Le 19 novembre marque la Journée Mondiale des Toilettes et rappelle l’importance d’un accès universel à des toilettes et à l’hygiène. Cette journée revêt en 2020 une importance toute particulière : 10 ans après la reconnaissance par les Nations Unies des droits humains à l’eau potable et à l’assainissement, la situation reste critique : 4,2 milliards de personnes dans le monde, 2 personnes sur 3, vivent encore sans accès à des toilettes adéquates ! Un communiqué de la Coalition eau.
A l’occasion de la journée mondiale des toilettes, jeudi 19 novembre, les titulaires de mandat des procédures spéciales des Nations Unies font une déclaration conjointeà retrouver ci-dessous.
La tentative du groupe de pression des entreprises de l’eau, Aquafed, de saper l’analyse de Léo Heller sur les risques pour les droits humains de la privatisation de l’eau a suscité l’indignation de plus de 100 organisations dans le monde, dont la Coordination EAU Île-de-France, qui dans le texte ci-dessous expriment leur soutien sans faille au rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’eau.
Dans le cadre du projet d’amélioration du cadre de vie des résidences Vaucouleurs de Paris Habitat, des actions de sensibilisation sont engagées pour favoriser les changements de comportement des habitant.e.s, en collaboration avec les équipes de développement local, menées par Louise GENINI-PERRIN, et la régie de quartier du 11ème arrondissement . Deux thématiques sont abordées en pieds d’immeubles: «petits cycles de l’eau » – informations sur les factures d’eau, les fuites d’eau, etc., par la Coordination EAU Île-de-France et «tri & propreté » par le G.D.I.E. (Groupement de Diffusion d’Information sur l’Environnement).
Dans le cadre d’un partenariat entre la Clinique Human rights, Economic Development and Globalization (HEDG) de SciencesPo et la Coalition Eau, des étudiantes en Master Human Rights & Humanitarian Action ont mené durant l’année universitaire 2019-2020 une étude de recherche sur le droit à l’eau et à l’assainissement des femmes migrantes sans-abri à Paris. Le rapport final propose plusieurs pistes d’action à l’attention des pouvoirs publics.
Le manque d’eau dans la majorité des campements et des bidonvilles en France est reconnu et a été sanctionné par un nombre croissant de tribunaux administratifs. Les collectivités territoriales sont désormais tenues d’intervenir seules ou avec le concours de l’Etat pour que le droit à l’eau et à l’assainissement soit respecté même dans le cas des campements et autres logements précaires. Dans quelques cas récents, le droit à l’eau n’a curieusement pas été retenu par les tribunaux saisis. Par Henri Smets, Académie de l’Eau.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…