La mobilisation contre les mégabassines du 16 au 21 juillet a connu un retentissant succès. Le village de l’eau et les deux manifestations ont réuni des dizaines de milliers de participant.e.s. La volonté de désescalade des organisateur.rice.s a laissé peu de place au déploiement des brutalités policières. La question du partage de l’eau et celle de la préservation de son cycle sont plus que jamais posées. La Coordination EAU Île-de-France a participé à toute cette semaine avec les associations de la Coordination Eau Bien commun France et de nombreux partenaires et ami.e.s de France et du monde entier.
A la suite de la mobilisation stop méga-bassines qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes, les organisations adressent une lettre ouverte aux élu·es de la République pour appeler à l’apaisement. Au vu des tensions générées par la crise de l’eau sur le territoire, un moratoire sur les bassines est indispensable pour recréer un dialogue démocratique.
Pour continuer de défendre un juste partage de l’eau, Les soulèvements de la terre et Bassines non merci appellent à une Traversée des Luttes de l’Eau, de la Venise verte à la lagune de Venise du 2 au 8 septembre 2024.
Nous appelons à stopper la guerre de l’eau, à mettre en pause les projets de bassines via un moratoire afin de recréer un dialogue démocratique.
Nous, internationalistes d’Abya Yala, de Rojava et d’Europe, nous sommes réuni·e·s au Village de l’Eau en juillet 2024 dans le cadre de la lutte pour la défense de l’eau en France, car nous comprenons qu’il ne s’agit pas seulement d’une problématique locale mais d’une question globale.
Une partie de la délégation internationale le dimanche 21 juillet
Alors que doit se tenir la semaine prochaine le Village de l’eau sur la commune de Melle, en Deux-Sèvres, nous dénonçons les pressions venant de toutes parts pour stigmatiser ce rassemblement consacré à la préservation et au partage de l’eau. Communiqué de la Confédération Paysanne.
Le réseau européen d’action contre les pesticides (dont fait partie l’ONG française Générations futures) a mis en évidence la présence massive dans les cours d’eau européen du TFA, un PFAS à chaîne courte, probablement issu des pesticides. Ce PFAS se retrouve aussi dans l’eau du robinet comme dans les eaux en bouteilles. Constats et pistes d’action au travers de nombreux articles publiés récemment.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…