Le 7 décembre 2020, l’eau entrait à la Bourse de Chicago, marquant la voie d’une financiarisation de cette ressource vitale. Un an après, jour pour jour, un rassemblement s’est tenu place de la Bourse, à Paris (voir ici). Au-delà du symbole, vingt mois plus tard, il semble que ce marché à terme soit un échec, Pour autant, cet échec ne doit pas éclipser la progression de la financiarisation de l’eau sous différentes formes. Un article de Bernard Mounier et de Thierry Uso, publié sur le site web d’Attac.
Les incendies et les sécheresses font s’envoler la valeur de l’eau en Bourse révèle Ulysse Bergeron dans un article publié par Le Devoir le 29 juillet 2022. Une aubaine pour les spéculateurs. Et des difficultés supplémentaires pour le secteur agricole aux Etats-Unis et les consommateurs de fruits et de légumes au Québec. Bien entendu, la mise de l’eau en Bourse n’a aucun effet sur le manque d’eau…
Un article alarmiste qu’il faut tempérer par le fait qu’il n’ y a quasiment aucune transaction sur l’eau en bourse. Pour que des agriculteurs en pénurie d’eau puissent se tourner vers les marchés pour acheter de l’eau, il faudrait qu’il y ait des vendeurs or il n’y en a pas, du fait de la sécheresse.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…