Annet-sur-Marne (77) : concession à perpétuité pour Veolia

L’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne, mise en service en 1973, restera-t-elle éternellement dans le giron de Veolia?  La multinationale s’en considère comme propriétaire, une situation tout à fait anormale, puisque c’est un bien de retour qui aurait du revenir à la collectivité à la fin de la concession initiale. Pour tenter de pérenniser cette situation, Veolia et l’intercommunalité Marne et Gondoire et les deux syndicats SMAEP de Lagny et de l’Ouest Briard viennent de créer une société d’économie mixte. Les organismes publics auront UN administrateur, la belle affaire! Et cerise sur le gâteau, Veolia envisage de vendre cette usine vétuste, déjà payée par les usagers, à la SEM pour 35 millions d’euros. La question de la réappropriation publique de la production d’eau potable est plus que jamais posée, partout en Île-de-France. Lire ci-dessous l’article de La Marne.

Marne et Gondoire et les deux SMAEP de Lagny et de l’Ouest Briard sont désormais partenaires avec Veolia dans la gouvernance de l’usine d’eau potable d’Annet-sur-Marne (Seine-et-Marne). Une façon pour ces collectivités de remettre un pied dans la production de cette ressource essentielle, jusque-là entièrement confiée à Veolia.

« Trouver une solution d’intérêt général avec un partenaire privé est un chemin peu emprunté », a reconnu Jean-Paul Michel, le président de la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire. Jeudi 11 septembre 2025, il était à l’usine d’eau potable d’Annet-sur-Marne pour signer un contrat avec le propriétaire de l’usine et géant mondial de l’eau : Veolia. Un partenariat public privé assez inhabituel qui fait écho à une situation peu commune. En France, rares sont les usines d’eau potable privées. C’est pour modifier cette étrangeté qu’est née la Société d’économie Mixte (SEM) Eau, énergie, solutions.

Mettre un pied dans l’usine

Désormais, l’agglomération et les deux SMAEP signataires feront partie de la gouvernance de l’usine. « Grâce à la SEM, nous mettons un pied dans la place avec un administrateur, ce qui n’a jamais été le cas », souligne Jean-Paul Michel.

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Le partenariat va même plus loin en prévoyant une option d’achat de l’usine par les membres de la SEM d’ici 20 ans pour un prix de 35 millions.

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