France Eau Publique, réseau des opérateurs publics de l’eau en France réunis au sein de la FNCCR, défend un modèle de gestion durable de la ressource en eau. Cette approche, basée sur la sobriété, conduit les gestionnaires publics à défendre la protection des eaux brutes plutôt qu’une course en avant technologique visant à traiter toujours plus de polluants. Avant le rendu (*) des conclusions du Chantier Eau de la Planification écologique et dans le prolongement de la prise de parole FNCCR, les membres du réseau France Eau Publique appellent à une politique volontariste fondée sur des principes simples et opérationnels pour répondre aux enjeux relatifs à la présence de métabolites et pesticides dans les eaux brutes.
Lors de la réunion de la commission du développement durable, les député.e.s macronistes ont rejeté la proposition de loi présentée par Gabriel Amard, visant à garantir l’accès à l’eau potable par la gratuité des premiers mètres cubes d’eau vitaux. Une mesure à laquelle sont pourtant favorables 86% des Français.e.s! Lire ci-dessous la présentation de Gabriel Amard et télécharger le rapport complet. C’est un document informatif et pédagogique qui peut servir de base pour poursuivre l’action en faveur de l’accès à l’eau pour tou.te.s.
Début juillet, le premier rendez-vous de Gabriel Amard comme député a été avec la Coordination EAU Ile-de-France. Ensemble, nous avons évoqué le droit à l’eau : accès à l’eau pour tous, gestion publique, lutte contre les monopoles… Sortir des conflits d’usage, encadrer les ventes d’eau, réduire la TVA sur l’eau à 0%.
De g à d, Jean-Claude Oliva, Edith Félix, Vanessa Charlotte et Gabriel Amard.
Pour éviter les monopoles, de plus en plus de communes s’orientent vers une gestion publique de l’eau. En soutien à cette initiative, de nombreux élus et acteurs du territoire lancent un appel pour gérer l’eau de manière durable. Tribune collective publié dans Les Echos du 9 juillet 2021.
Eau de Paris avait invité, lundi 5 juillet 2021, plusieurs élus venus du Grand Paris mais aussi de province pour visiter les travaux de son usine d’Orly et défendre le modèle de la régie publique de l’eau. La technologie de l’OIBP (osmose inverse basse pression), choisie par le Sedif voisin, a été, à cette occasion, assez vivement critiquée.
Le Sedif, en charge de l’eau potable de 4,6 millions de Franciliens, a un projet à 800 millions d’euros pour filtrer davantage l’eau potable des pollutions émergentes. Eau de Paris présente une alternative low tech en mettant une filtration au charbon actif dans son usine d’eau d’Orly. Par Myriam Chauvot dans Les Echos du 6 juillet 2021.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…