Avec la mise en place de la Métropole du Grand Paris (MGP), arrive un opportunité juridique exceptionnelle pour le combat de l’eau en Île-de-France. En effet, il est possible de sortir du puissant Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), acquis à VEOLIA, pour la première fois depuis 95 (!) ans. Mais attention, la fenêtre de tir se referme rapidement dans les territoires. C’est maintenant ou jamais. Les élus doivent prendre leurs responsabilités. Par le Collectif eau publique de Saint-Denis.
Les sociétés Veolia et Saur ont été condamnées les 13 juin et 17 août derniers pour avoir réduit le débit de l’alimentation en eau dans deux foyers, une pratique illégale. Les entreprises devront respectivement verser 4000 euros et 9000 euros aux victimes.
Deux nouvelles condamnations qui confirment que la loi sur l’interdiction des coupures d’eau en France n’est toujours pas scrupuleusement appliquée.
Patrick Braouezec, président de Plaine commune, pratique-t-il le double langage? Présent dans nombre de Forums sociaux mondiaux, depuis leur création, accueillant même à l’occasion un Forum social européen (en 2003), son territoire déroule en même temps le tapis rouge à la multinationale Veolia qui a installé son siège social à Aubervilliers en 2016, à Vinci et à bien d’autres…
Cette ambiguïté, le mot est faible, se confirme une nouvelle fois en ce qui concerne la gestion de l’eau. Dans une note au bureau territorial du 5 juillet, Plaine commune prévoit sa ré-adhésion au SEDIF, dès le 26 septembre. Une position qui a bien du mal à passer notamment à Saint-Denis et à Aubervilliers où se développe au sein de la population, des associations et des élu-es de différentes tendances politiques, un mouvement de résistance à la privatisation de la gestion de l’eau. Analyse d’une vraie « fausse note » aux arguments éculés.
Plusieurs dizaines d’élu-es et de citoyen-nes d’Est Ensemble, de Plaine Commune et même d’autres territoires métropolitains ont participé -à l’initiative de l’appel pour un service public local de l’eau dans l’ouest du 93– à une rencontre sur la gestion de l’eau organisée par Est Ensemble, vendredi 7 juillet. Le prochain RDV de cette vague citoyenne pour l’eau publique sera le vendredi 8 septembre à 19h à Bagnolet. Voici un compte-rendu détaillé qui ne peut cependant pas restituer toute la richesse et la diversité des interventions. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos réflexions et vos contributions!
Une information du Figaro… à savourer! Même si nous ne sommes pas tout à fait d’accord avec les conclusions de l’article… Cela confirme la nécessité de sortir du SEDIF (syndicat des eaux d’Île-de-France), in-désamorçable pompe à fric de Veolia.
La question de la gestion publique de l’eau a été débattue par les élus du Grand-Orly Seine-Bièvre le mardi 27 juin à 19h à l’hôtel de ville de Vitry-sur-Seine. Une première à l’échelle d’un groupement de communes.
Et si les villes retrouvaient leur souveraineté en matière de gestion de l’eau ? C’est tout l’enjeu des échanges entre les élus du Grand-Orly Seine-Bièvre. Car grâce à la loi NOTRe*, les collectivités souhaitant quitter le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), et donc rompre leur contrat avec le géant Véolia, peuvent se manifester avant le 31 décembre. La séance en mairie de Vitry fera donc office de préambule.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…