La violence des inondations dans le sud-est de l’Espagne est un reflet du changement climatique, mais également la conséquence d’un étalement urbain qui n’a pas pris l’eau en compte, explique l’urbaniste Clément Gaillard.
Les violentes inondations qui ont frappé la région de Valence, dans le sud de l’Espagne, mardi 29 et mercredi 30 octobre, ont fait au moins 217 morts et d’importants dégâts selon un bilan toujours provisoire.
Urbaniste spécialiste en conception bioclimatique et adaptation au changement climatique, Clément Gaillard détaille pour Reporterre les raisons qui ont fait apparaître le terrain propice à une telle catastrophe.
Après deux ans de travaux, le nouveau Plan d’Adaptation au Changement Climatique a été présenté le 25 octobre. Il contient des mesures pour s’adapter à un réchauffement de 4°. Ceci correspond à un des scénarios du GIEC, celui où l’on continue sur la trajectoire actuelle (business as usual). S’adapter est-il la seule solution ? Et y a-t-il un lien avec la défense de la biodiversité, à l’heure où se tient la COP 16 ? Par Daniel Hofnung, co-président de la Coordination EAU IDF.
Figure 1: Source « Water secured, green economic transition » présentation à « Water Management and Climate Change 2023 » (Dharwad – Karnataka – Inde) de Dr Chandrashekhar Biradar Country Director India and Chief of Party-TOFI – CIFOR-ICRAF India/Asia Continental Program
A l’occasion du déplacement du Premier ministre Michel Barnier à Givors, frappée par la crue du Gier, l’association Sauvegarde de la Vallée Vivante du Garon (69) lui a remis une lettre ouverte. Pour répondre aux défis climatiques, l’association demande le remplacement de trois barrages-écrêteurs de crue devenus obsolètes, voire dangereux, par un projet pilote de gestion intégrale du bassin, inspirée des expériences slovaques. Lire aussi le reportage de Vert, en lien.
Le guide de l’eau dans l’aménagement urbain sur le territoire d’Est Ensemble actualise et renforce les orientations et politiques applicables aux projets d’aménagement. Il est à disposition des aménageurs publics et privés afin de réaliser des projets permettant de remettre l’eau au cœur de l’aménagement urbain. Lire le préambule de Jean-Claude Oliva, Président de la régie eau publique par Est Ensemble, et télécharger le guide.
Pour la seconde année, le collectif nos services publics publie un rapport sur l’état des services publics dans notre pays. Signe des temps, un chapitre de 56 pages (!) , le premier, est consacré à l’eau. Dans une démarche particulièrement pertinente, les crises environnementales sont analysées comme génératrices de conflits de besoins qui interrogent de nombreux pans de notre modèle social. Et les outils actuels de politique publique sont inadaptés pour intégrer les limites planétaires et perpétuent, donc aggravent, ces conflits de besoins. Mettre de cette façon l’environnement au cœur de la crise sociale est nouveau et prometteur. Dans cette veine, le chapitre sur l’eau est à la hauteur de la situation et de nos attentes. Lire ci-dessous l’introduction et télécharger le chapitre sur l’eau.
En Région bruxelloise, tout le monde (ou presque) connaît aujourd’hui le marais Wiels à Forest qui a surgi à la place d’un projet abandonné de bureaux. Plus récemment, un nouveau venu émerge à Biestebroeck. Mais bien d’autres villes abritent des zones humides dont l’avenir a priori scellé par des projets immobiliers suscite protestations et attachements. Petit tour d’horizon des lacs, marais et zones humides nourrissant la contestation en Europe. Extraits d’un article de par Allan Wei (LIEU-ULB), Claire Scohier (IEB), Michel Bastin (TJF – EGEB) dans Bruxelles en mouvements. Lire aussi Marais Wiels une semi reconnaissance.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…