Suite à l’audition du 18 juillet au parlement européen, la pétition déposée par notre association sur le projet de généralisation de l’OIBP pour le traitement de l’eau potable du Syndicat des eaux d’Île-de-France est désormais en ligne sur le site web du parlement européen. A lire et à signer ici. Le SEDIF ne peut pas se prévaloir d’un durcissement de la réglementation européenne pour justifier son projet car celui-ci viole le droit européen sur de nombreux points!
Conclusion de douze années de luttes, le gouvernement grec a appliqué la décision du Conseil d’Etat et fait sortir les entreprises publiques de l’eau, EYATH (Thessalonique) et EYDAP (Athènes), du super-fonds de privatisation et les a restituées à l’Etat. Les multiples actions dont un référendum grandiose et un concert historique ont payé. Article d’après l’annonce sur le site du syndicat des travailleurs d’EYATH
Le 2 avril 2023, un concert pour l’eau réunit 30 000 spectateurs sur la place Aristotelous à Thessalonique.
Le projet du SEDIF n’est pas viable non plus sous l’angle de la politique européenne de l’eau. La commission des pétitions du parlement européen a examiné en urgence mardi 18 juillet une pétition initiée par notre association et a pris une série de mesures pour la soutenir. Cette action réussie conclut notre campagne menée dans le cadre du débat public qui s’achève le 20 juillet et ouvre un nouvel axe de lutte pour les prochains mois. Mise à jour du 20 juillet : la Présidente de la commission des pétitions, Mme Dolors Montserrat, acte de la recevabilité de la pétition et des suites données (courrier à télécharger ci-dessous).
En attendant le prochain atelier citoyen sur la qualité de l’eau potable, prévu à Saint-Denis, jeudi 29 juin, voici un premier focus sur les PFAS, des polluants dits éternels. Le SEDIF justifie son projet d’OIBP/nanofiltration par un durcissement, pourtant peu probable, de la législation européenne sur l’eau à brève échéance. Malgré un discours général alarmiste, le SEDIF ne donne pas d’informations sur la présence de PFAS dans l’eau produite par l’usine de Méry-sur-Oise, particulièrement impactée par cette pollution. Le SEDIF indique que les PFAS ne sont pas retenus par ses traitements actuels mais, dans ce cas, vu les concentrations relevées dans l’Oise, l’eau produite à Méry-sur-Oise serait très proche du seuil de potabilité. Peut-on encore attendre dix ans sans réagir?
La Fundación Nueva Cultura del Agua (FNCA) a averti le Mouvement européen pour l’eau (dont fait partie la Coordination EAU Île-de-France) des problèmes juridiques et environnementaux soulevés par la proposition de règlement visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Lire en lien ci-dessous l’analyse de la FNCA. Cela a conduit les associations françaises membres du Mouvement européen pour l’eau à interpeller le gouvernement sur sa position à ce sujet. Voir ci-dessous la lettre que nous avons co-signée. Le déploiement des énergies renouvelables ne doit pas se faire au péril des écosystèmes, aquatiques notamment!
Député.e.s et élu.e.s chargé.e.s de l’eau de plusieurs intercommunalités interpellent les ministres de la santé et de la transition écologique dans une lettre ouverte. La méthode de l’ordonnance, préférée par le gouvernement, au débat parlementaire est critiquée. Sur le fond, les propositions sont insuffisantes pour concrétiser le droit humain à l’eau et à l’assainissement pour tou.te.s.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…