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Le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes se crashe sur les zones humides

Le comité d’experts  jette un sérieux doute sur le projet, à cause de l’inadéquation avec la loi sur l’eau et la non-prise en compte des contraintes dues aux zones humides. Article du « Breizh journal » ci-dessous.

« Lorsque la commission de dialogue avait été créée, elle a été flanquée de deux autres comités, un chargé d’évaluer les impacts sur les terrains agricoles, l’autres sur la biodiversité, les zones humides et l’adéquation du projet au droit européen. Ces trois rapports ont été rendus en même temps. Si la commission de dialogue proprement dite sert de faire-valoir politique au gouvernement Ayrault en légitimant le projet le comité scientifique l’enterre complètement. »

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Les collectifs anti gaz et pétrole de schiste, nouveau visage du terrorisme en France ?

L’information serait certainement passée inaperçue si quelques personnes vigilantes ne l’avaient pas exhumée sur le site Internet du Figaro [1]. La brève débute ainsi : « Les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre « au plus près » les entreprises en difficulté afin d’anticiper une éventuelle « radicalisation » de mouvements sociaux ». D’emblée le ton est donné et il est plutôt inquiétant. De vieux et mauvais souvenirs que l’on espérait enfouis à jamais au plus profond de notre mémoire commencent à remonter à la surface. D’autant plus que cette note du directeur central de la sécurité publique (DCSP) dont se fait écho le Figaro fixe les objectifs prioritaires de la sous-direction d’information générale (SDIG, ex-RG). Jamais rassurant en matière de libertés publiques… Petit à petit, la lecture de l’article confirme nos craintes lorsque surgissent soudain les dernières lignes : « Parmi les groupes ou milieux à suivre « avec constance », la note évoque les mouvements de défense de l’environnement, qui peuvent être amenées à conduire des « actions fortes » sur les thèmes du nucléaire ou du gaz de schiste qui doivent également « faire l’objet d’une veille permanente » ». Voilà, c’est donc écrit noir sur blanc, « l’ennemi ‘intérieur » pour l’État français, ce sont les mouvements de justice sociale et environnementale.

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Publication:

Nato Guachi – ALDEAH ,  6 Février, 2013

SAUR : quand l’argent de l’eau coule à flots… mais pas pour tout le monde !

Alors que la SAUR – numéro trois français de l’eau – est au bord de la faillite à cause d’une dette de 2 milliards d’Euros qu’elle est incapable d’honorer, son  Président, Olivier Brousse, vient de s’octroyer un bonus annuel de 200 000 € !

Les salariés du groupe, à qui la direction a proposé « généreusement » 1 % d’augmentation pour 2013, se sont mis en grève « illimitée » depuis mercredi, à l’appel de leurs syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC : « Les gens sont révoltés par les primes accordées aux cadres dirigeants. Il y a un très fort mécontentement des salariés .. » déclare F. Buonafortuna, représentant FO.
Rappelons que l’Etat est actionnaire de la SAUR à hauteur de 38 % et cherche un repreneur susceptible d’effacer la dette du groupe qui compte 12000 salariés en France.

Ca fore dans le bassin parisien !

Vous pensez que “les gaz et pétrole de schiste, c’est fini !” ? Et bien détrompez-vous ! Quand vous faites sortir un pétrolier par la porte, il revient par le sous-sol, et plus c’est profond, plus il aime !  Souvenez-vous !

Fin 2009, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Ecologie, accorde à des compagnies pétrolières (Toreador Energy France et Hess Oil France) des permis de prospection de pétrole de schiste dans l’Aisne, la Seine-et-Marne et la Marne, dont le permis de Château Thierry. Après de fortes mobilisations citoyennes, une loi interdisant le recours à la fracturation hydraulique est adoptée en juillet 2011.

Qu’à cela ne tienne ! Les demandes de permis pour l’exploration d’hydrocarbures non conventionnels n’empêchent pas les industriels concernés de soutenir mordicus qu’ils ne feront que sonder le sous-sol à la recherche d’hydrocarbures conventionnels !

En Ile-de-France et dans ses départements voisins (Oise, Aisne, Marne, Aube, Yonne, Loiret), il y a 65 demandes de permis en cours d’instruction (dont 13 projets d’octroi) et 22 permis déjà accordés.

Malgré la loi de juillet 2011, les pétroliers, tout en avançant dans leurs travaux, mènent des actions de lobbying auprès des élus locaux et des membres du gouvernement, font des apparitions médiatiques et des actions de communication auprès de la population, tout cela dans le but de promouvoir « l’acceptabilité sociale » des forages : leurs discours mêlent promesses d’emploi, appel à la raison et à l’esprit cartésien, sens de l’opportunité, compétitivité, etc …

De plus, via la réforme du code minier qui s’annonce, ils espèrent séduire les communes par la promesse d’une meilleure distribution de la rente, pour les pousser à accepter les projets contestés.

Enfin, des études (“Petroleum Review”, “Energy Policy”, …), des enquêtes (“New York Times”, …), des articles (Monde Diplomatique, mars 2013) mettent en évidence le caractère spéculatif de cette “révolution” des gaz et pétrole de schiste.

Plus que jamais, nous devons rester mobilisés et ne pas croire que “les gaz et pétrole de schiste, c’est fini !”. Alors tenez-vous informés, informez autour de vous et rejoignez un collectif près de chez vous !

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Hydrocarbure non conventionnel : on appelle ainsi le gaz ou le pétrole de schiste qui est prisonnier dans les argiles très compactes situés entre 1000 et 3500m de profondeur. Il se différencie du gaz ou du pétrole dit conventionnel qui se trouve concentré au sein de vastes poches souterraines où il suffit d’aller le pomper.

Fracturation hydraulique : après avoir foré verticalement, on pénètre horizontalement les schistes, dans lesquels on envoie à forte pression plusieurs millions de litres d’eau mêlés de sable et de produits chimiques pour ouvrir la roche d’où l’on va extraire le gaz ou le pétrole. On appelle cela la “fracturation hydraulique” (ou forage “non conventionnel”). L’eau utilisée par cette technique est irrémédiablement polluée et ne peut pas être retraitée. D’autre part, lors de l’exploitation du puits de forage, il y a un risque réel de pollution des aquifères ; dans le cas de la Seine-et-Marne, les conséquences seraient catastrophiques : un tiers de l’eau consommée à Paris provient de la Seine-et-Marne !

Des permis de recherche (attribués ou en cours d’instruction) couvrent 50% du territoire français (Aquitaine, Île-de-France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, PACA, Languedoc-Roussillon, …) et presque 100% de la Seine et Marne !

Cela fait maintenant plus de 10 ans que les Etats-Unis pratiquent la fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz et pétrole de schiste avec des conséquences dramatiques : gaspillage et pollution de l’eau, des nappes phréatiques, pollution de l’air, habitants malades, trafic routier intense, paysages dévastés.

Agglo de Vernon (27) : l’eau passe en régie

« Un pas important vient d’être franchi, c’est une bonne décision »  a jugé le délégué vernonnais Jean-Luc Lecomte après l’annonce du passage en  régie de l’eau potable.

Jusqu’à présent, la Cape était en régie totale sur  Vernon et Saint-Marcel (soit 14 000 abonnés), en régie avec prestation de  services sur 24 communes (soit 7 000 abonnés) et en délégation de service public  avec la société Véolia sur 10 communes (soit 6 500 abonnés). La mise en place de  la régie sur l’eau démarrera en mai prochain « pour un meilleur service de  proximité sur l’ensemble du territoire » a affirmé le bureau de l’agglo.

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