La France a été mise en demeure par l’Union européenne d’ouvrir les concessions hydro-électriques à la concurrence, et d’exclure des appels d’offres EDF, qui en assure majoritairement la gestion. Cette privatisation pose la question de l’avenir des barrages qui fournissent 12% de l’électricité produite en France. En cas de concessionnaires privés, les investissements en matière d’entretien et de sûreté de ces sites sensibles seront-ils assurés ? Le prix de cette énergie renouvelable va-t-il augmenter ? Comment seront associés les élus locaux et les habitants concernés aux décisions ?
Alors que les pourparlers sur le climat sont en cours à Paris cette semaine, la conférence Eau, mégapoles et changement global, ouverte le 1er décembre à l’UNESCO, porte sur la ressource la plus menacée au monde par les changements climatiques : l’eau. Spécialiste mondialement reconnue en matière d’eau douce, Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens, est intervenue lors de la cérémonie d’ouverture de cette conférence internationale.
Lundi 23 novembre 2015, l’AREP-CAMY (Association pour le retour de l’eau en régie publique dans la Communauté d’agglomération de Mantes en Yvelines) a rencontré des représentants de l’AVL3C (Association Vexinoise de Lutte Contre les Carrières Cimentières) qui souhaitaient l’informer de l’une des plus graves conséquences qu’aurait, sur la ressource en eau, l’extension éventuelle de la Carrière Calcia de Guitrancourt. (Voir article du bulletin de l’AVL3C ci-dessous)
Le texte préparatoire d’un accord pour la conférence des Nations Unies sur le climat [COP21] a été rendu public. Pour la Coordination eau bien commun France et pour l’initiative Eau, planète et peuples qui regroupent des associations directement concernées par l’eau, la déception domine, car l’eau est la grande absente de ce document.
La Cour d’appel de Paris a condamné Veolia pour avoir fourni à un habitant d’Abbeville la Rivière (Essonne) une eau potable ne respectant pas les normes de qualité en vigueur. Une première en France qui pourrait faire jurisprudence.
Le 17 septembre dernier, la société Veolia et la Société Française de Distribution d’Eau (SFDE) ont été condamnées in solidum pour avoir fourni une eau de mauvaise qualité à un usager d’Abbeville la Rivière. La Cour d’appel a condamné les deux sociétés à lui verser au total la somme de 12 560 euros : 7560 euros pour le remboursement des factures d’eau, 1000 euros pour le préjudice moral et 4000 euros pour les frais de justice. Elle pointe notamment le fait que Veolia et SFDE ont relevé pendant 3 ans les anomalies pointées par l’usager, sans y remédier de façon efficace.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…