Eaux en bouteilles: ni pures, ni naturelles

Après la révélation de la présence massive de particules de plastiques dans l’eau des bouteilles (lire ici),  est mise à jour une vaste tromperie qui touche au moins 30% des marques vendues en France. Les pollutions ne permettent plus que ces eaux soient commercialisées sans traitement, elles ne peuvent donc plus prétendre au label eau minérale naturelle ou eau de source. Une réalité cachée depuis des années par les pouvoirs publics sensés protéger les consommateurs. L’association de consommateurs Foodwatch et plusieurs parlementaires montent au créneau.

Plusieurs producteurs d’eau en bouteille ont filtré illégalement leur eau pour masquer une contamination

Selon une enquête du « Monde » et de la cellule investigation de Radio France, Nestlé et d’autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient était contaminée. Pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. 30% des marques seraient concernées.
Radio France

Lorsqu’une information nous indispose, feignons d’en être les organisateurs. Dans un article intitulé « Perrier, Vittel, Contrex : Nestlé fait son mea culpa », le journal Les Echos révélait, lundi 29 janvier 2024, que « pendant des années, Nestlé avait enfreint la réglementation pour maintenir la sécurité de ses eaux ». Cette opération « mea culpa » de la part de la multinationale a, en réalité, été orchestrée par ses équipes de communication.

Nestlé a feint de jouer le jeu de la transparence médiatique parce qu’elle savait, à travers les questions que nous lui avions envoyées, que Le Monde et la Cellule investigation de Radio France s’apprêtaient à publier une enquête embarrassante révélant la nature de ses pratiques. Une enquête que nous conduisons depuis plusieurs mois, et qui révèle une affaire bien plus complexe que ce que le géant suisse voudrait faire croire.

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Eaux en bouteille contaminées : la députée LFI Clémence Guetté saisit la justice

Le recours à des traitements interdits pour purifier les eaux minérales concernerait environ un tiers des marques en France, dont celles du géant Nestlé.

SANTÉ – C’est une affaire qui ne cesse de prendre de l’ampleur, avec cette fois Clémence Guetté qui monte au créneau. Après les révélations sur la contamination de l’eau en bouteille, la députée LFI du Val-de-Marne a annoncé ce mercredi 31 janvier sur X (anciennement Twitter) saisir la justice sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale.

Comme cela a été communiqué lundi 29 janvier, le numéro un mondial de l’eau minérale, Nestlé Waters, a informé en 2021 les autorités françaises qu’il avait recouru à des traitements interdits d’ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines de ses eaux minérales pour maintenir « leur sécurité alimentaire ».

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Scandale des eaux Cristalline, Perrier, Saint-Yorre, Vittel…. filtrées illégalement : foodwatch va porter plainte

La cellule d’investigation de Radio France et le journal Le Monde révèlent ce lundi 29 janvier comment des géants de l’eau en bouteille – Nestlé Waters (Vittel, Hépar, Perrier, etc.) et Alma (Cristalline, Saint-Yorre, Courmayeur, etc.) – auraient eu recours à des systèmes de traitement de leurs eaux minérales interdits par la réglementation. D’après cette enquête, le gouvernement était au courant. C’est une tromperie pour les consommateurs et consommatrices, qui n’en n’ont rien su. foodwatch va porter plainte et demande des comptes à l’État. Retour sur un scandale alimentaire qui en dit long sur l’impunité de ces multinationales qui se croient au-dessus des lois.

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