Premier succès: Veolia abandonne sa plainte contre Jean-Claude Oliva !

Mardi 6 mars, deux heures avant l’audience, Veolia s’est désisté de sa plainte en diffamation contre Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Île-de-France. Voir la réaction de l’association ci-dessous.

Jean-Claude Oliva et Emmanuel Poilane à la sortie du Palais de Justice

Début 2017, Veolia avait déposé quatre plaintes en diffamation, l’une visant Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Île-de-France, et les trois autres, Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation France Libertés. L’ensemble concernait le même communiqué de presse, repris sur le site des deux organisations et dans une interview radio, qui dénonçait des avenants demandés par Veolia aux collectivités pour compenser une soi-disant perte de recettes dues à l’interdiction des coupures d’eau.

Me Alexandre Faro, l’avocat des deux organisations, demandait la nullité de deux des plaintes, mal fondées en droit. C’était l’objet de l’audience du 6 mars. Veolia a préféré se désister de la plainte contre Jean-Claude Oliva juste avant l’audience. La seconde plainte a été examinée par le tribunal qui rendra sa décision le 29 mai.

Le désistement de Veolia montre que la plainte, mal ficelée, n’avait aucune chance d’aboutir. L’objectif de la multinationale n’était sans doute pas de gagner au tribunal mais de détourner les organisations de leur action contre les coupures d’eau, en leur faisant perdre du temps, de l’énergie et de l’argent. C’est ce qu’on appelle une poursuite-bâillon.

Les très nombreux soutiens qui se sont manifestés auprès des deux organisations dans la campagne de financement participatif « on ne se taira pas » ont permis cette première victoire. Ils ont donné aux deux organisations les moyens de se défendre. La Coordination Eau Île-de-France les remercie ainsi que toutes les collectivités qui, elles aussi, ont apporté leur soutien politique et financier.

La Coordination Eau Île-de-France se réjouit de ce premier succès et reste mobilisée aux côtés d’Emmanuel Poilane et de la Fondation France Libertés pour obtenir la relaxe complète de ce défenseur du droit humain à l’eau.

On ne se taira pas !

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