La nouvelle unité de l’usine de production d’eau potable d’Eau de Paris, à Orly (Val-de-Marne), a été inaugurée le 29 juin. Elle utilise un procédé innovant à base de charbon sous forme de micrograins permettant de maintenir en permanence l’efficacité du traitement contre les micropolluants. Par Patrick Desavié.
La régie d’eau de la capitale a inauguré une nouvelle filière au sein de son usine à Orly (Val-de-Marne). Le site produit en moyenne 25 % de l’eau potable distribuée quotidiennement à Paris. Par Marie Delumeau.
La dissolution du collectif « Soulèvements de la Terre » le 21 juin 2023 ne peut que nous interroger sur la relation étrange que le pouvoir entretient avec le secteur associatif. De toute évidence, le président de la République ne comprend pas les associations. Des gens qui se réunissent autour d’un projet commun pour réaliser autre chose que des bénéfices lui semble totalement hors cadre. Donner de son temps aux autres ne peut pas être le comportement digne de gens sérieux. Par le Mouvement associatif.
Lors d’une conférence de presse à l’Académie du climat à Paris, lundi 26 juin, Dan Lert, adjoint à la Maire de Paris et président d’Eau de Paris, Michel Bisson, président de Grand Paris Sud, Eric Braive, président de Coeur d’Essonne, Fatah Aggoune, conseiller délégué à l’EPT Grand Orly Seine Bièvre, président de la Régie Eaux de la Seine et de la Bièvre et Jean-Claude Oliva, vice-président d’Est Ensemble et président de la Régie, ont présenté leurs cahiers d’acteurs dans le cadre du débat public sur l’eau potable en Île-de-France.
Mise à jour avec la dépêche d’AGRA-FIL l’agence d’informations de la filière agricole.
La Commission du débat public a organisé un atelier citoyen – Prévention des pollutions et protection de la ressource, à Villejuif le 22 juin. Voici l’avis (très) critique d’Hervé Corne, président de l’association Agir à Villejuif.
En attendant le prochain atelier citoyen sur la qualité de l’eau potable, prévu à Saint-Denis, jeudi 29 juin, voici un premier focus sur les PFAS, des polluants dits éternels. Le SEDIF justifie son projet d’OIBP/nanofiltration par un durcissement, pourtant peu probable, de la législation européenne sur l’eau à brève échéance. Malgré un discours général alarmiste, le SEDIF ne donne pas d’informations sur la présence de PFAS dans l’eau produite par l’usine de Méry-sur-Oise, particulièrement impactée par cette pollution. Le SEDIF indique que les PFAS ne sont pas retenus par ses traitements actuels mais, dans ce cas, vu les concentrations relevées dans l’Oise, l’eau produite à Méry-sur-Oise serait très proche du seuil de potabilité. Peut-on encore attendre dix ans sans réagir?
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…