Se baigner dans la Seine était une promesse de Jacques Chirac et l’image fait rêver les Parisiens depuis au moins 30 ans. « Au dernier recensement, plus de 25 poissons trouvaient des conditions de vie adéquates dans la Seine », assurait le maire de Paris en 1990. Vingt-sept ans plus tard, Anne Hidalgo s’y engage à son tour, portée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques d’été. « Les JO sont un bel objectif mais c’est surtout un accélérateur pour transformer Paris », explique Célia Blauel, adjointe en charge du Développement durable et de l’eau à Paris, lundi 7 août sur franceinfo. En plus du bassin de la Villette, la ville a déjà identifié deux sites qui pourraient accueillir les baigneurs dans la Seine.
Des enfants se baignent dans le canal l’Ourcq, en juillet 2017. (MARTIN BUREAU / AFP)
Pour honorer ses engagements en vue des Jeux olympiques de 2024, la Ville de Paris va assainir le fleuve. Voici les détails de l’opération. Le but est que tout le monde puisse y nager.
Anne Hidalgo enfilera-t-elle le maillot de bain à la place de Jacques Chirac ? Près de trente ans après la promesse de l’ancien maire de Paris de se baigner dans la Seine (c’était en 1988), l’actuelle première magistrate avait annoncé son intention d’ouvrir le fleuve à la baignade de tous les Parisiens… si la capitale obtenait l’organisation des Jeux olympiques en 2024. Maintenant que c’est fait, il n’y a plus le choix! -Le Parisien du 7 août 2017.
Au pied de la tour Eiffel, la baignade est interdite depuis 1923. LP/E.L.M.
Malgré les campagnes publicitaires intensives, l’eau en bouteille – minérale ou de source – reste toujours distancée par l’eau du robinet. Une très large proportion de Français préfère boire cette dernière et l’écart continue de se creuser d’année en année.
La majorité des Français plébiscite l’eau du robinet face à l’eau en bouteille / iStock.com – gemenacom
Les français sont les 5ème plus gros consommateurs de bouteilles en plastique à usage unique au monde – devançant les États-Unis – et cette surconsommation pose un véritable problème pour l’environnement, révélé par cette infographie simple, réalisée par TradeMachines
Dimanche dernier 11 juin a eu lieu une réunion de co-construction d’Alternatiba Paris, le village des alternatives, qui s’attaque à sa façon aux grands problèmes actuels de notre société et de notre monde. Les urgences climatiques, sociales, financières, écologiques, politiques sont indéniables mais nous refusons d’être fatalistes : des solutions existent et nous voulons les montrer!
A l’échelle locale ou globale, il existe une multitude de manières d’agir, pour changer un peu, beaucoup ou considérablement la direction prise aujourd’hui. Le Village des Alternatives a pour vocation de présenter ces alternatives avec sérieux, bonne humeur et enthousiasme.
Daniel Hofnung, co-président de la Coordination Eau IDF et Cécile Fossaert, volontaire en service civique ont participé à cette réunion de lancement. Compte-rendu.
S’éloigner des énergies fossiles est la solution communément admise pour lutter contre le changement climatique. Or, expliquent les auteurs de cette tribune, il existe d’autres facteurs climatiques que le volume de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ainsi, le rôle de l’eau est essentiel — à travers les végétaux, notamment.
Judith D. Schwartz est journaliste. Elle est l’auteure deWater in Plain Sight. Hope for a Thirsty World(non traduit en français). Cette tribune publiée par Reporterre est une adaptation de son article paru dans le quotidien britanniqueThe Guardian, le 3 avril. La traduction et l’adaptation ont été assurées par Daniel Hofnung, de la Coordination eau Île-de-France.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…