Est Ensemble: l’irrésistible montée de l’eau publique

Après l’élection du Président d’Est Ensemble, Patrice Bessac, c’était au tour des Vice-président-es jeudi 16 juillet d’être désigné-es. Une petite révolution avec l’arrivée de Jean-Claude Oliva en charge de l’eau et de l’assainissement, suite à dix ans de luttes citoyennes pour la gestion publique de l’eau.

Suite à dix années de luttes citoyennes pour la gestion publique de l’eau, un combat engagé dès la création d’Est Ensemble en 2010, la désignation de Jean-Claude Oliva comme Vice-président en charge de l’eau et de l’assainissement est un événement considérable, une vraie petite révolution!  Après les années initiales de confrontation, puis les années d’échanges plus constructifs et d’avancées, en particulier avec la votation citoyenne pour l’eau, il y a un an, un nouveau pas est franchi par le territoire. Ce n’est pas encore l’aboutissement mais c’est l’ouverture d’une nouvelle étape vers la création d’une régie publique territoriale. Il va maintenant s’agir de mener à bien les négociations de sortie définitive du SEDIF, la gestion de la période intermédiaire jusqu’à la fin du contrat avec Veolia  et enfin la mise en place de la régie publique territoriale à l’horizon 2023. Un agenda précis et pressé nous attend.
 Cette désignation est à mettre au compte du mouvement citoyen pour l’eau bien commun, animé par la Coordination EAU Île-de-France avec l’appui de nombreuses associations, et des collectifs locaux pour l’eau publique. Les élu-es écologistes, depuis Dominique Voynet, ont fourni un appui constant à cette lutte citoyenne. C’est le cas également du Parti de Gauche puis de La France Insoumise qui lui a succédé. Et de nombreux élu-es et citoyen-nes de tous bords. Enfin il faut noter le soutien sans faille du Maire de Bagnolet, Tony Di Martino.
Dans cette nouvelle étape qui s’ouvre, on peut compter sur la détermination de Jean-Claude Oliva pour faire aboutir le projet de régie publique territoriale de l’eau. Mais cela ne suffira pas pour surmonter tous les obstacles: il faut continuer à de mobiliser et à se  faire entendre! C’est la seule garantie du succès! Cela correspond aussi à notre objectif de construction et de mise en place d’une régie publique et citoyenne et cela se prépare à l’avance…

Une réflexion sur « Est Ensemble: l’irrésistible montée de l’eau publique »

  1. Toute la consommation humaine et industrielle est recyclable à 100% et le code de l’environnement prévoit une ré-infiltration dans les sols pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques ou un un recyclage pour des usages non domestiques (arrosage irrigation … ). Si actuellement l’eau n’est pas recyclée c’est que les rejets sont trop toxiques puisque les villes ne dépolluent pas vraiment et se servent des rivières pour diluer les polluants … un massacre écologique et environnemental sans précédent avec de lourdes conséquences sur le plan quantitatif mais aussi qualitatif puisque les bassins ostréicoles récupèrent les polluants et notamment les virus (gastro-entérite et covid … ).

    Depuis 20 ans les sécheresses se succèdent et s’amplifient, le bon sens aurait voulu que l’on construise des réserves … Mais bien au contraire tous les projets de construction ont été gelés ou retardés (avec des arguments complètement faux … ) et on a même détruit des réserves existantes (barrages et retenues).
    pendant des années l’eau douce a servit a évacué les polluants des villes vers la mer via les rivières, ce scandale doit cesser !

    Si tout le monde avait le bon sens de faire de faire comme les agriculteurs, des réserves d’eau l’hiver (particuliers, villes, industriels, etc …) pour épargner les nappes phréatiques l’été on ne parlerez jamais de sécheresse !

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