A l’occasion du Festival de l’Oh! Romeurope 94, la Ligue des droits de l’Homme et le MRAP ont publié une déclaration commune pour l’accès à l’eau potable des populations vivant dans les bidonvilles et les squats du Val de Marne.
« Le droit à une eau potable et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l’homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie ». Résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU – 28 juillet 2010. Les 28 et 29 mai 2016 notre département accueille pour la 15ème année le Festival de l’Oh !
Depuis plus de trois ans, la loi Brottes interdit toutes les coupures d’eau et les réductions de débit pour cause d’impayés dans les résidences principales et ce tout au long de l’année.
Malgré nos actions et nos victoires nombreuses, les coupures d’eau sont encore monnaie courante pour de nombreux ménages. La Coordination Eau Île de France et la Fondation France Liberté continuent leur combat contre ces pratiques, notamment par l’accompagnement en justice des personnes victimes de coupures d’eau.
Il est plutôt rare que l’on commente les jugements des tribunaux d’instance. Nous voudrions, cependant, dans ces colonnes évoquer un jugement particulièrement intéressant rendu par le Tribunal d’instance de Limoges le 6 janvier 2016[1] qui serait, peut-être, le premier à statuer sur la question de la légalité des réductions de débit d’eau décidées par les entreprises de distribution d’eau.
Une résidente de Bondy, à l’instar de ces voisins, a reçu une facture de plus de 1680 euros pour régularisation. En effet VEOLIA a négligé de relever les compteurs depuis 2011 dans cette résidence, et vient maintenant demander les manques à gagner.
Or, le règlement de service du Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) auquel l’agglomération Est Ensemble dont fait partie Bondy, est adhérente (1), précise bien que « dans l’attente de la mise en place du télé-relevé, pour les abonnements ordinaires, le compteur doit être relevé au moins une fois par an par le délégataire » (article 15-a du règlement).
Depuis le 22 mars dernier, journée mondiale de l’eau, Paris est une communauté bleue. Le projet Communautés bleues est une initiative conjointe du Conseil des Canadiens et du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Les communautés bleues ont pour objectif de protéger les services publics d’approvisionnement en eau et de défier l’industrie de l’eau embouteillée.
Célia Blauel reçoit le label de communauté bleue pour Paris, des mains de Maude Barlow.
En février 2016, à la suite d’un vœu relatif à la gratuité des premiers m3 d’eau formulé en 2014, le Conseil de Paris a décidé d’attribuer une nouvelle aide pour l’eau potable[1] à près de 16 000 ménages parisiens démunis. Présentation du dispositif et commentaires de Henri Smets, Président de l’ADEDE, Coalition eau.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…