Payer les agriculteurs pour qu’ils utilisent moins de pesticides et d’engrais : en Île-de-France, cette démarche préventive inédite permet de limiter la pollution de l’eau. Par Lorène Lavocat. Cet passionnant article met en exergue l’action novatrice d’Eau de Paris.
Pour la seconde année, le collectif nos services publics publie un rapport sur l’état des services publics dans notre pays. Signe des temps, un chapitre de 56 pages (!) , le premier, est consacré à l’eau. Dans une démarche particulièrement pertinente, les crises environnementales sont analysées comme génératrices de conflits de besoins qui interrogent de nombreux pans de notre modèle social. Et les outils actuels de politique publique sont inadaptés pour intégrer les limites planétaires et perpétuent, donc aggravent, ces conflits de besoins. Mettre de cette façon l’environnement au cœur de la crise sociale est nouveau et prometteur. Dans cette veine, le chapitre sur l’eau est à la hauteur de la situation et de nos attentes. Lire ci-dessous l’introduction et télécharger le chapitre sur l’eau.
Afin de permettre à chaque personne de bénéficier d’un accès gratuit à l’eau, de renforcer l’accession à un point d’eau potable pour s’hydrater sereinement pendant l’été et faire face aux fortes chaleurs, Eau publique par Est Ensemble déploie 16 nouvelles fontaines à boire sur l’ensemble du territoire. Une cartographie de l’ensemble des fontaines du territoire voit le jour pour vous permettre de les localiser à tout moment (cartographie en bas de page).
Le programme du nouveau Front populaire traite de l’eau. Tant mieux, car c’est en développant le droit humain à l’eau et à l’assainissement et les services publics qui sont des outils pour le mettre en œuvre, c’est en défendant la qualité de l’eau dans l’environnement, qu’on répond aux besoins et à l’urgence sociale. Principaux extraits.
Avec la mise en place de la régie « Eau publique par Est Ensemble », les travaux de renouvellement du réseau d’eau repartent en forte hausse, après trois années d’interruption complète et des années de renouvellement a minima avec le SEDIF-Veolia.
Avec les nouvelles révélations du Monde et de France Info, nous avons appris hier que la qualité sanitaire des eaux du géant suisse Nestlé n’était pas garantie. Cette information ahurissante complète celles de janvier dernier, quand la presse révélait que certaines eaux en bouteille, coûteuses, réputées « naturelles », faisaient l’objet de traitements ou de mélanges interdits et dissimulés. Face à ces scandales à répétition, je voudrais rappeler ici qu’à Paris, la seule eau véritablement économique, écologique et engagée dans une vraie démarche de transparence c’est l’eau du robinet. Une tribune de Dan Lert, Adjoint à la Maire de Paris chargé de la transition écologique, du Plan climat, de l’eau et de l’énergie, et Président d’Eau de Paris.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…