A l’occasion du One Water Summit, qui se tient le 3 décembre 2024, en marge de la conférence des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, à Riyad, en Arabie Saoudite, Oxfam France alerte sur le manque de moyens alloués à la gestion de l’eau à l’échelle mondiale et demande à Emmanuel Macron d’enclencher une dynamique pour la régulation des multinationales extractrices d’eau.
Alors que l’eau se raréfie partout dans le monde en raison des changements climatiques, Oxfam dénonce l’accaparement de l’eau par les multinationales dans un nouveau rapport intitulé « La soif du profit ». Les constats dressés par l’ONG sont accablants, mais les recommandations semblent faibles au vu de la gravité de la situation. Par exemple, faut-il réguler les minéraliers, vraiment ? Ou plutôt faire disparaître l’embouteillage? On peut regretter aussi que tout le volet de l’accaparement des services publics de production et de distribution d’eau par des multinationales soit oublié. A remarquer l’apparition d’une nouvelle et intéressante notion : l’hydro-colonialisme! Teaser, présentation et lien vers le rapport.
Deux tribunes d’associations et de personnalités, publiées les 9 et 13 octobre, alertent sur la crise de l’eau sans précédent à Mayotte. Les populations les plus vulnérables sont les plus sévèrement touchées, au point que l’apparition d’épidémies est à craindre. A la pénurie généralisée s’ajoutent les expulsions et la démolition de quartiers de bidonvilles. L’irrespect du droit humain à l’eau et à l’assainissement est flagrant.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…