Suite à l’adoption d’une délibération de soutien aux défenseurs du droit à l’eau par le conseil de territoire d’Est Ensemble, son Président, Gérard Cosme, vient d’adresser un courrier à M. Frérot, PDG de Veolia, lui demandant de cesser ses poursuites à l’encontre d’Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés, et de Jean-Claude Oliva, Directeur de la Coordination Eau Île-de-France, et de renoncer aux coupures d’eau. Lire ci-dessous.
Rappel des épisodes précédents: le vote sur l’adhésion au SEDIF, prévu le 26 septembre au conseil territorial de Plaine commune a été reporté sous la pression citoyenne. Le 26 septembre, le Président a annoncé que le vote sur l’adhésion ou non au SEDIF aurait lieu le 28 novembre. Lire ci-dessous la réaction et une tribune de Kader Chibane, Vice-président de Plaine commune. Et un communiqué de Bastien Lachaud, député d’Aubervilliers-Pantin.
Suite aux pétitions, aux mobilisations des collectifs et des élus locaux, un débat a été organisé par Plaine commune, mardi 19 septembre, sur le renouvellement de l’adhésion au Syndicat des Eaux d’Ile de France. Il s’est conclu par le report du vote prévu le 26 septembre pour permettre le débat entre élus et avec la population. Le lendemain, le conseil municipal d’Aubervilliers a adopté un vœu réaffirmant que l’eau est un bien commun, se félicitant du report du vote prévu au Conseil territorial, s’engageant sur la tenue d’un débat contradictoire sur la gestion publique de l’eau et demandant que soient réalisées des études de faisabilité.
Avec la mise en place de la Métropole du Grand Paris (MGP), arrive un opportunité juridique exceptionnelle pour le combat de l’eau en Île-de-France. En effet, il est possible de sortir du puissant Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), acquis à VEOLIA, pour la première fois depuis 95 (!) ans. Mais attention, la fenêtre de tir se referme rapidement dans les territoires. C’est maintenant ou jamais. Les élus doivent prendre leurs responsabilités. Par le Collectif eau publique de Saint-Denis.
Les sociétés Veolia et Saur ont été condamnées les 13 juin et 17 août derniers pour avoir réduit le débit de l’alimentation en eau dans deux foyers, une pratique illégale. Les entreprises devront respectivement verser 4000 euros et 9000 euros aux victimes.
Deux nouvelles condamnations qui confirment que la loi sur l’interdiction des coupures d’eau en France n’est toujours pas scrupuleusement appliquée.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…