Les résultats des prélèvements effectués chaque deux semaines par Surfrider montrent que la qualité de l’eau de la Seine est toujours mauvaise. Lire l’article de RTL. Voir les résultats de Surfrider. Voir l’interview de Jean-Claude Oliva sur France bleu Paris.
La baignade toujours impossible dans la Seine, alerte l’ONG Surfrider
À deux mois des Jeux olympiques, le fleuve n’est toujours pas baignable, selon les derniers prélèvements de Surfrider rendus publics dans la soirée du mardi 28 mai.
Pourra-t-on vraiment se baigner dans la Seine cet été ? Ce n’est pas seulement le grand plongeon d’Anne Hidalgo le mois prochain qui est en jeu. C’est aussi et surtout la bonne tenue des JO : car les épreuves de triathlon (30-31 juillet et 5 août) et de natation en eau libre (8 et 9 août) doivent s’y dérouler. Sauf qu’à deux mois de l’échéance, le fleuve n’est toujours pas baignable, selon les derniers prélèvements de Surfrider rendus publics dans la soirée du mardi 28 mai.
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LES RÉSULTATS DE NOS PRÉLÈVEMENTS
Afin d’interpréter nos résultats d’analyses, Surfrider s’appuie sur les critères définis dans la Directive Eaux de baignade et les valeurs proposées par l’AFFSET (anciennement ANSES).
Dans le cadre des épreuves des JOP, les seuils préconisés par les fédérations internationales de triathlon et de natation sont différentes. Surfrider propose deux grilles de lecture afin d’avoir les deux visions/interprétations.
Conformément à cette directive, les analyses ne concernent que de 2 types de bactéries. Les autres types de pollutions (chimiques, biologiques etc.) ne sont pas pris en compte dans cette dernière.
Voir ici les résultats
La Seine baignable pour les JO de Paris ? « Pas complètement garanti »
Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Ile-de-France, est l’invité de France Bleu Paris, mercredi 5 juin. Il est également conseiller municipal à Bagnolet, et président de la régie publique d’Eau et d’Assainissement d’Est Ensemble.
Le directeur de la Coordination EAU Île-de-France doute de la capacité des coûteux aménagements pour dépolluer la Seine, notamment le gigantesque bassin d’Austerlitz lancé au mois de mai, « suffisant pour des pluies courantes », mais « pas suffisant en cas de pluies courantes à répétition ou de pluies d’orage vraiment fortes ».