Le manque d’eau dans la majorité des campements et des bidonvilles en France est reconnu et a été sanctionné par un nombre croissant de tribunaux administratifs. Les collectivités territoriales sont désormais tenues d’intervenir seules ou avec le concours de l’Etat pour que le droit à l’eau et à l’assainissement soit respecté même dans le cas des campements et autres logements précaires. Dans quelques cas récents, le droit à l’eau n’a curieusement pas été retenu par les tribunaux saisis. Par Henri Smets, Académie de l’Eau.
Le collectif Romeurope 94 a saisi le tribunal administratif de Melun pour que soient installé l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les squats et les bidonvilles de quatre villes du Val-de Marne. Dans ce cas, le TA a condamné trois des quatre villes et la préfecture à prendre les meures nécessaires. Mais le droit humain à l’eau et à l’assainissement n’est toujours pas reconnu dans la législation française, malgré l’avancée qu’a constitué l’interdiction des coupures d’eau pour impayés dans les résidences principales (loi Brottes). Rendre effectif ce droit fondamental reste un combat. Lire ci-dessous le communiqué du collectif et l’article de 94citoyens.com
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…