Jeudi 2 novembre, élu-es et citoyen-nes des trois territoires GrandOrly-Seine-Bièvre, Est Ensemble et Plaine commune se sont retrouvé-es à Ivry pour commenter ensemble la non adhésion au SEDIF et l’obtention d’un délai de deux ans pour mener à leur terme les études engagées, consulter la population et décider. Analyse de la situation et perspectives.
La vague citoyenne en action: ici une initiative de « porteur de parole » à Montreuil.
2017, année de l’eau publique ? titrait l’hebdomadaire Politis, il y a quelques mois. Aujourd’hui, nous enregistrons un succès de première importance: trois territoires (Grand-Orly-Seine-Bièvre, Est Ensemble et Plaine commune) regroupant 1,5 millions d’usagers, soit un tiers du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), ne vont pas re-adhérer à cet organisme d’ici à la fin de l’année ! Nous sommes maîtres de notre destin : tout devient ainsi possible pour la gestion publique, même si rien n’est encore définitivement gagné.
La loi NOTRe permet aux communes, via leurs territoires, de ne pas ré-adhérer au SEDIF (syndicat des eaux d’Ile-de-France). En cas de volonté d’adhésion, celles-ci doivent le manifester avant le 31 décembre 2017. Malgré de très nombreuses sollicitations pour ne pas dire pressions, à ce jour, trois établissements publics territoriaux n’ont toujours pas manifesté leur volonté d’adhésion. Il s’agit d’Est Ensemble, Plaine Commune et Grand Orly-Seine-Bièvre. Ces établissements publics regroupent 36 communes et 1,5 millions d’habitants, usagers du service de l’eau.
Par Jacques Perreux, président du groupe écologiste et citoyen au Conseil de l’Établissement public territorial Grand-Orly-Seine-Bièvre.
Le projet défendu par le syndicat des eaux franciliennes (SEDIF) d’un « Grand Paris de l’eau » pour mutualiser les moyens de production d’eau potable en Ile-de-France, est un « grand projet inutile », a affirmé mercredi la Ville de Paris par la voix de Célia Blauel. adjointe chargée de l’eau (dépêche AFP ci-dessous). L’annonce de M Santini apparaît comme une diversion au moment où près de la moitié des villes des trois territoires Est Ensemble, Grand-Orly-Seine-Bièvre et Plaine commune souhaitent ne pas retourner au SEDIF. Le Parisien publie un entretien avec Christian Métairie, le Maire d’Arcueil, qui a choisi la gestion publique et donc la sortie du SEDIF (voir ci-dessous). Le SEDIF est chahuté avec la mise en place de la Métropole du Grand Paris, constate Économie Matin (voir ci-dessous).
André Santini, président du Syndicat des eaux d’Ile-de-France, le Sedif, rêve de relier entre elles toutes les usines de production d’eau potable en Ile-de-France. La mairie de Paris n’en voit pas l’intérêt. Les usagers non plus! Un article d’Elsa Dicharry dans Les Échos.
Paris: élu-es et habitant-es des banlieues ont fait la queue pour l’eau publique devant une fontaine.
La députée Sabine Rubin et Danielle Simonnet, conseillère de Paris, participent au rassemblement devant une fontaine d'Eau de Paris, symbole de la gestion publique..
Les élu-es se prononcent pour la non re-adhésion au SEDIF, pour que les citoyen-nes puissent payer un prix plus juste de l'eau.
Elu-es et habitant-es se pressent pour accéder à l'Eau de Paris et sortir de bientôt cent ans de gestion déléguée à Veolia.
Les députés de Seine-Saint-Denis, Sabine Rubin et Bastien Lachaud, avec les habitants.
Les collectifs pour l'eau publique d'Aubervilliers (Plaine commune) et du Pré Saint-Gervais (Est Ensemble) sont bien représentés.
Une lutte joyeuse et transparente comme l'eau. Au centre, Michel Léon, conseiller municipal de Bagnolet, Anne Deo, conseillère municipale de Noisy-le-Sec et Frédéric Bourdon, conseiller municipal de Vitry..
Attroupement, émotion et espoir autour de l'eau de la fontaine parisienne.
Michel Jallamion, conseiller régional et secrétaire général de la Convergence nationale des services publics, et Christian Métairie, Maire d'Arcueil, sont présents.
Christian Métairie, Gilles Robel, conseiller territorial d'Est Ensemble, et Michel Jallamion.
Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Île-de-France, à l'origine de cette initiative..
Pour Michel Jallamion, les retours à la gestion publique de l'eau sont un exemple pour tous les services publics.
Didier Delpeyrou, un militant écologiste, dans l'allée André Gorz sur le quai de Seine!
ATTAC fait partie des organisations fortement engagées pour l'eau bien commun.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…