La résistance s’organise

Après l’échec des négociations avec Suez, une centaine de personnes dont de nombreux élus, ont participé à une réunion d’information organisée par Attac Essonne à Grigny, jeudi 14 décembre. L’heure est à la mobilisation pour obtenir le retour des usines de production d’eau potable dans le giron public. Le bras de fer porte aussi sur les tarifs indécents de vente de l’eau en gros pratiqués par Suez. Voir la vidéo de la soirée sur youtube et un article des Echos Essonne.

Voir la soirée sur youtube:

Le syndicat mixte Eau du Sud Francilien engage le bras de fer avec Suez

Le syndicat de collectivités locales de l’Essonne a décidé d’acheter à un prix moindre, à compter du 1er janvier, l’eau potable fournie par Suez à ses membres (hors contrats en cours). Il acte l’échec des discussions portant sur le retour sous maîtrise publique des infrastructures locales de production et de transport de l’eau. Par Christophe Palierse.

Décidément, le domaine de l’eau est loin d’être d’un calme plat pour Suez en Ile-de-France. Alors que le groupe de services à l’environnement a fait l’objet d’une fuite malencontreuse de documents dans le cadre du colossal appel d’offres lancé par le Syndicat d’eau d’Ile-de-France (Sedif), lequel appel d’offres fait l’objet d’une rude bataille avec Veolia, Suez a désormais maille à partir avec le syndicat mixte Eau du Sud Francilien. Une entité de poids puisque représentant environ 1,4 million d’usagers du service public d’eau potable des territoires de Grand Paris Sud, Coeur d’Essonne, Val-d’Yerres Val-de-Seine, Grand Orly Seine Bièvre ainsi que de Paris Saclay (considéré comme membre associé).

Réuni le 15 décembre, le comité syndical d’Eau du Sud Francilien, lequel syndicat mixte a été constitué au début de l’année , a non seulement décidé d’acter « l’échec » de négociations menées par les collectivités locales avec Suez depuis plusieurs années, mais a également pris une mesure de rétorsion. La première, prévient le syndicat mixte, d’une « série de mesures coercitives qui seront prises en 2024 ».

Objet du bras de fer : le retour sous maîtrise publique des ouvrages de production et de transport de l’eau potable du Réseau Interconnecté Sud Francilien (RISF), soit quelque 500 kilomètres de canalisations et des installations de production d’eau potable, les trois principales usines étant situées dans l’Essonne, respectivement à Morsang-sur-Seine, Viry-Châtillon, et Vigneux-sur-Seine. Constitué pour l’essentiel dans les années 1960 et 70, du fait de l’urbanisation de la grande couronne parisienne, ce réseau avait été confié, à l’époque, par l’Etat à la Lyonnaise des eaux, aujourd’hui groupe Suez.

Lire l’article complet en accès libre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *