants aux contrats de délégation de service public (DSP) pour les communes de Savigny-sur-Orge et de Paray-Vieille-Poste. Il s’agit de proroger le contrat avec la Lyonnaise des eaux pour 20 ans, avant la fin de ces contrats (2024 pour Paray et 2023 pour Savigny). Ainsi, les contrats dureront jusqu’en 2036! Continuer la lecture de Eau potable à Savigny et à Paray : mais à quoi jouent les élus ?→
L’accord de Paris a conclu la conférence internationale pour le climat (COP21). Son objectif à long terme est louable: maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C, voire de 1,5°C. Mais selon la Coordination SUD (pour solidarité urgence développement, qui regroupe les ONG françaises de solidarité internationale), les mécanismes proposés pour y parvenir semblent bien faibles; ils reposent sur la base du volontariat pour la plupart. L’accord ne permet pas de rattraper significativement et rapidement l’écart avec la trajectoire de +3,5°C qui se dessine avec les contributions nationales actuelles et qui ne seront pas revues avant 2023. LIRE ICI. De bonnes intentions sans moyens d’action: rien de gagné donc pour le moment.
La France a été mise en demeure par l’Union européenne d’ouvrir les concessions hydro-électriques à la concurrence, et d’exclure des appels d’offres EDF, qui en assure majoritairement la gestion. Cette privatisation pose la question de l’avenir des barrages qui fournissent 12% de l’électricité produite en France. En cas de concessionnaires privés, les investissements en matière d’entretien et de sûreté de ces sites sensibles seront-ils assurés ? Le prix de cette énergie renouvelable va-t-il augmenter ? Comment seront associés les élus locaux et les habitants concernés aux décisions ?
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…