La mobilisation citoyenne pour une gestion publique de l’eau vient de remporter une nouvelle victoire. Après des années de gestion de l’eau par le SEDIF et les scandales de son délégataire, la multinationale VEOLIA, le conseil municipal extraordinaire de la ville de Saint-Denis a voté mercredi un vœu fort, en faveur d’une régie publique et pour le lancement d’études indépendantes en vue de ce changement de gestion. Par le Collectif eau publique de Saint-Denis.
Vous n’y pensez pas forcément en vous rasant, mais l’eau du robinet rapporte beaucoup d’argent à ceux qui la distribuent. Des multinationales comme Suez ou Veolia. Mais pour quels services rendus ? Révélations sur des contrats parfois opaques et très lucratifs. Publié par l’œil du 20 heures.
L’entreprise Veolia a été condamnée par la justice à plusieurs reprises pour avoir coupé l’eau ou réduit le débit d’eau chez des familles pour impayés (voir les ordonnances de jugement ici). Elle a réagi à ces condamnations en poursuivant France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France pour diffamation. Cette attaque a suscité de nombreuses réactions de soutien vers les deux organisations, de la part d’associations, d’élus, d’universitaires et de citoyens.
Cette réponse contient de nombreuses approximations que France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France ont dénoncées dans un courrier envoyé à Veolia le 20 octobre.
La loi NOTRe permet aux communes, via leurs territoires, de ne pas ré-adhérer au SEDIF (syndicat des eaux d’Ile-de-France). En cas de volonté d’adhésion, celles-ci doivent le manifester avant le 31 décembre 2017. Malgré de très nombreuses sollicitations pour ne pas dire pressions, à ce jour, trois établissements publics territoriaux n’ont toujours pas manifesté leur volonté d’adhésion. Il s’agit d’Est Ensemble, Plaine Commune et Grand Orly-Seine-Bièvre. Ces établissements publics regroupent 36 communes et 1,5 millions d’habitants, usagers du service de l’eau.
Par Jacques Perreux, président du groupe écologiste et citoyen au Conseil de l’Établissement public territorial Grand-Orly-Seine-Bièvre.
Le projet défendu par le syndicat des eaux franciliennes (SEDIF) d’un « Grand Paris de l’eau » pour mutualiser les moyens de production d’eau potable en Ile-de-France, est un « grand projet inutile », a affirmé mercredi la Ville de Paris par la voix de Célia Blauel. adjointe chargée de l’eau (dépêche AFP ci-dessous). L’annonce de M Santini apparaît comme une diversion au moment où près de la moitié des villes des trois territoires Est Ensemble, Grand-Orly-Seine-Bièvre et Plaine commune souhaitent ne pas retourner au SEDIF. Le Parisien publie un entretien avec Christian Métairie, le Maire d’Arcueil, qui a choisi la gestion publique et donc la sortie du SEDIF (voir ci-dessous). Le SEDIF est chahuté avec la mise en place de la Métropole du Grand Paris, constate Économie Matin (voir ci-dessous).
Le Maire de Stains, Azzédine Taibi (PCF), a présenté au conseil municipal du 5 octobre une délibération pour que la ville de Stains ne ré-adhère pas au SEDIF et s’engage dans une étude de faisabilité précise pour la construction d’une gestion publique, Le texte demande à l’EPT Plaine Commune de permettre la sortie du SEDIF pour les villes qui le souhaitent. Enfin il propose d »engager une coopération avec Eau de Paris. Cette délibération a été adoptée à l’unanimité (droite comprise), moins l’abstention de Karina Kellner (PCF),Vice-présidente du SEDIF.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…