Les récentes inondations en Allemagne, Belgique et dans le nord-est de la France questionnent notre capacité à s’en protéger. Florence Habets, hydro-climatologue et directrice de recherche au CNRS, interrogée par Reporterre, il faut prendre à bras le corps l’objectif zéro artificialisation. Par Alexandre-Reza Kokabi.
Les précipitations extrêmes et les inondations catastrophiques survenues en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas relancent les interrogations sur les effets du changement climatique concernant le cycle de l’eau. La hausse des températures augmente la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère. La vapeur d’eau étant le principal gaz à effet de serre, cela renforce en retour le réchauffement climatique. Mais la dégradation généralisée des cycles de l’eau n’est toujours pas perçue comme une cause essentielle du changement climatique. Il y a un hiatus entre le changement climatique perçu comme un phénomène global et les cycles de l’eau caractérisés au niveau local. Ce qu’illustrent à leur corps défendant les articles de Reporterre et Theconversation ci-dessous.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…